Fantasio d’Alfred de Musset par Irène Sadowska Guillon

Fantasio d’Alfred de Musset
mise en scène de Denis Podalydès

fantasiocb.jpg

Fantasio, jeune homme désabusé, poursuivi par ses créanciers, prend la place du bouffon du roi décédé et sous cette apparence débarrasse la princesse de Bavière d’un mariage politique, pour éviter la guerre, avec l’arrogant prince de Mantoue. La liberté exaltée par Musset a son prix : la prison pour Fantasio, la guerre pour la princesse.
L’emphase du prologue, diatribe contre les vicissitudes du monde, d’une étonnante actualité, en ouverture du spectacle, crée une distance par rapport à l’intrigue de la pièce jouée sur le ton comique infiltré par moments par le farcesque et le mélodramatique.
Pour renforcer la distance Denis Podalydès fait jouer Fantasio par une comédienne (Cécile Brune). C’est convaincant mais par forcément utile.
Le jeu des acteurs est fin et sans complaisance, souvent brillant. Belle maîtrise du rythme et des mouvements scéniques malgré un dispositif – une tournette – qui, pertinent au départ, devient à la longue encombrant.

 

Fantasio d’Alfred de Musset, mise en scène Denis Podalydès.
A partir du 18 septembre 2008, en alternance
Salle Richelieu – Comédie Française


Archive pour 24 septembre, 2008

Fantasio d’Alfred de Musset par Irène Sadowska Guillon

Fantasio d’Alfred de Musset
mise en scène de Denis Podalydès

fantasiocb.jpg

Fantasio, jeune homme désabusé, poursuivi par ses créanciers, prend la place du bouffon du roi décédé et sous cette apparence débarrasse la princesse de Bavière d’un mariage politique, pour éviter la guerre, avec l’arrogant prince de Mantoue. La liberté exaltée par Musset a son prix : la prison pour Fantasio, la guerre pour la princesse.
L’emphase du prologue, diatribe contre les vicissitudes du monde, d’une étonnante actualité, en ouverture du spectacle, crée une distance par rapport à l’intrigue de la pièce jouée sur le ton comique infiltré par moments par le farcesque et le mélodramatique.
Pour renforcer la distance Denis Podalydès fait jouer Fantasio par une comédienne (Cécile Brune). C’est convaincant mais par forcément utile.
Le jeu des acteurs est fin et sans complaisance, souvent brillant. Belle maîtrise du rythme et des mouvements scéniques malgré un dispositif – une tournette – qui, pertinent au départ, devient à la longue encombrant.

 

Fantasio d’Alfred de Musset, mise en scène Denis Podalydès.
A partir du 18 septembre 2008, en alternance
Salle Richelieu – Comédie Française

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