Ishem Baily – Bruno Geslin – Kiss me quick par Christine Friedel
Tournez manèges : au son d’une belle interprétation d’Elvis Presley (par Mathieu Desbordes – mais l’original est quand même moins au-dessus…), trois « filles », trois générations (Evelyne Didi, Lila Redouane et Delpine Rudasigwa, impeccables) errent entre confessions, exhibitionnisme, pauvres appels au secours (« où est mon rouge à lèvres ? J’ai perdu mon rouge à lèvres !). Où du strip-tease comme microcosme : ces petites et grandes misères, écrites à partir d’entretiens (réalisé par Susan Meiselas), ouvrent l’œil sur un monde à la fois très conventionnel et plein des petites surprises de la vraie vie. Le tout est un peu embrumé par l’insistante nostalgie d’une Amérique fantasmée : le monde dans lequel nous vivons ?
Christine Friedel
D’accord avec vous à propos de la belle interprétation de la chanson d’Elvis Presley…mais c’est à peu prés tout ce qu’il y a à sauver dans cette entreprise languissante et racoleuse.
Tous les effets de mise en scène et de fesses échouent à nous intéresser à un texte-témoignages style television vérité.