S’AGITE ET SE PAVANE
S’AGITE ET SE PAVANE Nouveau théâtre de Montreuil par
D’Ingmar Bergman, mise en scène de Célie Pauthe
Carl, interné dans un hôpital psychiatrique est obsédé par Schubert, il s’y identifie, quand le médecin arrive , il lui fait part de cette obsession. Sa jeune fiancée, une pianiste talentueuse qu’il a tenté d’étrangler le soutient néanmoins, l’aide à quitter l’hôpital et à tourner un film financé par la femme de son voisin de chambre. Le film sera présenté par une froide nuit d’hiver, devant un maigre auditoire, suite à un incendie, c’est le théâtre qui prendra la place du film. Grâce à une belle distribution, étonnant Marc Berman avec ses sautes d’humeur, étrange Philippe Duclos, douze comédiens en scène, ça fait du bien, le spectacle m’a tout de même captivée malgré des obscurités. On retrouve des lointains souvenirs de Cris et chuchotements, des naïvetés d’enfance. Quoique à moitié vide, la salle de spectacles et plutôt réussie, mais le reste du bâtiment a tout d’un funerarium de pyramide égyptienne