CABARET D’ENVIES
CABARET D’ENVIES Le Prisme de Saint Quentin en Yvelines par Edith Rappoport
De 1978 à 1986, le Théâtre de l’Unité avait allumé des feux de joie dans cette ville nouvelle en construction avec La Périchole et leurs spectacle de rue, La femme chapiteau, Le boulevard de la rue, Le théâtre pour chien, leurs ateliers, les matchs d’improvisation, Le plus bel âge de la vie dans le dépôt de locomotives de Trappes, Blue lagoon et surtout trois éditions du carnaval des ténèbres qui marque encore les mémoires. Sabine Cossin directrice du Prisme, l’ancienne Maison pour tous qui hébergeait la compagnie organise des soirées cabaret dans un joli bar rénové, elle leur a donné carte blanche pour inventer une soirée, trente ans après leur arrivée dans la ville.
C’est une soirée cabaret iconoclaste à la sauce de Bertolt Brecht construite autour de quatre comédiens chanteurs, avec des élans poétiques, l’intervention d’amateurs après 2 jours de stage, les 3 petits enfants de Livchine au piano, trombone et violon qui dégénère en bataille d’oreillers avec drapeaux rouges sur fond des splendides musiques épiques de Bastille volante, de Nicolas Frize, et du carnaval des ténèbres.
Edith Rappoport
Corrigez les fautes de frappe SVP, ça fait pas très classe