Wakan Tanaka
Wakan Tanaka, d’après des contes amérindiens, ou Flecha et les chiens esprits, mise en scène de Gilles Cuche.
La culture amérindienne est, comme on le sait orale, et les contes et légendes se sont transmis de génération en génération depuis dess siècles, avec comme thème essentiel, un respect inconditionnel pour la Terre nourricière. » Les Anciens disaient que viendrait une époque difficile où les inventions et la vie moderne détruiraient l’air et les océans et brûleraient la Terre ». Pas mal vu bien avant Tchernobyl, etc..
Gilles Cuche a conçu une aire de jeu ronde qui , plus tard, sera recouverte de sable et les 150 enfants sont assis tout autour. Wakan Tanaka, reprend une de ces anciennes légendes, où un petit garçon incarné ici par une marionnette ,pour aider ses grands- parents adoptifs qu’il voit vieillir, part pour un long voyage qui prend la forme d’une quête initiatique, chercher un beau cheval esprit. Le vieillard du lac qui le reçois, masqué et couvert de lianes comme la marionnette du cheval et petit enfant sont d’une très belle qualité poétique. .
Il y a trois conteurs musiciens (Herman Bonet, Bernard Cheze, Karine Tripier) qui vont donner vie à ce petit garçon et à son cheval de façon magique; ils passent de la flûte, des percussions à la voix parlée ou chantée, avec aisance et efficacité. Pas d’effets inutiles de lumière ou de son: tout se déroule simplement, dans un calme et une paix propices à l’écoute d’un conte. Les percussions sont faite avec des calebasses, morceau de bois ou colliers de coquillages. Et les enfants sont subjugués par cette histoire simple mais qui dit aussi beaucoup de choses: immense respect pour la nature et la culture des produits indispensables à la vie,nécessaire transmission des valeurs fondamentales aux enfants, solidarité absolue avec ceux qui devenus âgés, après avoir donné toutes leurs forces au bien- être de leurs proches: tout est dit ,avec une place importante consacrée à la musique jouée et chantée.
Au chapitre des petites réserves: les percussions sur les calebasses couvrent un peu la voix du conteur musicien, l’espèce d’encens fumigène est inutile et fait tousser les enfants; quant aux panneaux de lames de bois tressé qui encerclent l’espace circulaire, il est fort douteux qu’ils aient été traités avec des produits bio. Le respect de la nature et des être humains commence aussi par là ; mille regrets, mais ce n’est pas la peine que les enfants respirent ces saloperies, même à toute petite dose pendant l’heure que dure le spectacle. Allez , un effort, Gilles Cuche, demandez à votre scénographe de vous trouver autre chose…
A part cela, à voir sans restriction; à partir de six/ sept ans.
Philippe du Vignal
Vaux-le-Penil le 13 et 14 mars; Vert-le-Petit le 31 mars; Marolles -en -Hurepoix les 28 et 29 mai et Boussy Saint Antoine le 13 juin. La compagnie de l’Atelier de l’Orage aussi , à son répertoire, d’autres spectacles pour enfants récents que nous n’avons pas encore pu voir.
j`ai vu un trc similaire en avignon, le melange de personnes avec de poupés son vachemente bon