La Musique et les hommes De música i d’homes
La scène espagnole d’aujourd’hui
Les mélodies d’une vie Spectacle en français
d’Helena Tornero, sur une idée originale de Julio Alvarez
Mise en scène Scénographie Xesca Salvà | Lumières Sylvia Kuchinow | Création-son Laura Teruel |
Costumes Bàrbara Glaenzel | Vidéo Teresa Bermudez | Maquillage Ignasi Ruiz |
Construction scénographie Mariana Castellucci | Assistante à la mise en scène Helena Tornero | Collaboration à la mise en scène Arthur Häring | avec Anna Briansó et les voix d’Irene Alvarez, Julio Alvarez, Arthur Häring, Ferran Lahoz, Anna Pérez, Santi Pons, Laura Teruel et Helena Tornero.
Du 20 au 23 octobre 2009 à 20h00
Production | Tantarantana Teatre S.L | avec l’aide | de l’Institut Català de les Indústries Culturals (I.C.I.C.), de l’Institut Ramon Llull et du Ministère de la Culture d’Espagne (INAEM) | Partenariat | Hispanité Exploration, Compagnie Agathe Alexis et Compagnie des Matinaux
Coréalisation | Théâtre de l’Atalante
Tarifs : 20€, 15€, 10€ (soirée comprenant le spectacle et une lecture), 5€ (lecture seule)
« Show a little faith, there’s magic in the night » Bruce Springsteen
À cinquante ans passés, Patti a enfin rencontré l’homme de sa vie. Cette nuit est la dernière qu’elle passe en tête à tête avec sa solitude. Dès demain elle se met en ménage avec lui. Elle a tout préparé jusque dans les moindres détails pour saisir ce qu’elle considère comme sa dernière chance. Pourtant, elle ne parvient pas à dissiper l’incertitude qui l’assaille. Et s’il y avait une erreur quelque part ? Pareille à une fugue à la fois douce-amère et pleine d’humour, la dérive intime de cette femme seule face à elle-même est celle de toute une vie faite de rencontres manquées ou inopportunes, de non-dits, de petits miracles aussi parfois et de coïncidences cocasses, scandée par les chansons populaires – de Bruce Springsteen, Lou Reed, Leonard Cohen et d’autres – dont elle a fait autant de repères émotionnels dans le bric-à-brac de ses souvenirs.
Chaque soir, à l’issue de la représentation de La Musique et les hommes, une lecture d’une pièce contemporaine espagnole est proposée par le Tantarantana Teatre :
La Cage (Jaula) d’Itziar Pascual, le mardi 20 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture d’Alain Barsacq
Barcelone, paysage d’ombres (Barcelona, mapa d’ombras) de Lluïsa Cunillé, le mercredi 21 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture d’Agathe Alexis
En une minute (En un minuto) d’Inmaculada Alvear le jeudi 22 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture de Julio Alvarez
La Machine à parler ( La Màquina de parlar) de Victoria Szpunberg, le vendredi 23 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture de Javier Alberti
PROGRAMMATION DU THÉÂTRE TANTARANTANA A PARIS AU MOIS D’OCTOBRE 2009 DANS LE CADRE DU PROJET ATALANTE-EXPLORATION
Théâtre L’Atalante
10, Place Charles Dullin – 75018 Paris – métro Anvers, Abbesses www.theatre-latalante.com – Tel. +33.1 42 23 17 29
La Musique et les hommes du 20 au 23.10.2009 à 20 heures
Chaque soir, à l’issue de la représentation de La Musique et les hommes, une lecture d’une pièce contemporaine espagnole est proposée par le Tantarantana Teatre :
La Cage (Jaula) d’Itziar Pascual, le mardi 20 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture d’Alain Barsacq
Barcelone, paysage d’ombres (Barcelona, mapa d’ombras) de Lluïsa Cunillé, le mercredi 21 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture d’Agathe Alexis
En une minute (En un minuto) d’Inmaculada Alvear le jeudi 22 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture de Julio Alvarez
La Machine à parler ( La Màquina de parlar) de Victoria Szpunberg, le vendredi 23 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture de Javier AlbertiLa Cage (Jaula) d’Itziar Pascual, le mardi 20 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture d’Alain Barsacq
Barcelone, paysage d’ombres (Barcelona, mapa d’ombras) de Lluïsa Cunillé, le mercredi 21 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture d’Agathe Alexis
En une minute (En un minuto) d’Inmaculada Alvear le jeudi 22 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture de Julio Alvarez
La Machine à parler ( La Màquina de parlar) de Victoria Szpunberg, le vendredi 23 octobre 2009 à 21h45, dans la mise en lecture de Javier Alberti
Théâtre Du Rond Point
2 bis avenue Franklin D. Roosevelt – 75008 Paris
www.theatredurondpoint.fr – Tel. +33 1 44 95 98 21
Dans le cadre des « Mardis midi des textes libres »
Barcelone, paysage d’ombres (Barcelona, mapa d’ombras) de Lluïsa Cunillé, le mardi 20 octobre 2009 à12h30 dans la mise en lecture d’Agathe Alexis
L´Espace Gérard Philippe
26 rue Gérard Philippe – 94120 Fontenay-sous-Bois
www.fontenayenscenes.fr - Tel. +33 1 49 74 76 61
lecture dramatisée de Barcelone, paysage d’ombres (Barcelona, mapa de sombras) de Lluïsa Cunillé, dans la mise en lecture d’Agathe Alexis, le 19 octobre 2009 à 20h30.
Théâtre de l’Opprimé
78 rue du Charolais – 75012 Paris www.theatredelopprime.fr – Tel. Réservations +33 1 43 40 44 44
lecture dramatisée de En une minute (En un minuto) d’Inmaculada Alvear , dans la mise en lecture de Julio Alvarez, le 26 octobre 2009 à 20h30
****************************************************************************************************
Barcelone, paysage d’ombres de Lluisa Cunille traduit par Laurent Gallardo
Lluisa Cunille
Née en 1961 à Badalona, près de Barcelone. Elle fait partie de la nouvelle génération d’auteurs dramatiques catalans formés dans les années 1990 dans le cadre des séminaires d’écriture dramatique dirigés par Jose Sanchis Sinisterra à la Sala Beckett à Barcelone. En 1995 elle fonde avec Paco Zarzoso et Lola Lopez la compagnie de théâtre Hongaresa.
Lluisa Cunille est aujourd’hui un des auteurs phares de sa génération en Espagne.
Elle a écrit une quarantaine de pièces, quasiment toutes créées et plusieurs traduites et jouées à l’étranger.
Parmi ses pièces : Rodéo (1992), Libracion (1994), Apocalipsi (1998), La cita (1999), El gat negre (2001), Barcelona, mapa d’ombres (2004), La cantant calba al McDonald’s (2006), Après moi le déluge (2007), El bordell (2008).
Lauréate de nombreux Prix, entre autres le Prix Calderon de la Barca 1991, le Prix Max 2006.
Sa pièce Accident, traduite en français, est publiée aux Éditions de l’Amandier à Paris.
Barcelone, paysage d’ombres Barcelona, mapa d’ombres
Il est des lieux où les apparences supplantent si effrontément la réalité que le faux finit par s’imposer au vrai. Barcelone est de ces lieux-là, de ces villes-décors, temples d’une postmodernité rutilante, pasteurisée, résolument « cosmopolite ». Mais que recèle cette image idyllique et rassurante ? Lluisa Cunillé nous le montre dans Barcelone, ville d’ombres. Si la pièce s’ancre indéniablement dans la capitale catalane, elle se déroule presque exclusivement dans le huis-clos d’un appartement. Un vieux couple demande à ses différents locataires de quitter les lieux pour se retrouver seuls les derniers mois qu’ils leur restent à vivre ensemble. Les rencontres au sein de cette petite communauté d’individus deviennent une source inattendue de confessions intimes, tour à tour tragiques et comiques, dans cette étude de l’isolement, du désir et de la rédemption.
Ainsi, derrière le grand spectacle postmoderne de la cité idéale, Lluisa Cunillé découvre un paysage d’ombres, une cartographie intérieure de l’individu contemporain, où affleurent les cicatrices, les fêlures et autres stigmates insoupçonnés. Comme si, dans le monde du trompe-l’œil, il fallait nécessairement le détour du théâtre pour atteindre la réalité des choses.
La cage de Itziar Pascual, traduit par David Ferré
Itziar Pascual
Née en 1967 Licenciée en Sciences de l’Information à l’Université de Madrid et en Dramaturgie à l’École Royale Supérieure d’Art Dramatique de Madrid où elle enseigne depuis 1999 la littérature dramatique et la dramaturgie. Elle est membre du comité de rédaction de la revue “Primer Acto”, collaboratrice au journal “El Mundo” et aux revues “Escena », « ADE Teatro », « Las puertas del drama ». Elle collabore également à l’émission “Escena” de la Radio Catalunya.
Elle a écrit plus d’une vingtaine de pièces de théâtre, publiées, traduites et mises en scène en Espagne, France, États-Unis et Bolivie.
Parmi ses pièces :
Me concede este baile ? – 1991
Confort - 1992
Fuga - 1993 Memoria – 1993
El domador de sombras - 1994
Nox tenebris – 1995
Holliday aut – 1996
Miauless – 1997
Elle a reçu de nombreux Prix dont une mention spéciale du Prix Maria Teresa Leon, l’accessit du Prix Marques de Bradomin, etc.
De 2000 à 2003 elle a été présidente de l’Association des Femmes dans les Arts Scéniques de Madrid – Marias Guerreras.
Sa pièce Dompteur d’ombres (El domador de sombras) traduite en français est publiée aux Éditions de l’Amandier à Paris.
La cage Jaula
C’est l’histoire d’un homme et d’une femme d’un certain âge. Lui, aimant les livres et les idées, un intellectuel, se confronte à la perte et à la dissolution graduelle de sa mémoire. Son histoire personnelle, ce qu’il a été, sa propre perception de l’Histoire, sont englouties dans un gouffre d’oubli. C’est la maladie, oui, mais aussi la façon dont un pays conçoit sa relation avec le passé, avec la guerre civile, avec l’après guerre et les exilés. Cet homme, qui se raccroche aux actions quotidiennes, se sent prisonnier d’une souffrance qui le guette au réveil chaque jour. Elle, sa compagne, aimant les promenades et les étreintes, témoin et complice d’une vie de lutte, assure les nécessités quotidiennes, soigne le malade et affronte la maladie, se rebellant devant tant d’oublis coupables.
En une minute de Inmaculada Alvear, traduit par David Ferré
Inmaculada Alvear
Née en 1960, Inmaculada Alvear est docteur en Histoire. Elle fait partie du collectif d’auteurs du Teatro Astillero. En 2004 elle a reçu le Prix Calderon de la Barca pour El sonido de tu boca et l’accessit au Prix Maria Teresa Leon de l’ADE pour Mi vida gira alrededor de quinientos metros.
Depuis 2008 elle est chef du Département de Coordination de l’INAEM (Institut National des Arts Scéniques et de la Musique) au Ministère de la Culture.
Elle a écrit entre autres
Mi vida gira alrededor de quinientos metros, El sonido de tu boca, La estrella de Thoth, En un minuto
En une minute En un minuto
Des milliers de rencontres ont lieu au hasard chaque jour aux coins des rues dans n’importe quelle ville. Voila une de ces rencontres, celle de Amal et de Elvira.Deux personnes qui surmontent leurs blocages causés causé par la peur de « l’autre » et s’autorisent à se parler. Dans l’ombre, un personnage qui surveille tout, image de la méfiance sociale. Dans une réalité où l’immigration fait partie du quotidien, la peur de ce qui vient de dehors se transforme en rejet social, aux coins des rues les différences se confondent, en attendant que quelqu’un essaye d’aller au-delà de sa propre image le miroir. Mais la violence de l’ignorance menace partout.
La machine à parler de Victoria Szpunberg, traduit par Laurent Gallardo
Victoria Szpunberg
Née à Buenos Aires en 1973. Elle vit en Catalogne depuis 1977. Licenciée en dramaturgie et mise en scène à l’Institut de Théâtre de Barcelone. Elle a participé à la Résidence Internationale d’auteurs au Royal Court Theatre à Londres en 2000. Ses pièces Entre aqui y allà (Lo que dura un paseo), L’aparador ont été écrites et créées dans le cadre du Projet T 6 du Théâtre National de Catalogne. La maquina de parlar (2007) a été mise en scène à la Sala Beckett à Barcelone et à la Sala PIM de Milan. Elle a été assistante aux mises en scène de Sergi Belbel et de Rafael Spregelburd. Victoria Szpunberg a écrit également des contes et des scénarios pour la Radio Catalane. Elle a reçu l’accessit du Prix Maria Teresa Leon. Actuellement elle donne des cours à l’Atelier de la Sala Beckett et au Département de Théâtre de l’Université Autonome de Barcelone.Boursière de Iberoescena pour l’écriture de sa nouvelle pièce La marca preferida de las hermanas Clausman. Ce texte fait partie d’un travail plus ample sur la fragilité de la mémoire et sur l’exil.
La machine à parler – La maquina de hablar
A mi-chemin entre Les temps modernes de Charles Chaplin et En attendant Godot de Beckett, La machine à parler est une tragicomédie grinçante sur les rapports de pouvoir, de dépendance et d’amour entre les êtres.L’action, nous dit-on, a lieu dans un futur proche, sorte de projection exacerbée de notre propre réalité. Dans ce monde-là, les êtres se vendent, s’achètent, puis se jettent. Comme, par exemple, Valeria, la machine à parler, que Monsieur Bruno a acquis chèrement pour qu’elle lui prodigue des conseils. Car Monsieur Bruno n’a qu’une obsession : devenir un jour directeur régional de son entreprise. Mais rien n’y fait, alors, pour passer le temps, il s’offre un nouvel esclave, made in Kowaït, un « chien qui donne du plaisir » aux multiples fonctionnalités érotiques. Entre ces trois personnages se tisse une relation cruelle et romantique, où la condition humaine, portée à ses limites, nous apparaît dans toute sa beauté