WOYZECK ON THE HIGHVELD

WOYZECK ON THE HIGHVELD  Festival d’automne Beaubourg
De William Kentridge d’après Georg Büchner, reprise de la mise en scène Luc de Wit, Handspring Puppet Company (Johannesburg).

Je n’avais jamais vu de spectacle de William Kentridge, célèbre dans le monde entier depuis le début des années 90, par l’extraordinaire créativité qu’il déploie en matière de films d’animation, de marionnettes et de décors de théâtre et aussi à travers sa lutte contre l’apartheid. Son Woyzeck ( s’il ne fallait garder qu’une pièce, c’est celle-là que je garderais) a pour décor un film sombre dessiné au fusain projeté sur un écran au fond d’un castelet, le bonimenteur est un Noir massif et ventru, les marionnettes, Woyzeck non plus Franz mais Harry, Marie est Maria avec son tambour major sont manipulées à tiges et parfois à vue, l’anglais sud-africain leur donne une étrange et bouleversante naïveté. Il y a une scène  étonnante avec un splendide rhinocéros manipulé à vue, dont je n’ai pas compris le sens. Incarnait-il le démon de la jalousie qui s’empare de Woyzeck avant son crime fatal ? Une belle découverte à faire !
Edith Rappoport


Archive pour 28 septembre, 2009

WOYZECK ON THE HIGHVELD

WOYZECK ON THE HIGHVELD  Festival d’automne Beaubourg
De William Kentridge d’après Georg Büchner, reprise de la mise en scène Luc de Wit, Handspring Puppet Company (Johannesburg).

Je n’avais jamais vu de spectacle de William Kentridge, célèbre dans le monde entier depuis le début des années 90, par l’extraordinaire créativité qu’il déploie en matière de films d’animation, de marionnettes et de décors de théâtre et aussi à travers sa lutte contre l’apartheid. Son Woyzeck ( s’il ne fallait garder qu’une pièce, c’est celle-là que je garderais) a pour décor un film sombre dessiné au fusain projeté sur un écran au fond d’un castelet, le bonimenteur est un Noir massif et ventru, les marionnettes, Woyzeck non plus Franz mais Harry, Marie est Maria avec son tambour major sont manipulées à tiges et parfois à vue, l’anglais sud-africain leur donne une étrange et bouleversante naïveté. Il y a une scène  étonnante avec un splendide rhinocéros manipulé à vue, dont je n’ai pas compris le sens. Incarnait-il le démon de la jalousie qui s’empare de Woyzeck avant son crime fatal ? Une belle découverte à faire !
Edith Rappoport

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