exposition ballets russes Opéra de Paris

    opexpo033.jpg« Dans notre ballet, les danses ne sont que l’une des composantes du spectacle, et même pas la plus importante…La révolution que nous avons opérée dans le ballet concerne peut être moins que les autres le domaine spécifique de la danse, mais avant tout les décors et les costumes ». Cette citation de Serge Diaghilev, ouvre l’exposition sur les ballets russes à l’Opéra de Paris. Organisée par la bibliothèque Nationale de France et par la bibliothèque musée de l’Opéra de Paris, elle porte principalement sur ses propres collections et sur  le passage des ballets russes à l’Opéra, il y a 100 ans.

  Serge Diaghilev met l’accent sur la scénographie de ses ballets, ce sont les éléments, décors et costumes de ces scénographies que l’on découvre. La première salle s’ouvre sur l’affiche de la première présentation des ballets russes au théâtre du châtelet en 1909, et montre de quelle manière Serge Diaghilev, premier agent artistique du 20ème siècle a sensibilisé le public parisien, à l’art russe entre 1906 et 1909, par des expositions, des concerts et une série de présentations de Boris Godounov à l’Opéra. La grande salle s’ouvre sur le travail de Diaghilev et de ses collaborateurs de 1910 à 1917. Alexandre Benois , peintre décorateur rédige l’argument et conçoit décors et costumes du  Pavillon d’Armide en 1909 et travaille avec Igor Stravinsky sur la création de «Petrouchka », un ballet de Michel Fokine, autres artiste des ballets russes. Léon Bakst, également créateur des ballets russes fait entrer dans le répertoire de la compagnie, une scénographie d’inspiration orientale pour Schéhérazade , ballet de Michel Fokine , ou d’inspiration grecque avec « L’après midi d’un faune », ballet de Vaslav Nijinsky . Tout comme ses deux collaborateurs, les danseurs viennent de Saint-Pétersbourg, et  nous découvrons les dessins et des photos de ce chorégraphe mythique.

  L’exposition se poursuit  avec une évocation de Serge Diaghilev, et de l’avant-garde artistique parisienne des années 1920. En particulier une émouvante carte postale qu’Erik Satie adresse à Diaghilev à propos de « Parade », dont il est le musicien.parade.jpg
Jean Cocteau présente Picasso à Diaghilev pour la création des costumes et décors de « Parade »  qui fut créé en 1917 sur une chorégraphie de Léonide Massine, que l’on découvre également dans leurs chatoiements de couleurs.
La dernière partie  del ‘exposi tion nous fait découvrir la collaboration des ballets russes avec l’avant-garde artistique internationale. Serge Diaghilev poursuit son lien avec Picasso puis avec Matisse, Braque, Miro, et d’autres, substituant, aux peintres décorateurs propres à la scène, de nouveaux artistes. Serge Diaghilev meurt à Venise en 1929, laissant ses deux derniers collaborateurs et amants Boris Kochno et Serge Lifar prononcer la dissolution des Ballets russes. Cette exposition montre, comment en seulement 20 ans, les ballets russes ont révolutionné l’esthétique de la danse et de l’art contemporain.

Opéra Garnier,  jusqu’au 23 mai,  dans le cadre de l’année culturelle France-Russie 2010.

Jean Couturier


Archive pour 29 décembre, 2009

exposition ballets russes Opéra de Paris

    opexpo033.jpg« Dans notre ballet, les danses ne sont que l’une des composantes du spectacle, et même pas la plus importante…La révolution que nous avons opérée dans le ballet concerne peut être moins que les autres le domaine spécifique de la danse, mais avant tout les décors et les costumes ». Cette citation de Serge Diaghilev, ouvre l’exposition sur les ballets russes à l’Opéra de Paris. Organisée par la bibliothèque Nationale de France et par la bibliothèque musée de l’Opéra de Paris, elle porte principalement sur ses propres collections et sur  le passage des ballets russes à l’Opéra, il y a 100 ans.

  Serge Diaghilev met l’accent sur la scénographie de ses ballets, ce sont les éléments, décors et costumes de ces scénographies que l’on découvre. La première salle s’ouvre sur l’affiche de la première présentation des ballets russes au théâtre du châtelet en 1909, et montre de quelle manière Serge Diaghilev, premier agent artistique du 20ème siècle a sensibilisé le public parisien, à l’art russe entre 1906 et 1909, par des expositions, des concerts et une série de présentations de Boris Godounov à l’Opéra. La grande salle s’ouvre sur le travail de Diaghilev et de ses collaborateurs de 1910 à 1917. Alexandre Benois , peintre décorateur rédige l’argument et conçoit décors et costumes du  Pavillon d’Armide en 1909 et travaille avec Igor Stravinsky sur la création de «Petrouchka », un ballet de Michel Fokine, autres artiste des ballets russes. Léon Bakst, également créateur des ballets russes fait entrer dans le répertoire de la compagnie, une scénographie d’inspiration orientale pour Schéhérazade , ballet de Michel Fokine , ou d’inspiration grecque avec « L’après midi d’un faune », ballet de Vaslav Nijinsky . Tout comme ses deux collaborateurs, les danseurs viennent de Saint-Pétersbourg, et  nous découvrons les dessins et des photos de ce chorégraphe mythique.

  L’exposition se poursuit  avec une évocation de Serge Diaghilev, et de l’avant-garde artistique parisienne des années 1920. En particulier une émouvante carte postale qu’Erik Satie adresse à Diaghilev à propos de « Parade », dont il est le musicien.parade.jpg
Jean Cocteau présente Picasso à Diaghilev pour la création des costumes et décors de « Parade »  qui fut créé en 1917 sur une chorégraphie de Léonide Massine, que l’on découvre également dans leurs chatoiements de couleurs.
La dernière partie  del ‘exposi tion nous fait découvrir la collaboration des ballets russes avec l’avant-garde artistique internationale. Serge Diaghilev poursuit son lien avec Picasso puis avec Matisse, Braque, Miro, et d’autres, substituant, aux peintres décorateurs propres à la scène, de nouveaux artistes. Serge Diaghilev meurt à Venise en 1929, laissant ses deux derniers collaborateurs et amants Boris Kochno et Serge Lifar prononcer la dissolution des Ballets russes. Cette exposition montre, comment en seulement 20 ans, les ballets russes ont révolutionné l’esthétique de la danse et de l’art contemporain.

Opéra Garnier,  jusqu’au 23 mai,  dans le cadre de l’année culturelle France-Russie 2010.

Jean Couturier

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