LES CAUCHEMARS DU GECKO

 

 LES CAUCHEMARS DU GECKO de Jean-Luc Raharimanana, mise en scène Thierry Bédard.
Thierry Bédard, après avoir réalisé  En enfer de Reza Bahareini, s’est lancé en 2006 dans le cycle « De l’étranger(s) lié aux écriture du monde, où est énoncé l’ordre (et le désordre) du monde…Il avait notamment monté avec Marie-Charlotte Biais le bouleversant «Épilogue dune trottoire » d’Alain Kamal Martial et « Le musée des langues » (voir dans le théâtre du Blog). Une collaboration s’est engagée avec Jean-Luc Raharimanana, au cours de plusieurs séjours à Madagascar.£
L’auteur lui a livré un long poème en 60 fragments, un cauchemar « conscience de l’absurde et de l’impossibilité d’y échapper ». Le Gecko, c’est une figure animale, un grand lézard sans doute, que l’on gonfle à la fin du spectacle. Ces fragments sont livrés dans un désordre poétique par une troupe de sept nationalités différentes issues d’Afrique, un seul blanc défend la privatisation acceptée du monde, la rentabilisation de l’air que l’on respire. Rija Randrianivosora accompagne avec d’étranges instruments à cordes la succession des séquences livrées sans ordre apparent, dont on ne sort pas intact. « J ‘ai le crâne raturé ce soir L’œil du Gecko est sans paupières. La question de la mémoire n’est pas de retenir Mais de souffrir l’irréparable. L’irréparable fait de mémoire. L’irréparable est dans l’œil du Gecko sans paupières. »

 

Edith Rappoport


Archive pour 17 février, 2010

LES CAUCHEMARS DU GECKO

 

 LES CAUCHEMARS DU GECKO de Jean-Luc Raharimanana, mise en scène Thierry Bédard.
Thierry Bédard, après avoir réalisé  En enfer de Reza Bahareini, s’est lancé en 2006 dans le cycle « De l’étranger(s) lié aux écriture du monde, où est énoncé l’ordre (et le désordre) du monde…Il avait notamment monté avec Marie-Charlotte Biais le bouleversant «Épilogue dune trottoire » d’Alain Kamal Martial et « Le musée des langues » (voir dans le théâtre du Blog). Une collaboration s’est engagée avec Jean-Luc Raharimanana, au cours de plusieurs séjours à Madagascar.£
L’auteur lui a livré un long poème en 60 fragments, un cauchemar « conscience de l’absurde et de l’impossibilité d’y échapper ». Le Gecko, c’est une figure animale, un grand lézard sans doute, que l’on gonfle à la fin du spectacle. Ces fragments sont livrés dans un désordre poétique par une troupe de sept nationalités différentes issues d’Afrique, un seul blanc défend la privatisation acceptée du monde, la rentabilisation de l’air que l’on respire. Rija Randrianivosora accompagne avec d’étranges instruments à cordes la succession des séquences livrées sans ordre apparent, dont on ne sort pas intact. « J ‘ai le crâne raturé ce soir L’œil du Gecko est sans paupières. La question de la mémoire n’est pas de retenir Mais de souffrir l’irréparable. L’irréparable fait de mémoire. L’irréparable est dans l’œil du Gecko sans paupières. »

 

Edith Rappoport

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