Tsunami et demain

Théâtre du Rond-Point

 

 

Soirée exceptionnelle :

 

« Tsunami et demain..

 

lundi 11 avril à 20h

 

 

Des artistes français

et japonais en soutien aux


sinistrés du tsunami

 

 

avec la participation de Jane Birkin, Jun Miyake, Camille, Pierre Barouh,

Nicole Croisille, Francis Lai, Maïa Barouh, La Caravane passe, Salvatore Adamo, Sanseverino, Sublime,

Les Guignols de l’info... et de nombreuses personnalités.


Musique, lecture de Haïku en français et en japonais, vidéo (programmation musicale et artistique en cours)


Le Japon est aujourd’hui touché par une crise humanitaire gigantesque. Les besoins sont énormes et, par nos dons, nous pouvons faire beaucoup.
L’ampleur du cataclysme auquel il doit faire face aujourd’hui est telle qu’une aide d’urgence est impérative. Le Nord-Est du Japon abrite une population rurale, modeste, et souvent âgée. Les sinistrés ont tout perdu, ils survivent dans des abris de fortune et manquent de vivres, d’eau, d’essence, et d’accès aux médicaments. La réalité va au-delà des images qui nous parviennent.

 

L’attraction culturelle entre la France et le Japon existe depuis longtemps et elle est toujours aussi vivante. Chaque année, nombre d’artistes français de toutes disciplines vont se produire avec succès au Japon. 23 000 japonais vivent aujourd’hui en France. Ils sont dans l’angoisse et la frustration de ne pas pouvoir être auprès de leurs proches.
Cette soirée est aussi pour eux.
Elle est est organisée à l’initiative de Maïa Barouh et Guillaume Diamant-Berger, avec le soutien de Jean-Michel Ribes et du Théâtre du Rond-Point.
Le prix de la place est fixé à 35 euros et 350 euros en tarif soutien.
Le bénéfice des ventes de billets sera entièrement reversé aux organismes humanitaires déjà sur le terrain : la Croix Rouge et l’association « Kokkyô naki Kodomo » (KnK = Enfants sans frontières).

Réservations au : 01 44 95 98 21 ou sur www.theatredurondpoint.fr


Archive pour 31 mars, 2011

CHAT PERCHÉ, OPÉRA RURAL

 CHAT PERCHÉ, OPÉRA RURAL  de Caroline Gautier  composition musicale  de Jean-Marc Singier, chorégraphie de Dominique Boivin, et Ensemble 2 E 2 M

 

chat.jpgC’est un beau régal que ce petit opéra rural, conçu par Caroline Gautier que  nous avions pu découvrir en 1992 avec Les amours de Monsieur Vieux-Bois et La Trilogie minuscule. Cet opéra rural librement inspiré des Contes du chat perché de Marcel Aymé est le fruit d’une belle complicité entre Caroline Gautier pour la conception, le livret et la mise en scène, Jean-Marc Singier pour la musique et le chorégraphe Dominique Boivin, qui ont rassemblé des artistes issus d’univers très différents. Il y a une distribution des prix dans l’école du village, Delphine et Marinette sont félicitées et les vacances les renvoient dans la ferme familiale, où leurs parents s’échinent à la tâche.
  Les animaux se promènent, les petites filles étudient leur géographie sous l’oeil attentif du canard, pendant que le cochon et le paon font étalage de leurs prouesses. Le canard fasciné par la géographie s’envole vers des contrées lointaines, il revient en compagnie d’une panthère qui sera bientôt adoptée par toute la basse-cour. Toute la ferme se met au diapason des fillettes, même les parents finissent par quitter leur dur labeur et se joindre à la fête, jusqu’au moment où le cochon disparaît, la panthère l’a dévoré !
  L’hiver arrive, la neige tombe, la panthère qui s’est enfuie meurt sous les flocons de neige. Caroline Gautier a fait une belle synthèse d’artistes venus d’horizons multiples, deux jeunes acrobates incarnent les fillettes, le paon est un haute contre épris de grand siècle, le cochon est un gros ténor qui se met à la diète et pratique la gymnastique, une jeune colorature l’audacieux canard qui revient flanqué de la panthère, Salomon Baneck-Asaro étonnant danseur dont le final sous la neige est un vrai moment de grâce.
L’ensemble 2 E 2 M, en formation de petite fanfare de village, coiffée de cornes et de bonnets de gallinacés , rythme ce petit opéra avec un humour entraînant, et l’on retrouve avec plaisir Michel Hermon dans le rôle du père.

 

Edith Rappoport

 

Spectacle vu  le 28 mars  au Théâtre Jean Vilar de Vitry; Scène nationale d’Orléans les 30 et 31 mars, Théâtre Gérard Philipe de Bonneuil le 9 avril; Théâtre de Vevey (Suisse le 15 avril)

CATALINA IN FINE

CATALINA IN FINE  Le vent se lève , de Fabrice Melquiot, mise en scène Olivier Couder

photo1.jpgOlivier Couder a créé en 1989 le Théâtre du Cristal, une compagnie étonnante qui travaille avec des comédiens en situation de handicap. Avec un travail d’ateliers quotidiens, il a formé une vraie troupe et réalisé des spectacles de grande qualité, Un jardin pour personne au Théâtre des Arts de Cergy, Un riche, trois pauvres de Calaferte, Hier c’est mon anniversaire d’Eugène Durif, Orphée dans une mise en scène de Dominique Houdart et Ô spectacle de clowns.
Catalilina est une petite fille de 13 ans, orpheline et néanmoins enjouée et pleine d’énergie, elle nous conte la perte de ses parents, deux jolies marionnettes qu’elle tire de sa poche, elle évoque sa déchirure, ses deux visages, l’un qui rit, l’autre qui pleure. Cherchant du travail, elle arrive dans l’atelier d’Honorin, vieil artisan à la jambe de bois qui fabrique mécaniquement des masques, toujours les mêmes, suivant les directives de son entreprise. Elle s’attelle à la tâche, bouleverse tout en jetant des couleurs sur les masques, mettant Honorin hors de lui. Elle s’endort, rêve d’un prince “pas charmant” qui voudrait devenir nourrice. Mais Catalina tombe malade et les trois handicapés qui ont vécu un moment de bonheur, ne pourront poursuivre leurs rêves…
Malgré quelques faiblesses dans le jeu en cette matinée de seconde représentation devant un public de jeunes très attentifs, on avait du mal à concevoir qu’un handicap avait frappé les comédiens. En dépit des conditions d’accueil sommaires du Vent se lève, la scénographie et les costumes de Jean-Baptiste Manessier, complice de toujours du Théâtre du Cristal, offraient un cadre véritablement théâtral.

 

Edith Rappoport

Théâtre du Cristal, jusqu’au 3 avril, du mardi au samedi à 20 h 30, mercredi et jeudi à 14 h 30

www.theatreducristal.com

L’OPÉRA DE QUAT’SOUS

L’OPÉRA DE QUAT’SOUS de Bertolt Brecht, mise en scène Jean-Daniel Laval, Musique de Kurt Weill.

 

  Jean -Daniel Laval dirige depuis une dizaine d’années ce joli théâtre à l’italienne inauguré par Louis XIV en 1779. Ancien champion de la Ligue d’Improvisation Française, il a dynamisé ce théâtre en élargissant le répertoire et rajeuni son public.
Il s’est emparé de cette célèbre opérette que Brecht a adaptée d’après The Beggar’s opera de John Gay, avec une équipe nombreuse, treize acteurs, huit musiciens, une vingtaine de choristes amateurs. Peachum qui dirige L’ami du mendiant, agence de conseil en mendicité à Londres au début du XXe siècle, ne recule devant aucun stratagème pour éveiller la pitié en exploitant ses faux infirmes. Sa fille Polly s’enfuit pour épouser Mackie le Surineur, sous le regard attendri de Tiger Brown, chef de la police et néanmoins ami de jeunesse de Mackie. Celui-ci emprisonné s’enfuit à plusieurs reprises, mais sera dénoncé par Jenny des Lupanars, puis libéré par Lucy son autre épouse, fille de Tiger Brown aux prises avec Polly, la nouvelle légitime. Au moment suprême où il doit être exécuté, il sera gracié aux accents très actuels de “Il vaut mieux être banquier que bandit”.
Brecht écrivait cette phrase en 1928 ! En dépit d’une mise en scène brouillonne et du jeu caricatural de l’ensemble de la distribution, on se laisse séduire par l’énergie des songs de Kurt Weill bien interprétés, présentés par Richard Delestre, bon chanteur de complaintes. Et on peut se réjouir de partager le plaisir du public jeune et diversifié qui remplit cette bonbonnière autrefois réservée à la bourgeoisie.
Le Collectif 12 de Mantes-la-Jolie avait réalisé en mars 2009 une version dynamique et surprenante de L’opéra de quat’sous, dans une mise en scène de Frédéric Fachena, sous la direction musicale de Jean-Christophe André avec la collaboration de chorales locales, au cours de leur tournée dans les Yvelines. On pouvait y goûter déjà la modernité fulgurante de Brecht chanté par le choeur, notamment “Partez en guerre contre les grands voleurs. Abattez les tous, abattez les vite. Ils nous plongent dans le froid et la nuit dans cette vallée de larmes où nos plaintes résonnent.”

Edith Rappoport

Théâtre Montansier de Versailles, jusqu’au 29 mar
s, www.theatremontansier.com

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