LE BONHEUR DES UNS
LE BONHEUR DES UNS mise en scène de Philippe Delaigue, d’après Working, Histoires orales du travail aux États Unis de Studs Terkel, avec le Quatuor Debussy
Arrivée en retard, nous avons manqué le meilleur monologue du spectacle qui précède un beau quatuor à cordes, perché en haut d’une structure métallique. Au pied de laquelle cinq personnages viennent témoigner de leurs métiers, deux call-girls devenues prostituées, un fossoyeur, un chef d’entreprise, une femme au foyer…. Entre chaque témoignage, le Quatuor donne Steve Reich, Phil Glass, George Crumb… Les acteurs sont malheureusement souvent dissimulés sous les 32 lampadaires qui surplombent le plateau, et qui cachent la vue des derniers rangs de cette salle complètement pleine.
On ne comprend pas bien le dispositif ni les éclairages et le spectacle s’étire en longueur ! Bizarrement, pour les amoureux du théâtre documentaire dont je fait partie, la mayonnaise semble ratée. Nous avions gardé un beau souvenir des Derniers jours de l’humanité de Karel Kraus, que Philippe Delaigue avait joué au Théâtre de la Bastille, il y a une quinzaine d’années, avant qu’il ne prenne la direction du CDN de Valence qu’il vient de quitter.
Edith Rappoport
Théâtre 71 de Malakof
« qu’il vient de quitter » ? ça fait déja 4 ans je crois, disons bien qu’il n’a pas été remercié par son ministre de tutelle et qu’il n’a pas obtenu de poste de « consolation » !
Rémi S.