Pina : dansez, dansez sinon nous sommes perdus
Pina : dansez, dansez sinon nous sommes perdus, en 3D de Wim Wenders
Tout amateur du travail de Pina Bausch peut quand même voir ce film de Wim Wenders réalisé après son décès , même s’il a un aspect d’hommage posthume qui se situe à l’opposé de l’élan vital incarné par la compagnie depuis sa création.
La 3D qui donne une dimension jusque là méconnue au travail chorégraphique, le spectateur a la sensation de se trouver au milieu des danseurs qui dansent « Le Sacre du printemps », « Café Müller », « Konthakhof » ou « Vollmond ». Et on découvrira Wüppertal, qui nous transporte dans la vie de la compagnie. Loin d’un certaine agitation parisienne qui l’accueillait à chaque venue au Théâtre de la Ville celle ci, il faut avoir vu cette troupe dans cette ville d’Allemagne pour y découvrir une partie de son âme.Les rêves dansants remarquable témoignage sur la transmission d’une chorégraphie nous transportait déjà dans cet univers (voir Théâtre du blog du 28/10/2010).
Que dire sur Pina Bausch ? Tout a été dit et écrit. Que retenir d’autre que les larmes qu’ entraînent les images de ses spectacles sur le visage de femmes et d’hommes du monde entier. Comme en a si bien témoigné le cinéaste Pedro Almodovar dans le film presque prémonitoire Parle avec elle .
Jean Couturier
Pina, dansez, dansez, sinon nous sommes tous perdus : en salle dans toute la France.
Les rêves dansants d’Anne Linsel et Rainer Hoffman et Parle avec elle de Pedro Almodovar édités en DVD.