Signaux

Festival mondial de Théâtre de Marionnettes de Charleville-Mézières

Signaux conception d’après un recueil de nouvelles de Bjarte Breiteig et mise en scène d’Yngvild Aspeli

signauxchristopheloiseaure769duit.jpgCe spectacle, soutenu par l’Institut International de la Marionnette et créé par cette ancienne élève de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette. Avec  juste  trois  comédiens manipulateurs, il a envoûté le public. On y sent le fruit d’une longue maturation et un travail en profondeur sur le thème du manque et de la notion de membre fantôme à partir de textes d’un jeune auteur norvégien. Un homme seul dans sa maison, manipulé tour à tour par trois comédiens de manière fine et juste, vit dans son corps les perturbations psychologiques induites par la perte de sa main droite sectionnée accidentellement.
Il ressent les douleurs de ce membre fantôme, phénomène bien connu en médecine et encore mal expliqué. Et matérialisé ici par une main bleue et bien vivant, semble-t-il, pour le personnage qui souffre aussi d’acouphènes peuplant ses nuits, reviviscences cruelles du bruit de la scie circulaire qui a bouleversé sa vie… Le seul lien de cet homme avec l’extérieur est une fenêtre couverte de neige à travers laquelle il voit se dérouler la vie quotidienne. Parfois, une jeune femme habillée en bleu et dont il est secrètement amoureux, apparaît dans l’axe de son regard. La scénographie nous transporte dans cet univers nordique et le public partage intensément les douleurs de ce personnage. Si ce spectacle trouve des coproducteurs qui le fassent jouer en France  et à l’étranger, ne le manquez surtout pas.

Jean Couturier

Spectacle vu le 19 septembre à Charleville-Mézières.


Archive pour 20 septembre, 2011

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Festival mondial de Théâtre de Marionnettes de Charleville-Mézières

Signaux conception d’après un recueil de nouvelles de Bjarte Breiteig et mise en scène d’Yngvild Aspeli

signauxchristopheloiseaure769duit.jpgCe spectacle, soutenu par l’Institut International de la Marionnette et créé par cette ancienne élève de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette. Avec  juste  trois  comédiens manipulateurs, il a envoûté le public. On y sent le fruit d’une longue maturation et un travail en profondeur sur le thème du manque et de la notion de membre fantôme à partir de textes d’un jeune auteur norvégien. Un homme seul dans sa maison, manipulé tour à tour par trois comédiens de manière fine et juste, vit dans son corps les perturbations psychologiques induites par la perte de sa main droite sectionnée accidentellement.
Il ressent les douleurs de ce membre fantôme, phénomène bien connu en médecine et encore mal expliqué. Et matérialisé ici par une main bleue et bien vivant, semble-t-il, pour le personnage qui souffre aussi d’acouphènes peuplant ses nuits, reviviscences cruelles du bruit de la scie circulaire qui a bouleversé sa vie… Le seul lien de cet homme avec l’extérieur est une fenêtre couverte de neige à travers laquelle il voit se dérouler la vie quotidienne. Parfois, une jeune femme habillée en bleu et dont il est secrètement amoureux, apparaît dans l’axe de son regard. La scénographie nous transporte dans cet univers nordique et le public partage intensément les douleurs de ce personnage. Si ce spectacle trouve des coproducteurs qui le fassent jouer en France  et à l’étranger, ne le manquez surtout pas.

Jean Couturier

Spectacle vu le 19 septembre à Charleville-Mézières.

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