Dance is a dirty job but somebody’s got to do it

Dance is a dirty job but somebody’s got to do it de Scali Delpeyrat.

photo.jpgLe spectacle avait obtenu le  Prix du Public au concours « Danse élargie » qui avait eu lieu en juin dernier au Théâtre de la Ville, avec 360 projets venus de 22 pays. Avec un principe simple:  le plateau conçu comme un espace expérimental.
Ce que nous donne à voir Scali Delpeyrat est un court spectacle d’une heure  avec l’actrice  Elizabeth Mazev,  et lui-même, Clément Landais à la basse électrique et à la guitare, et le danseur  Mathieu Calmemet,  où il rend hommage, avec de la danse, un peu de texte, des images projetées et de la musique bien sûr à deux mythes américains: le grand Fred Astaire qui, on le sait moins, avait aussi une sœur Adèle qui fut une remarquable danseuse  mais aussi à Michaël Jackson  qui, dit-il, est entré dans sa tête de manière définitive:   »Mon texte est entre autres, une tentative inconsciente de dire pourquoi. De montrer comment c’est son rapport à son propre corps qui a fait de lui l’emblème un peu tragique de son temps, qui en fait le génie aussi. On ne devient pas le le père de Moonwalks impunément. Michael Jackson a fait de son corps un monument dédié aux dérives industrielles du dernier quart du XXème siècle. Il a dansé toutes les maladies du siècle. C’est pourquoi il m’a inspiré ».
Il y a un grand canapé où un grand et énorme être bizarre de la même couleur que le tissu du canapé, sans visage identifiable mais aux formes humaines comme momifiées remarquablement imaginé par Sarah Lefèvre , passe par moments sur la scène, Elizabeth Mazev dit avec  Scali Delpeyrat un texte sur la danse qui est aussi et surtout une sorte d’hommage aux deux  grands danseurs américains;  Il y a aussi des extraits d’un film -il doit s’ agir d’un concours- où un chien copie les gestes de sa maîtresse, le musicien les accompagne; bref tout va bien…
Comme cela ne dure qu’une heure , on regarde sans s’ennuyer mais sans être vraiment concerné par ce qui voudrait être une création expérimentale mêlant théâtre et danse. On est un peu loin du compte , même, si,  et c’est souvent la même histoire, il y a une belle maîtrise de l’espace et  chaque artiste, chacun dans sa spécialité, fait un travail  très professionnel…
Alors à voir? A vous de juger,  mais cela quand même un petit côté bcbg  agaçant et l’on reste un peu sur sa faim.

 

Philippe du Vignal

 

Théâtre des Abbesses jusqu’au 23 septembre.


Archive pour 25 septembre, 2011

Dance is a dirty job but somebody’s got to do it

Dance is a dirty job but somebody’s got to do it de Scali Delpeyrat.

photo.jpgLe spectacle avait obtenu le  Prix du Public au concours « Danse élargie » qui avait eu lieu en juin dernier au Théâtre de la Ville, avec 360 projets venus de 22 pays. Avec un principe simple:  le plateau conçu comme un espace expérimental.
Ce que nous donne à voir Scali Delpeyrat est un court spectacle d’une heure  avec l’actrice  Elizabeth Mazev,  et lui-même, Clément Landais à la basse électrique et à la guitare, et le danseur  Mathieu Calmemet,  où il rend hommage, avec de la danse, un peu de texte, des images projetées et de la musique bien sûr à deux mythes américains: le grand Fred Astaire qui, on le sait moins, avait aussi une sœur Adèle qui fut une remarquable danseuse  mais aussi à Michaël Jackson  qui, dit-il, est entré dans sa tête de manière définitive:   »Mon texte est entre autres, une tentative inconsciente de dire pourquoi. De montrer comment c’est son rapport à son propre corps qui a fait de lui l’emblème un peu tragique de son temps, qui en fait le génie aussi. On ne devient pas le le père de Moonwalks impunément. Michael Jackson a fait de son corps un monument dédié aux dérives industrielles du dernier quart du XXème siècle. Il a dansé toutes les maladies du siècle. C’est pourquoi il m’a inspiré ».
Il y a un grand canapé où un grand et énorme être bizarre de la même couleur que le tissu du canapé, sans visage identifiable mais aux formes humaines comme momifiées remarquablement imaginé par Sarah Lefèvre , passe par moments sur la scène, Elizabeth Mazev dit avec  Scali Delpeyrat un texte sur la danse qui est aussi et surtout une sorte d’hommage aux deux  grands danseurs américains;  Il y a aussi des extraits d’un film -il doit s’ agir d’un concours- où un chien copie les gestes de sa maîtresse, le musicien les accompagne; bref tout va bien…
Comme cela ne dure qu’une heure , on regarde sans s’ennuyer mais sans être vraiment concerné par ce qui voudrait être une création expérimentale mêlant théâtre et danse. On est un peu loin du compte , même, si,  et c’est souvent la même histoire, il y a une belle maîtrise de l’espace et  chaque artiste, chacun dans sa spécialité, fait un travail  très professionnel…
Alors à voir? A vous de juger,  mais cela quand même un petit côté bcbg  agaçant et l’on reste un peu sur sa faim.

 

Philippe du Vignal

 

Théâtre des Abbesses jusqu’au 23 septembre.

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