Une nuit arabe
Une nuit arabe de Roland Schimmelpfenning, mise en scène de Claudia Stavisky
Claudia Stavisky ouvre sa dixième saison avec un diptyque de cet auteur allemand le plus joué du moment dans son pays. Une nuit arabe est présentée en alternance avec Le dragon d’or avec des intégrales les week-ends. On avait pu voir Une nuit arabe au Théâtre du Rond-Point dans une mise en scène de Frédéric Bélier Garcia, il y a quelques années, seule l’image du grand escalier nous était restée, et pour cause !
L’action se déroule en effet dans la cage d’un escalier desservant une dizaine d’étages, mais l’eau n’arrive plus en haut de l’immeuble, les personnages passent leur temps à se chercher, à compter les étages, et à demeurer coincés dans l’ascenseur, dans un rêve des mille et une nuits, ou dans un sommeil onirique.
Chacun commente minute par minute son parcours, Fatima Mansour , bloquée dehors à la porte de l’immeuble, cherche son amoureux Khalil coincé dans l’ascenseur, le concierge qui cherche à rétablir l’eau , tombe amoureux d’une belle endormie, co-locataire de Fatima, et Pierre un jeune homme se voit enfermé dans une bouteille près de tomber de l’étagère.
Malgré une distribution solide ( avec entre autres,Jean-Claude Durand, Agathe Molière et Alexandre Zambeaux) et une mise en scène correcte, cette nuit arabe n’arrive pas vraiment à séduire!
Edith Rappoport
Théâtre des Célestins, jusqu’au 16 octobre, www.celestins-lyon.org