Le passage du Cap Horn
Le Passage du cap Horn , écriture et mise en scène de Wladyslaw Znorko.
Avec le Cosmos Kolej, le public connait une belle histoire d’amour engagée au Théâtre 71 de Malakoff aux Stars du trottoir avec Der Zug en 1985, puis ,pendant un mois avec La petite Wonder, avant que la compagnie ne s’envole un moment au festival d’Avignon, au festival d’automne, puis parte pour Lyon, enfin en Irlande , avant de trouver un port d’attache à la Gare Franche, dans les quartiers Nord de Marseille.
Znorko nous a toujours émerveillés, de La Cité Cornu au Grand Meaulnes, en passant par Chveik au terminus du monde et À la gare du Coucou Suisse: il plonge très loin dans les racines poétiques de l’enfance, et ses acteurs, techniciens et musiciens complices créent avec lui un véritable univers. On l’a longtemps comparé à Tadeusz Kantor mais il s’en est détaché pour affirmer une vraie personnalité .
Znorko est fasciné par les voyages, les vieux trains tirés par des locomotives à vapeur, et, avec une ingénuité enfantine et fantasque, il crée de somptueuses images rythmées par des musiques bouleversantes grâce à une équipe d’acteurs insolites prêts à le suivre dans ses aventures les plus folles. Il a toujours conçu lui-même ses scénographies poétiques, avec de vieux objets trouvés dans les greniers, terrains d’aventures de notre enfance.
Le Passage du Cap Horn nous emmène dans le voyage de Mademoiselle Bricole, championne de gymnastique qui se voit décerner un prix par un maire bizarre flanqué d’un acolyte, son double contradicteur. Elle doit s’embarquer sur un vieux rafiot de planches branlantes pour franchir le passage du Cap Horn, mais il n’y même pas d’eau sous le radeau !
Elle accepte néanmoins ce voyage périlleux et pour l’encourager, on veut lui servir à boire mais il n’y a pas le Cacolac qu’elle réclame ! Pour la bonne soupe Royco qu’elle veut se préparer, pas d’eau non plus…. Elle parvient jusqu’aux îles Malouines, c’est la guerre, les personnages courent sur la banquise, et la mariée des glaces court un danger absolu. Les trois personnages sont interprétés à merveille par des acteurs de belle trempe: Florence Masure, Jacques Pabst, Philippe Vincenot.Ils affirment à plusieurs reprises qu’ils n’existent pas, et leur ingénuité nous emmène très loin.
Des plus jeunes enfants aux grands-parents ; tout le monde est ému, nous rions de ce voyage improbable sous les belles lumières de Richard Psourtseff, rythmé par les musiques somptueuses choisies, ou écrites par Olivier Martin.
Edith Rappoport
Graines de spectacles Maison de la Culture de Clermont-Ferrand
Théâtre Massalia de Marseille du 14 au 17 février 2012, Filature de Mulhouse les 4 et 5 avril, Centre Culturel de Hazebrouck le 10 avril, Théâtre du Beauvaisis du 17 au 20 avril et Théâtre de Lisieux les 26 et 27 avril.
Bonjour,
merci pour la correction rapide!
et longue vie au Cap Horn…
Olivier Martin.
Bonjour,
et merci pour cet article sur le passage du CAP HORN. Je me permets ce petit commentaire étant donné que je suis le créateur sonore de ce spectacle. Juste une petite correction à apporter, je ne m’appelle pas Richard Martin, mais Olivier Martin.
Il est agréable de sentir que vous avez visiblement pris autant de plaisir à voir ce « Pestacle » que nous à le fabriquer.
Bien à vous,
Olivier Martin.