Hans was Heir
Hans was Heiri de Zimmermann et Perrot
Hans was Heiri peut être traduit par « Du pareil au même ». Ce spectacle visuel, parfaitement réglé, rencontré un vrai succès public. et les cinq artistes de cirque et danseurs se livrent totalement dans une folie sincère. Dimitri de Perrot joue sa musique en direct. Une scène circulaire en position verticale tourne tel un moulin dont les ailes contiendraient quatre pièces où peuvent se mouvoir chacun des comédiens. Passé le premier effet esthétique et parfois drôle, chacun des protagonistes joue sur des variations dans la verticalité… mais ce dispositif s’épuise vite. Le reste de l’espace est occupé par des cadres de porte et des assemblages en bois, semblables à des meubles en kit, qu’utilisent les acteurs
L’ensemble du dispositif n’est utilisé que dans sa fonction première, les portes servent à entrer ou sortir! Quant aux morceaux de bois, reconstitués, ils figurent des tables! A aucun moment, le danseur ne se confronte au matériau, il l’utilise, sans rechercher des contraintes d’où pourrait survenir quelque chose de neuf, comme une poésie de l’absurde. ce que l’on ne ressent pas ici, d’où une sensation de vide. Les images de ce manège vertical ou de ce jeu à l’horizontale ne véhiculent pas de sens. Reste une performance de musiciens et d’ acteurs qu’il faut souligner.
Jean Couturier
Théâtre de la Ville; le 17 avril à Compiègne, et du 9 au 12 avril au Volcan du Havre