A louer
A louer par la compagnie Peeping Tom
Le Théâtre de la Ville semble renouer avec son passé, et le décor rappelle l’époque où c’était une salle à l’italienne qui s’appelait encore Théâtre Sarah Bernardt. De hauts pendrillons rouges ferment le plateau,et sur la scène, juste un piano, un canapé, et quelques fauteuils encore couverts de housses et un lampadaire…
Ce pourrait être le hall d’un théâtre ou d’une salle des ventes. La scénographie constitue un peu le personnage central de cette pièce de danse/théâtre. Les sept comédiens de cette compagnie belge, vont jouer avec ces éléments de décor et y révéler d’autres espaces. Tout est fait pour qu’il perde son sens initial.
”Follow me”: l’ordre est plusieurs fois répété mais il n’est pas facile de suivre ces personnages et l’on s’ennuie assez vite malgré de très beaux moments. A signaler: deux danseurs coréens qui possèdent une gestuelle exceptionnelle. Et la lumière transforme le lieu en un tableau d’Edward Hopper.
Et c’est à un théâtre d’images de l’inconscient, avec un texte qui participe plutôt de l’accessoire mais avec une bande-son très présente. que nous sommes en fait conviés. On se souviendra sans doute du moment magique à la fin du spectacle, quand un comédien reprend au piano Wild is the wind de Nina Simone, juste avant que l’ensemble du groupe ne se fige dans cet espace qui retrouve alors toute la force visuelle et évocatrice d’une peinture.
Jean Couturier
Théâtre de la Ville jusqu’au 2 juin
Bonjour,
Je me permet de vous présenter une nouvelle plateforme éditoriale et culturelle http://www.lestrabiques.com.
Le but de LeStrabiques magazine est de créer un réseau de bloggeur français et anglais pour divulguer la culture moderne, en respectant les articles, les auteurs et les liens aux blogs.
Je vous joins ici le concept et je vous invite à me contacter pour plusieurs informations.
danila.luppino@lestrabiques.com
Dans l’attente, je vus souhaite une bonne journée.
Cordialement,
Danila Luppino
Le concept:
« LeStrabiques » édition est un groupe d’agitateurs culturels qui s’appuie sur les anomalies de la perception dans le but de donner une vision latérale sur les phénomènes culturels.
Son activité envisage une mise en valeur des « déformations » du milieu culturel à travers un réseau sélectionné de professionnels et ses lecteurs, en mettant en valeur des regards que le préjugé culturel veut comme erronés et en cherchant de rendre la culture accessible et digeste à un public, le plus vaste possible.
Fondé sur les principes de l’action et de l’interaction, l’objet éditorial Les Strabiques ne veut pas se réduire à une proposition de contenus mais plutôt s’épanouir à une véritable mobilisation du regard sur la culture.
S’agissant d’un projet qui tend à évoluer dans une direction collaborative et d’interférence réciproque entre les acteurs du milieu culturel (le professionnel, la rédaction et le blogguers) et son public (les lecteures), LeStrabiques considère la pratique éditoriale comme une activité partagée.
Lorsqu’il intervient à un moment de saturation de la scène éditoriale, en adoptant le strabisme comme paradigme, Les Strabiques cherche à mettre en place une vision ouverte à plusieurs perspectives et plusieurs registres simultanément. A partir de ces suggestions, l’activité de Les Strabiques envisage une mise en valeur des déformations, des interstices et des latéralités du milieu culturel à travers la pratique des regards que le préjugé culturel veut comme erronés.
Cette plateforme éditoriale ressemble une équipe nomade de figures indépendantes – traversées par une passion commune et avec des rythmes accordés – qui vise un objectif de réappropriation de la création contemporaine et de ses instruments. Les Strabiques se pense donc comme une partition générale, dynamique qui doit être manipulée en permanence, pour atteindre un point d’indécidabilité où il devient impossible de distinguer l’auteur de ses interprètes.