La fille qui danse

La fille qui danse, All of me, Ginger Jive. 


Voici un instant magique comme on  peut en connaître au  Festival d’Avignon, avec ce triptyque de danse présenté tôt le matin dans un beau lieu du off. La Fille qui danse,  chorégraphie de Daniel Dobbels,  suit la narration du texte d’Alain Fleischer sans l’illustrer. Un geste juste, une fluidité du mouvement toute en retenue, caractérise le solo de Carole Quettier qui nous emporte dans un récit d’une grande intelligence.
Avec Hall of me,  le public suit des variations de Mélanie Giffard sur les partitions musicales d’un même standard de jazz et une chorégraphie d’Herman Diephuis. Elle  donne à voir à la fois un solo de danse et un jeu d’actrice. Le corps qui ondule au rythme des musiques et le visage de  la danseuse exprime différents états d’émotion de la vie d’une femme dans toute sa complexité, non sans un certain humour.
C’est le duo Ginger Jive qui termine ce spectacle de 90 minutes. Raphaëlle Delaunay ,ancienne danseuse d’Alain Platel et de Pina Bausch, fait la chorégraphie et danse avec Asha Thomas sur, là encore, plusieurs  standards de Jazz. Tantôt en duo ,tantôt en solo, les deux danseuses se cherchent, s’opposent, sur  une partition légère qui résonne dans nos sens  en cette fin de matinée.
Le spectacle est de la tenue de ceux du festival in avec  son  programme  Le vif du sujet. Allez découvrir ces trois pièces: c’est un vrai et bon moment de plaisir.

 

Jean Couturier

Festival d’Avignon La parenthèse-Espace jardin à 10 h jusqu’au 22 juillet.

 

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