La face cachée de la lune

La Face cachée de la lune,  spectacle-concert conçu par Thierry Balasse synthétiseurs: Laurent Dailleau, Yannick Boudruche, chant: Élisabeth Gilly, Eric Groleau, batterie:  Éric Löhrer, guitare:  Cécile Maisonhaute, piano:  Julien Padovani, claviers et guitare basse: Olivier Lété.

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© Thibault Walter

Nous voici transportés en 1973, dans le studio d’Abbey road où les Pink Floyd enregistrèrent leur album culte The Dark Side of the Moon (La Face cachée de la Lune). Le spectacle  ne reconstitue pas le fameux studio, mais révèle la cuisine des sons inventés par le groupe pop et que les musiciens ne pouvaient pas tous jouer en live. De ce fait,  ils utilisaient alors des bandes play-back (elles-mêmes pas toujours fiables, et l’un de leurs premiers concerts avait  dû être annulé suite à une panne de magnétophone).
Aujourd’hui, la technologie numérique et certains nouveaux outils analogiques permettent de les produire en direct. Il n’est pas question ici de rejouer un concert des Pink Floyd mais de faire voir et entendre le processus de création à l’œuvre. La scène du théâtre devient un espace d’expérimentation, flanqué d’enceintes et occupé par des instruments d’époque ( Synthi A, Minimoog, cabine Leslie, chambres d’écho et chambres de réverbération à ressorts).
Une zone est consacrée au travail de création sonore, de restitution des voix, de synthèse. Une autre est dédiée aux percussions et aux bruitages. Une autre zone enfin aux instruments mélodiques, piano acoustique, orgues, guitares. De nombreux réveils, une horloge et une caisse enregistreuse viennent agrémenter  les bruitages… Deux écrans révèlent les manipulations effectuées en direct par les musiciens sur les instruments. Le public découvre les gestes de recherche et les outils de création  mais aussi  les sonorités des seventies. 80 minutes  de concert contre 45 minutes pour les deux faces du disque:  c’est dire combien les musiciens vont loin dans l’exploration du champ sonore des Pink Floyd et développent les parties expérimentales de cette musique foisonnante qui était  la 
pionnière d’un genre nouveau.

A l’issue du spectacle, Thierry Balasse, maître d’œuvre de ce projet au long cours raconte comment, avec les musiciens, il a reconstitué les sons des Floyd après des heures et des heures d’écoute, et une quête patiente du matériel idoine.  Après le spectacle, Thierry Balasse a pris le temps de répondre  aux nombreuses questions d’un public conquis par cette démarche singulière..
Un spectacle à ne pas manquer.

Mireille Davidovici.

Spectacle vu en décembre au Théâtre de la Cité Internationale à Paris et au Théâtre du Kremlin-Bicètre le 11 janvier ;  Scène nationale de Mâcon le 15 janvier; scène nationale d’Angoulème les 18 et 19 janvier;  Théâtre de Cormeilles le  26 janvier; Théâtre de la Passerelle le 5 février, scène nationale  de Gap les 12 et 13 mars; Théâtre national de Bretagne à  Rennes le 12 avril;  La Filature, scène nationale de Mulhouse le 23 avril;  La Barbacane, Théâtre de Beynes (78) le 7 mai; Le Volcan, scène nationale du Havre 21 et 22 mai;  Odyssud à Blagnac.
compagnie Inouïe : http://inouie94.free.fr/

 

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