Touchée par les fées

 

Touchée par les fées de Marie Despleschin, mise en scène de Thierry Thieu Niang. 

Ariane Ascaride avait répondu à une commande de la SACD  pour le Festival d’Avignon 2010 pour Les Sujets à vif dans la petite cour du lycée Saint-Joseph. Puis, à la demande de Philippe Mourrat et de Christine Chalas qui avaient vu cette première ébauche, elle a remis le fer à l’ouvrage avec Marie Desplechin et Thierry Thieu Niang pour élaborer un spectacle plus long.
Elle entre en scène  en  combinaison rouge, ses longs cheveux flottant sur ses épaules,  et s’étonne de l’incongruité de la commande: « Quel rôle avez-vous rêvé d’interpréter ? ».Elle fait le tour de ses rêves impossibles comme  jouer La Dame aux camélias… et tant d’autres.
Ariane Ascaride revient aussi à son enfance à Marseille, entre une mère muette devant un mari infidèle, représentant chez L’Oréal et  par ailleurs, père  passionné de théâtre amateur qui envoyait  ses enfants sur scène. Des rôles, elle en a joué depuis sa tendre enfance, avant d’entrer au Conservatoire National, d’épouser Robert Guédiguian et de tourner avec lui.
Elle est naïve, tendre et drôle, avec parfois, un brin d’accent marseillais qui lui revient, dans ce savoureux solo, qu’il n’était  pour autant pas nécessaire de rallonger…
Mais Ariane Ascaride donne ici un récit plus savoureux de son enfance que son frère Pierre, dans Inutile de tuer son père, le monde s’en charge, qu’elle avait mis en scène, il y a une dizaine d’années….

Edith Rappoport

Maison des Métallos jusqu’au 24 février T: 01-48-05-88-27
Autour du spectacle, films: Les neiges du Kilimandjaro le 16 février à 17 h et  La Ville est tranquille le 17 février à 17 h de Robert Guediguian
Ceux qui aiment la France d’Ariane Ascaride le 22 février à 14 h 30
et le dimanche 24 février à 17 h 30.

 


2 commentaires

  1. Rémi dit :

    je n’ai pas du tout été séduit par ce spectacle, le texte est creux et pétri de banalités (les comédiens sont des passeurs …) Ariane Ascaride surjoue, elle ne nous accroche avec rien, et on est dans un spectacle qui se veut une petite forme (mais il faut voir les Lumières !).Une fois de plus on voit le fossé qui sépare le cinéma (ou je la trouve toujours parfaite) et le théâtre qui sont deux métiers différents.
    Rémi S.

  2. Karine dit :

    Ariane Ascaride est au théâtre ce qu’est Florence Foster Jenkins à l’opera : la castafiore !

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