Bobby Fisher vit à Pasadena

 

Bobby Fischer vit à Pasadena de Lars Norén, mise en scène de Philippe Baronnet

 Philippe Baronnet avait mis en scène deux textes de Danil Harms, avant de devenir comédien permanent au Théâtre de Sartrouville, aux côtés de Laurent Fréchuret. Ce  drame familial  qu’il a campé dans un vaste salon où les premiers rangs de spectateurs sont assis  sur des canapés, et donc intégrés au nœud de vipères.
Les parents et leurs deux enfants adultes reviennent d’une soirée au théâtre. Thomas, sort d’un long séjour en clinique psychiatrique et Ellen attend debout sur le pas de la porte, les bras chargés de fleurs blanches.  Gunnel, la mère, en robe du soir se vante de la santé rétablie de leur fils: c’est décidé, il ne retournera pas en clinique. Ils essayent de ressembler à une famille normale qui prend un repas.

Mais très vite, on s’aperçoit que Thomas est loin d’être guéri et qu’Ellen, alcoolique, essaye d’oublier la mort de sa fille à deux  ans. La mère, qui monopolise la parole entre deux éclats étranges de son fils, boit elle aussi en cachette pour oublier que son mari ne la touche plus depuis des années.

Quand elle est allée se coucher, le père et la fille se retrouvent dans la nuit pour un douloureux retour sur le passé. Au petit matin, on peut contempler les ruines de ette famille en pyjama! Samuel Churin (le père) et Elya Birman (le fils) sont particulièrement justes. Comme Nine de Montal, la mère qui joue les grandes dames insupportables.  On est heureux de se retrouver à l’air libre en sortant…

Edith Rappoport

Théâtre de la Tempête jusqu’au 27 octobre. T. : 01 43 28 36 36

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Archive pour 19 octobre, 2013

Bobby Fisher vit à Pasadena

 

Bobby Fischer vit à Pasadena de Lars Norén, mise en scène de Philippe Baronnet

 Philippe Baronnet avait mis en scène deux textes de Danil Harms, avant de devenir comédien permanent au Théâtre de Sartrouville, aux côtés de Laurent Fréchuret. Ce  drame familial  qu’il a campé dans un vaste salon où les premiers rangs de spectateurs sont assis  sur des canapés, et donc intégrés au nœud de vipères.
Les parents et leurs deux enfants adultes reviennent d’une soirée au théâtre. Thomas, sort d’un long séjour en clinique psychiatrique et Ellen attend debout sur le pas de la porte, les bras chargés de fleurs blanches.  Gunnel, la mère, en robe du soir se vante de la santé rétablie de leur fils: c’est décidé, il ne retournera pas en clinique. Ils essayent de ressembler à une famille normale qui prend un repas.

Mais très vite, on s’aperçoit que Thomas est loin d’être guéri et qu’Ellen, alcoolique, essaye d’oublier la mort de sa fille à deux  ans. La mère, qui monopolise la parole entre deux éclats étranges de son fils, boit elle aussi en cachette pour oublier que son mari ne la touche plus depuis des années.

Quand elle est allée se coucher, le père et la fille se retrouvent dans la nuit pour un douloureux retour sur le passé. Au petit matin, on peut contempler les ruines de ette famille en pyjama! Samuel Churin (le père) et Elya Birman (le fils) sont particulièrement justes. Comme Nine de Montal, la mère qui joue les grandes dames insupportables.  On est heureux de se retrouver à l’air libre en sortant…

Edith Rappoport

Théâtre de la Tempête jusqu’au 27 octobre. T. : 01 43 28 36 36

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