SHE par Rihoko Sato

SHE, interprétation de Rihoko Sato, direction artistique de Saburo Teshigawara

 

photosheeMoment unique à la Maison de la Culture du Japon: un solo d’une grande intensité émotionnelle. «Si le cycle de la vie ne se répétait pas, SHE souffrirait-elle de ne pas mourir plusieurs fois? Cette pente abrupte, la monterait-elle, ou la descendrait-elle? Éprouverait-elle de la peine, ou de la joie,  à la gravir? Serait-elle grisée par la descente, ou effrayée à l’idée d’une chute?» dit Saburo Teshigawara, de son interprète (qui est aussi son assistante et  qui collabore avec lui depuis 1996.
Il a créé sa compagnie Karas (Corbeau) en 1985, et est respecté dans le monde entier pour son talent,  en particulier à l’Opéra de Paris, où il a réalisé un spectacle cette saison. Artiste complet, il est à la fois chorégraphe, dessinateur, costumier, scénographe et créateur des lumières.
Rihoko Sato, elle, a suivi une formation de gymnaste, et a reçu plusieurs prix de danse ; elle dit de Saburo Teshigawara : «Sa danse est unique, incomparable. Sa méthode nous enseigne qu’avant de danser, il faut d’abord revenir à un point important: ressentir son corps et l’environnement où il se trouve. À partir de là, il propose une technique qui permet à chacun de questionner son corps et d’inventer des mouvements d’une grande nouveauté».
La réussite de ce solo fascinant, où existe une part d’improvisation, tient d’abord aux déplacements de la danseuse:  lents ou d’une vivacité animale, mais aussi à des éclairages  très mouvants
d’une grande précision et remarquables par les multiples propositions qu’ils offrent au corps de l’artiste sur le plateau nu, (la danseuse et les lumières semblent se fondre dans un acte amoureux), sur des musiques contemporaine  ou  classiques choisies par le chorégraphe. Il y a, entre autres, celle de Georges Delerue  pour  Le Mépris de Jean-Luc Godard, où le narrateur,  à propos du cinéma, cite le critique André Bazin,. «Il substitue, dit-il,  à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs».
Remarque qui  convient parfaitement à ce solo d’une beauté sensuelle totale…

 

Jean Couturier

Maison de la Culture du Japon du 7 au 9 mai; un autre spectacle de Saburo Teshigawara DAH-DAH-SKO-DAH-DAH sera joué au Théâtre National de Chaillot du 13 au 16 mai. 


Archive pour 10 mai, 2014

SHE par Rihoko Sato

SHE, interprétation de Rihoko Sato, direction artistique de Saburo Teshigawara

 

photosheeMoment unique à la Maison de la Culture du Japon: un solo d’une grande intensité émotionnelle. «Si le cycle de la vie ne se répétait pas, SHE souffrirait-elle de ne pas mourir plusieurs fois? Cette pente abrupte, la monterait-elle, ou la descendrait-elle? Éprouverait-elle de la peine, ou de la joie,  à la gravir? Serait-elle grisée par la descente, ou effrayée à l’idée d’une chute?» dit Saburo Teshigawara, de son interprète (qui est aussi son assistante et  qui collabore avec lui depuis 1996.
Il a créé sa compagnie Karas (Corbeau) en 1985, et est respecté dans le monde entier pour son talent,  en particulier à l’Opéra de Paris, où il a réalisé un spectacle cette saison. Artiste complet, il est à la fois chorégraphe, dessinateur, costumier, scénographe et créateur des lumières.
Rihoko Sato, elle, a suivi une formation de gymnaste, et a reçu plusieurs prix de danse ; elle dit de Saburo Teshigawara : «Sa danse est unique, incomparable. Sa méthode nous enseigne qu’avant de danser, il faut d’abord revenir à un point important: ressentir son corps et l’environnement où il se trouve. À partir de là, il propose une technique qui permet à chacun de questionner son corps et d’inventer des mouvements d’une grande nouveauté».
La réussite de ce solo fascinant, où existe une part d’improvisation, tient d’abord aux déplacements de la danseuse:  lents ou d’une vivacité animale, mais aussi à des éclairages  très mouvants
d’une grande précision et remarquables par les multiples propositions qu’ils offrent au corps de l’artiste sur le plateau nu, (la danseuse et les lumières semblent se fondre dans un acte amoureux), sur des musiques contemporaine  ou  classiques choisies par le chorégraphe. Il y a, entre autres, celle de Georges Delerue  pour  Le Mépris de Jean-Luc Godard, où le narrateur,  à propos du cinéma, cite le critique André Bazin,. «Il substitue, dit-il,  à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs».
Remarque qui  convient parfaitement à ce solo d’une beauté sensuelle totale…

 

Jean Couturier

Maison de la Culture du Japon du 7 au 9 mai; un autre spectacle de Saburo Teshigawara DAH-DAH-SKO-DAH-DAH sera joué au Théâtre National de Chaillot du 13 au 16 mai. 

DAROU L ISLAM |
ENSEMBLE ET DROIT |
Faut-il considérer internet... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Le blogue a Voliere
| Cévennes : Chantiers 2013
| Centenaire de l'Ecole Privé...