Fever à la vie à la mort
Fever à la vie à la mort, texte et mise en scène d’Attilio Sandro Palese, musique de DJ Eagle
Ancien élève du conservatoire d’Art dramatique de Lausanne en 1997, Attilio Sandro Palese a joué sous la direction de Benno Besson, Gérard Desarthe,…A 45 ans,il a monté Hot house d’Harold Pinter, Le Bouc de Rainer Werner Fassbinder, et écrit plusieurs pièces dont Nobody dies in dreamland, Teenfactory . « Je crois, dit-il, qu’il y a une part de magie et de spiritualité dans l’Art. L’Art est le fruit de l’intuition et de l’observation du monde, des gens et des choses. L’Art est la résonance de la totalité de notre psychisme, lorsque celui-ci observe librement le monde. c’est le vide qui observe le vide. c’est l’amour».
Dans Fever à la vie à la mort, nous sommes dans les années 70 à Brooklyn, où une bande de jeunes mâles roulent des mécaniques devant deux filles qui sont à leurs pieds et qui rêvent d’être sélectionnées pour le concours de danse du samedi soir. Bobby, Vince, Eugène et Tony, le meilleur danseur et le préféré de ces dames, traversent le plateau sur une grille qui fait penser à celle fameuse de West side story, et changent sans cesse de chemise largement ouverte sur leurs pectoraux et leurs chaînettes.
Les deux jeunes femmes sont, elles, traitées, avec la dernière brutalité, comme des prostituées dont elles acceptent d’endosser le rôle. On assiste même à un scène de fellation suggestive devant un public de très jeunes adolescents.
Malgré des acteurs dynamiques, le spectacle a de la peine à décoller, en dépit d’ un public enthousiaste. Et il est loin de valoir Je suis du Théâtre KNAM de Komsomolsk-sur-Amour, écrit sur un thème voisin et accueilli aussi la saison dernière au Poche, dans le cadre de Territoires en écritures.
Le Poche de Genève jusqu’au 3 octobre. T: +41 22 310 37 59