Pour entrer dans 2015

 

   Chers lecteurs,

  Vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire; grâce à vous, Le Théâtre du Blog, en excellente santé, a reçu,  en octobre, 49.000 visites sur le site en général et 60.000 visites concernant chacune un spectacle.
Toute notre équipe vous en remercie et continuera à vous rendre compte de l’actualité théâtrale. Nous vous souhaitons d’excellents spectacles pour cette nouvelle année.
Pour entrer en 2015, voici douze des toujours formidables et si merveilleusement caustiques Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio (Robert Laffont); nous en avons choisi une pour chaque mois de l’année, sur le théâtre, les acteurs, le cirque, la musique, la photo…

Philippe du Vignal

 

bathoIl y a certains décors de théâtre qui pourraient très bien servir pour les sans-abri.

Si les gens sortent au théâtre, c’est pour aller au restaurant après.

Le plus bel instrument de musique, c’est la voix humaine, et surtout, tu peux bouffer avec.

Mozart, il est mort dans la misère, les mecs du rap, il sont moins cons.

La photographie fixe l’instant présent pour en faire du passé, c’est malin!

Au théâtre aussi, un jour, t’en auras du pop-corn à manger.

Le cirque de Pékin, il en aura usé des femmes-caoutchouc!

On n’en a plus des grands journalistes comme Shakespeare.

Au moins, au théâtre, les acteurs ne sont pas aplatis sur le mur.

Le coq chante et le tigre répond, c’est comme ça quand un cirque s’arrête dans la campagne.

Quand on fait du théâtre, c’est le soir qu’on parle.

La musique classique, c’est rien que de la vieille musique moderne.

Les animaux qui jouent plus dans les films, finissent dans les fermes à la campagne, alors que les vieux comédiens à la retraite, on les laisse crever en banlieue.


Archive pour 29 décembre, 2014

Comment va le monde? Arnaud Anckaert

Comment va le monde? écriture et conception d’Arnaud Anckaert et Didier Cousin, à partir des cahiers de bord de Capucine Lange

 

DSC03037 « En 1999, nous sortions de l’école de Théâtre Lassaad à Bruxelles, qui enseigne la méthode Lecoq. Diplôme en poche, c’est bien beau.. Quelles questions se poser ? Quels choix faire ? Quels modèles rejeter ou adopter « se demandaient Arnaud Anckaert et sa compagne Capucine Lange. Ils décident alors de se lancer avec enthousiasme et ténacité dans un voyage en Europe, pour voir en continu, comment on fait du théâtre ailleurs qu’en France. Et dans quinze pays : Suisse, Slovénie, Pologne : patrie de ces deux monuments exemplaires du théâtre du vingtième siècle que furent Jerzy Grotowski et Tadeusz Kantor, récemment mais déjà disparus à l’époque mais aussi Allemagne, Finlande, etc…. Ils écrivent quelques centaines de lettres qui devaient être convaincantes puisqu’ils reçoivent  quarante réponses positives. Pas mal !
 Et les voilà partis dans une camionnette retapée pour y loger, filmant rencontres, répétitions, prenant des tonnes de notes sur ce voyage initiatique. Ils sont reçus partout avec générosité, et souvent logés, par une trentaine de directeurs de théâtres ou de compagnies…
  C’est tout cela que raconte une heure durant Arnaud Anckaert, remarquable metteur en scène d’Orphelins de Dennis Kelly et de Constellations de Nick Payne* (voir Le Théâtre du Blog). Dans Comment va le monde, il est acteur, lit ces carnets de bord, commente une rencontre ou un tel ou tel événement de ce voyage/pèlerinage initiatique, introduit une des petites séquences vidéo tournées caméra à la main, un peu gauche mais très émouvante.
Il est là, solide, simple mais passionnant conférencier mais reste très pudique. Il il sait créer une complicité évidente avec le public de khâgneux, fascinés par ce qu’il raconte de cette épreuve artistique et humaine qu’a vécu ce couple une année durant.
 Et c’est long, un an d’errance volontaire! Même bien programmée et singulièrement enrichissante pour les deux élèves-comédiens qu’ils étaient encore… Il raconte qu’il se retrouvera seule après qu’elle ait finie par  craquer, avant d’aller rejoindre une amie en Angleterre. Même si le couple s’est ensuite retrouvé. Vérité, semi-vérité teintée de romanesque? On ne le saura jamais mais qu’importe…
  En tout cas, cette petite forme, comme disait Antoine Vitez, à la fois conférence/monologue/confidence de quelque soixante minutes fonctionne très bien. Du moins, jusqu’à l’arrivée, dans les dernières minutes de Capucine Lange, comme pour dire qu’elle existe bien et qu’il ne faut pas l’oublier. Dommage ! Cette irruption d’un dialogue sonne un peu faux et casse cette connivence qu’Arnaud Anckaert avait réussi à établir avec son public.
  Que ce dérapage dramaturgique ne vous empêche surtout pas d’y aller voir si Comment va le monde ? passe près de chez vous…

Philippe du Vignal

Spectacle vu à la Ferme d’en haut à Villeneuve-d’Asq le 13 décembre.

Orphelins de Dennis Kelly, les 8 et 9 janvier au Phénix – Scène Nationale de Valenciennes ; le 13 janvier,Théâtre de Saint-Lô ; le 27 janvier ABC, Dijon et le 30 Théâtre de la Tête Noire, Saran (Loiret). Et en Suisse, le 16 janvier, Théâtre de Valère, Sion : les 18 et 19 janvier, Théâtre Palace, Bienne ; le  20 janvier, Théâtre de Vevey ; les 22 janvier Théâtre Benno Besson, Yverdon les Bains ; les 24 et 25 janvier, Théâtre Equilibre Nuithonie, Villars-sur-Glânes; le 3 février, Espace Jéliote, Scène Conventionnée d’ Oloron Ste Marie ; le 10 janvier, Théâtre de Brétigny – Scène Conventionnée du Val d’Orge.
Constellations de Nick Payne le 19 février Le Manège – Scène Nationale Mons/Maubeuge, à Jeumont et le 24 février Maison de la Culture de Tournai, Belgique.

 

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