Jusqu’au bout du monde
Biennale internationale des arts de la marionnette:
Jusqu’au bout du monde mise en scène de Mark Arends
La Biennale de la marionnette en Île-de-France a donné son coup d’envoi. Avec un programme varié, pour tous les publics. Parmi les neuf lieux où se déroulent quelque vingt-huit spectacles, la Maison des Métallos ouvre la bal, et reçoit notamment Jusqu’au bout du monde par Make Mend and do Company, un collectif qui imagine des spectacles « innovants », comprendre: tournés vers l’écologie.
Le public s’installe dans la pénombre: l’électricité nécessaire aux éclairages est fournie… par les comédiens qui pédalent. La narratrice, perchée sur sa selle de vélo, raconte comment une petite fille, à la poursuite d’un oisillon, découvre une île constituée de déchets au milieu de l’océan.
Cet argument simple, voire simpliste, est illustré d’un petit film d’animation aux dessins naïfs, sur lequel sont projetés, en surimpression, des silhouettes découpées et des objets animés. Un travail astucieux dont l’originalité tient au parti pris » zéro carbone », et au zèle déployé par l’équipe à pédaler pendant trois quarts d’heure, avec les mains et les pieds, pour la plus grande joies des enfants qui sont invités à les rejoindre.
Mireille Davidovici
Le Mouffetard, rue Mouffetard 75005 Paris, jusqu’au 20 mai. T: 01 84 79 44 44 – www.lemouffetard.com