Duncan Chisholm

Festival Interceltique de Lorient :

Duncan Chisholm

(C)Somhairle MacDonald

(C)Somhairle MacDonald

 Habitué des scènes du Royaume-Uni, d’Europe et des Etats-Unis, avec sa rigueur et son sourire franc, Duncan Chisholm,  a, au  F.I.L., maintes fois eu l’occasion de jouer avec son groupe de rock celtique Wolfstone et avec celui de Julie Fowli. Originaire d’Inverness (Highlands),  on le considère comme l’un des grands solistes   au violon (ou « fiddle ») d’Écosse.
Duncan Chilshom est accompagné par de brillants instrumentistes aux guitares, violons, violoncelle et piano, et par Jarlath Henderson aux « uillean pipes » et à la flûte traversière, Patsy Reid, à l’alto et au piano.
Cet ensemble de cordes et cuivres donne une couleur profonde à ses douces mélodies  et privilégie des sonorités variant à l’infini, autour de la prestation à la fois précise et précieuse du « fiddle » de Duncan Chisholm qui fait se succéder les traditionnels écossais
« reel » et gigue, à des compositions personnelles, dont la teneur poétique ouvre largement au souffle des Highlands.

Le violoniste,  en véritable montagnard de cette contrée écossaise, joue de la musique traditionnelle depuis l’âge de huit ans, et donne à entendre à un public fervent des extraits de sa trilogie Strathglass qui regroupe ses derniers albums, dont le dernier, Affric, (2012) fait référence aux paysages d’où son clan est natif depuis sept cents ans, non loin d’Inverness.

Nul besoin de mots pour dire l’indicible beauté du ciel et de la terre,des montagnes et fleuves, aux couleurs changeantes. Les sortilèges de sa musique instrumentale vont droit à l’imagination, et les moindres plaintes et gémissements des cordes de Duncan Chisholm touchent le cœur du public très attentif de ce déferlement de vagues inventives et sensuelles roulant sur les crêtes de l’imaginaire. Douleur des âmes,  joie et fantaisie des jours qui emportent la vie, sont au rendez-vous de ces noces fastes, aux  sonorités musicales.

Les Highlands, symbole de la Nature,   avec leurs formidables paysages épiques et se déploient comme des fresques ancestrales déroulées  par-delà les siècles, ont élu domicile pour un soir, à l’Espace Marine.
Le maître de cérémonie qu’est ce joueur exceptionnel de « fiddle », comme un des musiciens de Brême selon le conte des frères Grimm mais à sa façon, emporte, longtemps après le spectacle, un public fasciné.

Il avoue que jouer à six sur la scène est un bonheur pour ses musiciens et lui, car chacun y va de sa note singulière pour raconter une histoire que le public se réapproprie à sa manière et qui lui permet d’atteindre l’universel: un pari artistique élevé mais magnifiquement tenu.
Avant cette réussite musicale,  il y avait, en première partie, CherryGrove, un groupe de musique traditionnelle et contemporaine, dont le violon et l’accordéon ont donné à cette soirée exceptionnelle, un rythme festif et enlevé…

Véronique Hotte

 

Espace Marine, le 9 août.

 

 

 

 

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