Ismène, de Yannis Ritsos, conception de Marianne Pousseur et Enrico Bagnoli

 

La Trilogie des éléments :  

Ismène , conception de Marianne Pousseur et Enrico Bagnoli, musique de Georges Aperghis, mise en scène d’Enrico Bagnoli.

 Trois spectacles: Ismène, Phèdre, Ajax sont consacrés par Marianne Pousseur et Enrico Bagnoli à Yannis Ritsos. L’écrivain grec (1909-1990) a revisité la mythologie de son pays, avec La Quatrième Dimension, un recueil de dix-sept courts poèmes. La Trilogie des éléments a vu le jour avec Ismène, en 2008. Complice depuis des années de Marianne Pousseur, Georges Aperghis, dit-elle, « a souhaité écrire pour nous, une partition pour voix seule, une longue monodie sans instruments, canalisant ainsi toute l’attention sur un seul corps, une seule voix.»  Il a mis en voix des bribes du texte en version originale, relayés par un récitatif en français. Le récit d’Ismène se tisse en deux langues, l’une chantée, l’autre plus prosaïque.

Seule survivante  de la tragédie des Labdacides, Ismène, princesse de Thèbes, reçoit, dans son palais déserté, un jeune officier, venu lui rendre hommage de la part de son père, fermier de la famille. «Le Sphinx de pierre à l’entrée de Thèbes, ne pose plus de questions», dit-elle. Elle n’a plus vingt ans non plus mais cette visite ravive ses souvenirs où se mêlent la légèreté de la jeunesse et la sanglante tragédie familiale, et réveille sa sensualité : «Dans ce corps amolli, une chose demeure intacte, le désir».

Contrairement à Antigone, elle se sent habitée par une féminité désirante: «Ma sœur croyait tout régler avec ses : “Il faut, il faut pas“. J’avais pitié d’elle. (…) Ma sœur, c’est comme si elle avait honte d’être une femme». Revanche, de celle qui est restée dans l’ombre sur l’héroïne Antigone ? Au-delà de la légende, c’est le militant antifasciste Yannis Ritsos qui pose la question, toujours actuelle du pouvoir, de la tyrannie, de la résistance.

 Seule en scène, le corps enduit d’argile blanche comme une sorte de deuxième peau, Marianne Pousseur s’empare de ce monologue adressé à un personnage muet. Le poème évoque les odeurs, lumières, pépiements d’oiseaux et travaux de la campagne… Au français, fait écho le grec, d’abord susurré, puis chanté. A cet entrelacs, s’ajoutent des effets sonores comme réverbérations et distorsions acoustiques.

Une scénographie sophistiquée avec jeux d’ombres et lumières accompagne cette «tentative  théâtrale de transposer le trouble et le déclenchement imaginaire suscités par la lecture du texte de Yannis Ritsos». L’eau qui suinte des projecteurs s’égoutte sur le sol mouillé devenu par le truchement de savants éclairages, à la fois miroir, fontaine et marécage. Elle tapisse le plateau et se conjugue avec le feu, l’air et la terre. Une brume rasante se lève dans le clair-obscur, et des poignées de terre jetées rageusement déclenchent une tempête en miniature.

 Le jeu remarquable de Marianne Pousseur, grimée en femme mûre, sa présence physique, la densité de son récit et de son chant tout en écarts de tonalités, la texture poétique qu’elle porte à son apogée, sont parasités par trop d’effets artificiels de mise en scène. Dommage. Parfois d’une réelle beauté plastique, ces artifices peinent, par leur accumulation, à installer ce qu’ils cherchent à créer. On eut aimé plus de simplicité…

Mais les amateurs de poésie et de musique contemporaines trouveront leur compte dans la  performance de l’actrice-chanteuse et dans quelques images fascinantes qui l’accompagnent. Sans compter le plaisir de (re)découvrir celui que Louis Aragon qualifiait de «plus grand poète vivant». 

 Mireille Davidovici

Athénée Théâtre Louis-Jouvet 7 rue Boudreau 75009 Paris IXème. T. : 01 53 05 19 19 Ismène  du 3 au 6 mai, Phèdre du 10 au 13 mai, et Ajax du 17 au 20 mai.
www. athenee-theatre.com

Ismène, précédé de Le mur dans le miroir, traduction française de Dominique Grandmont est publié aux éditions Gallimard.

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Archive pour 4 mai, 2017

Après la répétition d’Ingmar Bergman

 

Après la répétition d’Ingmar Bergman, mise en scène de Nicolas Liautard

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©Robert Deprofil

Quand nous entrons dans la salle, un fatras de matériel audio et vidéo laisse percevoir les voix étranges des interprètes sorties de baffles acoustiques, accessoires secs mais soudain pourvus d’une âme. Le plateau baigne d’abord dans l’ombre, habité par ces outils techniques qui sont éclairés alternativement, selon des échanges chuchotés et consentis. Le studio d’enregistrement-radio libère et fait danser les voix d’êtres invisibles.

Heureusement, les locuteurs s’engagent enfin sur scène. Bruits en coulisses: une comédienne-théâtre dans le théâtre-joue une  comédienne qui vient rejoindre un metteur en scène, resté seul  sur la scène déserte, un verre de café à la main, et qu’elle vient de quitter après la répétition.
Pour Nicolas Liautard, ce qui se passe sur le plateau est « ob-scène », au sens étymologique du terme,  soit une séance de répétition qui n’est pas un spectacle et propice aux confidences. Ainsi, le metteur en scène Henrik Vogler, plongé dans ses pensées, est surpris par le retour d’Anna Egerman, une jeune actrice passionnée qui engage la conversation. Il a été autrefois l’amant de sa mère, Rakel Egerman, un père possible pour elle…

Anna va lui révéler la haine qu’elle porte à cette mère aujourd’hui disparue et qui jouait exactement le rôle qu’elle a aujourd’hui dans Le Songe d’August Strindberg.  Mais elle éprouve des difficultés  à préparer ce rôle : « Je ne crois pas que tu aies confiance en moi. » L’homme de théâtre tente de la rassurer. Surgit alors, contre toute réalité, la mère défunte d’Anna, elle-même actrice, rongée par l’alcool et la passion qu’elle éprouvait pour Henrik Vogler. Elle lui parle et lui demande protection et amour mais Anna, elle, s’est évanouie ! A onze ans d’intervalle, la comédienne plus âgée, vient aussi reprocher à Henrik Vogler l’insignifiance des rôles qu’il lui confiait. D’abord en colère, le metteur en scène lui avoue qu’elle n’a jamais cessé d’occuper ses pensées.

La figure disparue, une fois partie, la joute amoureuse reprend entre la fille et l’ancien amant de sa mère, entre illusion, mensonge, charme et manipulation…Les comédiennes ont un jeu précis et attentif aux échanges, et laissent résonner la dimension intérieure d’êtres en mal d’existence, et friands de confidences intimes. Le metteur en scène les réconforte et essaye de leur expliquer les raisons d’un éloignement obligé, d’une mise à l’écart nécessaire, une fois la répétition finie.

 Sandy Boizard (la mère) incarne la mère avec une belle fragilité et tout le mal-être qui caractérise le personnage. Nicolas Liautard prend plaisir à  mettre en abyme son propre rôle de metteur en scène, mimant parfois même un peu trop le joueur, et celui qui sait qu’il joue, écartelé entre le désir des autres et  le repos auquel il aspire… Carole Maurice (la fille) est très juste dans ces tonalités de l’apprentie amoureuse qui s’essaie à tous les sentiments, ne sachant où donner de la tête mais très attachée mais sans le dire, à son créateur distant ou engagé, et qui s’esquive avec discrétion quand il le peut. Elle diffuse avec délicatesse le doute et l’émotion intenses qui assaillent le corps et la conscience, à l’instant où elle est en face de lui…

 Véronique Hotte

 Théâtre de la Tempête, Cartoucherie de Vincennes, jusqu’au 28 mai. T: 01 43 28 36 36.

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Funny Birds

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Funny birds, (Drôles d’oiseaux) projet orchestré par Lucie Valon, collaboration artistique de Christophe Giordano, chorégraphie d’Isabelle Catalan

D’abord, un coup de gueule. Pourquoi ce titre en anglais? Assez! C’est devenu une véritable manie, ces derniers mois. Quelle bêtise, quelle snobisme! Enfin heureusement, le spectacle de Lucie Valon mérite mieux que ce titre stupide.
« Il y a longtemps, Aristophane rêva d’une cité utopique, délivrée de toute corruption ; il écrivit Les Oiseaux, dit Lucie Vallon qui n’a pas été insensible aux petites bombes déjà lâchées par Aristophane, quand elle s’en prend au monde de la finance qui nous piège tous, quelle que soit notre banque.  Exemple entre cent : des particuliers avaient ainsi souscrit des emprunts en francs suisses auprès du Crédit Agricole de Lorraine et leurs  emprunts en euros ont explosé à cause de l’envolée du franc suisse d’environ 30% en 2011!  Leur-très chère!-banque avait juste “oublié” de leur garantir la parité de change. Bravo, le Crédit Agricole…

Sur le plateau, six hommes et femmes, à parité, du genre employés de banque, en costume, chemise blanche et cravate: presque un uniforme. Mais ici, le visage blanchi de clowns, ils parlent plus, qu’il ne s’expriment vraiment, et par courtes phrases. Avec une effroyable histoire: deux euros que chacun est avide de posséder grâce à des négociations boursières où la monnaie, devenue virtuelle, n’est plus un moyen d’échange mais celui de gagner encore et encore plus d’argent,jusqu’à l’addiction. Tour de passe-passe encore plus évident depuis l’apparition de la monnaie électronique dont les Etats perdent le contrôle absolu.

 Ici cette meute déchaînée multiplie et fait faire des petits à ces deux pauvres euros: dix, cent, cent mille… Si bien que, très vite, on ne sait plus à qui appartient ce trésor qui a fait boule de neige! En tout cas, pas le pauvre propriétaire d’origine, qui n’a même plus aucune chance de revoir ses deux pauvres euros! Et du coup, ce sont les mécanismes mêmes de la société qui se dérèglent et les pulsions humaines qui se libèrent : avidité, appétit de luxe et, bien sûr, sexe avec une formidable partouze entrevue derrière des parois vitrées en fond de scène dans un entremêlement de corps à moitié nus, comme si chacun était alors prêt à dévorer l’autre.

« Notre objectif, dit Lucie Vallon, n’est pas d’ajouter une critique du Système à celles qui existent déjà. Nos clowns nous proposent d’entrer dans leur monde, et de nous rendre sensible et charnelle cette violence que nous ne recevons toujours qu’indirectement. Ce fut le cas lors de la dernière crise financière – à quand la prochaine? Nos clowns n’ont pas grand-chose à perdre, ce sont des clochards-traders qui possèdent tout en une seconde et plus rien, en un instant. Ils nous donnent l’occasion de rire du pouvoir absolu et de la pire misère avec leur arrogance et leurs provocations. »

Il y a en effet quelque chose de cela dans ce spectacle hors-normes, brillant mais sans paillette aucune, qui flirte souvent avec la comédie musicale. Ce que ne dit pas Lucie Vallon : la formidable maîtrise de la direction d’acteurs et, en général, de la mise en scène bien accompagnée par l’intelligente scénographie, les costumes de Pia de Compiègne, la chorégraphie d’Isabelle Catalan et le son de Vassili Bertrand. Pour un coup d’essai, c’est en est un; encore parfois frais, le résultat! Mais splendide d’intention et de poésie. Bon, le texte n’est pas toujours au niveau que l’on souhaiterait; il piétine un peu sur la fin, sent parfois trop l’improvisation et l’écriture, dite de plateau qui sévit actuellement. Mais, miracle, pour une fois, on échappe à la vidéo qui envahit tout le spectacle contemporain.

 Lucie Vallon gagnerait sans doute à faire une version agit prop/théâtre de rue de ce remarquable spectacle: ses comédiens sont vraiment à la hauteur pour affronter un public en plein air et  dire cette impression de malaise que nous avons, quand l’argent n’est plus un véhicule d’échanges mais de thésaurisation. En quelques nano-secondes grâce à l’informatique, l’humiliation de l’homme par l’homme comme ici est devenue encore plus patente. »Effectivement, en ce premier quart du XXIème siècle, on est tout proche d’un certain cannibalisme. « Ce que je veux vraiment, c’est leur arracher le cœur et le manger avant qu’ils meurent, « confiait  Dick Fuld, le tout puissant, l’arrogant directeur de Lehman Brothers au salaire démentiel, et qui a fait sauter  la banque! (voir la lamentable histoire des « subprimes »).

Symbole de la crise financière et auteur de la plus énorme faillite de l’histoire des Etats-Unis, il a fait basculer les marchés, avec des dettes monumentales et des conséquences jusqu’en Europe… C’est clair et on y est: crise ou pas crise, les banquiers ont maintenant le pouvoir. Et les Etats n’ont pas d’autre choix que de les aider en cas de graves ennuis financiers, sinon c’est tout un pays qui s’en va à la dérive…Lucie Vallon s’est inspirée de tout cela et sait bien nous le dire, sans insister, même si nous ne sommes pas des as de l’économie et des mystères banquiers dans une mise en scène exceptionnelle d’intelligence et d’efficacité, et grâce à l’énergie qu’elle a su donner à ses acteurs: Charlotte Andrès, Stéphanie Farison, Alban Gérôme, Christophe Giordano, Mathieu Poulet, Charlotte Saliou. Chapeau.

Allez, encore quelques belles phrases pour la route citées par Lucie Valon: « On ne respectera plus la parole donnée, ni la justice, ni le bien, disait le vieil Hésiode. Au contraire, on honorera celui qui fait le mal, l’homme devenu démesure. La force tiendra lieu de droit. Le sentiment de l’honneur disparaitra. Par ses discours tortueux et par ses faux serments, le méchant nuira à l’homme de bien. L’envie au regard haineux, qui sème le trouble et se réjouit du malheur d’autrui, harcèlera les malheureux mortels (…) Conscience et équité abandonneront es hommes et s’en iront rejoindre les immortels. Aux mortels resteront les chagrins amers et contre le mal ne sera nul remède.» C’était au VIIIème siècle avant J.C. …

Si ce spectacle passe en tournée près de chez vous, ne le ratez surtout pas.

Philippe du Vignal

Le spectacle s’est joué jusqu’au 28 avril au Théâtre de la Cité Universitaire, 17 boulevard Jourdan Paris XIVème. T : 01 43 13 50 60.

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Le petit Chaperon rouge de Joël Pommerat

 

Le petit Chaperon rouge de Joël Pommerat, d’après le conte populaire, texte et mise en scène de Joël Pommerat (spectacle tout public à partir de six ans)

© Elisabeth Carecchio

© Elisabeth Carecchio

 Le maître de cérémonie, récitant et commentateur de ce conte légendaire, placé à cour ou à jardin, laisse ensuite advenir les scènes qu’il a décrites. La petite-fille, sa mère et sa grand-mère se partagent des instants vivants et éclairés. L’univers s’annonce sombre: une âme solitaire et inquiète voit se glisser dans l’obscurité, en elle et alentour, des ombres inconnues, équivoques. Le petit Chaperon rouge, à l’enfance un peu triste et d’un ennui pesant, connaît une immense solitude, consciente de son existence perdu dans un vaste monde encore inconnu….

 La mère d’abord, peu rassurante, nerveuse et juchée sur de hauts talons qui claquent trop bruyamment, ne consacre ni  temps ni attention à sa petite fille en demande d’amour. Silhouette à la fois décidée et mystérieuse, à la longue chevelure rousse ondoyante, elle joue pourtant avec sa fille, s’amusant à mimer la bête furieuse qu’elle incarne et l’enfant troublée est partagée entre effroi et fascination.

Debout, la mère se plie en deux, bras et mains à terre, dessinant une bête sauvage à quatre pattes puis se redresse d’un seul coup, et lève haut les pattes en l’air, simulant une agression arrêtée in extremis sur l’enfant : «Non, il faut arrêter», crie la petite, ou bien: «Encore, Maman, fais encore la bête!» L’inconstance des sentiments a valeur de leçon pour cette apprentie d’une vie à peine éclose qui s’essaie à la volonté de connaissance et au désir volatil auquel on s’abandonne.

 La jeune fleur en bouton veut en découdre avec l’Autre et avec le monde, et tenter des expériences inouïes pour les dépasser, faire «une» avec l’existence, et être soi : «Elle aperçut aussi deux grands yeux qui avaient l’air d’observer dans sa direction. Elle pensa qu’elle n’avait jamais rien vu d’aussi beau et elle eut tout de suite envie de s’approcher. Ce n’était pas une chose ordinaire qu’elle avait devant elle. (…) »

 La vie recèle des énigmes et étrangetés troublantes comme la capacité d’éveil. L’homme raconte les états du Chaperon rouge, devenu avant l’heure, autobiographe : «La petite fille pensa qu’elle en avait peur, c’est vrai, mais que cette chose ne ressemblait en rien à la bête monstrueuse qu’elle s’attendait à rencontrer dans les bois, comme le lui avait prédit sa maman, au contraire. » S’amuser à cache-cache dans la clairière d’une forêt et jouer avec son ombre, une silhouette agrandie et une vision fugitive d’elle-même en devenir, ou le reflet d’une peur compulsive déguisée: telle est l’heureuse découverte existentielle. Sans parler du loup, ombre noire aux hurlements et cris maudits : il faut donc, un jour ou l’autre, frayer avec la bête et consentir plus ou moins à ses caprices.
Et la petite fille ressent de la fierté d’avoir pu faire une telle rencontre sans effroi. Très étonnée, elle éprouve ce plaisir nouveau et tant attendu: se sentir grande. «Et elle se dit que, plus jamais, elle n’aurait de raison d’avoir à nouveau peur.» Mais l’histoire suit son cours  quand l’enfant  se frotte à l’inédit, comme la visite  à une grand-mère éloignée dans un lointain boisé. La petite devient grande à son tour, faisant tourner sans fin la grande roue de la vie.

Les acteurs sont aussi attachants que la bête féroce qu’on ne capture jamais : Isabelle Rivoal (la Mère étrange), Ludovic Molière (L’homme qui raconte) et Valérie Vinci (la Petite-fille et la Grand-mère). La transmission des parents et grands-parents passe nécessairement par les petits-enfants qui ferment la boucle pour mieux recommencer ailleurs. On ne se lasse pas de revoir ce loup, type même de la bête sauvage dévorante, gueule et dents carnassières, crocs et griffes, animal nocturne et féroce au regard maudit et difficile à approcher comme à chasser… Treize ans après la création de ce spectacle, nous avons encore le plaisir de frayer encore avec ce loup, si proche de nous, et si lointain en même temps…

Véronique Hotte

Jusqu’au 20 mai, Théâtre des Bouffes du Nord,  37 bis boulevard de la Chapelle, Paris (X ème). T: 01 46 07 34 50.

Le texte est publié chez Heyoka Jeunesse-Actes Sud-Papiers.

 

 

 

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