La Dame de chez Maxim
La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, adaptation de Pamela Ravassard et mise en scène Johanna Boyé, création musicale de Mehdi Bourayou,
Sept comédiens, un musicien interprètent les invraisemblables quiproquos de cette comédie étourdissante dansée autour d’un dispositif de trois chariots transparents mobiles, conçus par Jeanne Boujenah.
Difficile de démêler l’intrigue de ce ballet frénétique où le général Petypon, oncle à héritage, revient d’Afrique. Ne se doutant pas des frasques de son neveu, il prend la Môme pour son épouse et Petypon laisse son oncle dans l’erreur. Gabrielle, la femme du Docteur, reçoit tardivement la lettre qui lui annonce le mariage. Elle part à son tour pour la Touraine. Mongicourt, apprenant le départ de Gabrielle, y part lui aussi.
Tous se retrouvent au château, où la Môme Crevette sème un charmant désordre. Les dames de province, prenant la Môme pour une Parisienne, se mettent, par snobisme, à l’imiter… On se perd facilement mais qu’importe dans ce ballet étourdissant et ridicule, à la recherche du sens que pourrait avoir cette société bourgeoise en déroute. Longuement acclamé en ce soir de première, cette Dame de chez Maxim séduit par sa virtuosité technique, mais bon nous n’avons guère touchés par cette mise en scène
Edith Rappoport
Théâtre 13 Jardin Paris jusqu’au 13 octobre