Feu la mère de madame et Mais n’te promène pas toute nue de Georges Feydeau, mise en scène de R. Acquaviva

 

Feu la Mère de Madame de Georges Feydeau, mise en scène de Raymond Acquaviva

A578ACCB-7DFB-4A34-A778-52196D80B2B1Un caissier des Galeries Lafayette rentre d’un bal costumé. En perruque Louis XIV, portant une épée, il pénètre dans la chambre  où dort Yvonne,  sa femme. En le voyant  ainsi déguisé, elle l’injurie copieusement. Puis, elle va réveiller sa bonne alsacienne assez ridicule qui tombe de sommeil. L’épouse est furieuse des dépenses de son époux :« Onze francs soixante quinze, pour aller au bal ! ».
Tout d’un coup, on sonne: Joseph un valet est chargé d’apporter une terrible nouvelle:  « Et, quand je dis très malade, c’est une façon de parler ; parce que, à vrai dire, elle est plutôt… elle est plutôt… -Quoi, quoi ? dit Yvonne, Qu’est-ce qu’elle est plutôt ?… Et Joseph lâche le morceau:  »
Elle est plutôt ? Morte ! » La mère de madame est en effet décédée

Le couple enjoint alors la bonne de les aider à se préparer pour l’enterrement et ils s’habillent. Mais Joseph a fait très fort et s’est trompé de porte: c’est la mère du voisin de palier qui est morte ! Les époux, soulagés, sont tout de même furieux.

Ce quiproquo fondé sur le ridicule, est joué avec une belle emphase un peu démodée dans les rapports de classes. Tout se passe comme si on assistait à une bizarre visite dans un passé lointain 1908! Quand parut la pièce de Georges  Feydeau…

Ne t’promène pas toute nue de Georges Feydeau, mise en scène de Raymond Acquaviva

Une œuvre transposée étrangement en 2018, dans un studio de mode. La femme d’un député de gauche, qui ambitionne d’obtenir le portefeuille des Outremers , se dispute  avec lui qui lui reproche de se promener sans cesse en combinaison affriolante. Mélenchon, un ami député du mari, entre chapeau à la main. Le mari ne cesse d’envoyer sa femme s’habiller correctement, mais elle fait la sourde oreille et entre sans arrêt, en tenue légère.

« Mon candidat, c’était Benoît Hamon, affirme le député ! » La jeune femme piquée par une guêpe veut que son mari lui suce la fesse, en vain ! Il fait mine de partir, elle le retient, elle le provoque, il la rejette. Elle jette  coussins et boîtes. Tout se termine sur un joyeux chœur chanté. « Rien ne change chez l’homme, sinon son apparence ! ».

Bon…

Edith Rappoport

Théâtre du Lucernaire 54 rue Notre-Dame des Champs, jusqu’au 19 août. T. : 01 45 44 57 34


Archive pour 29 juillet, 2018

Feu la mère de madame et Mais n’te promène pas toute nue de Georges Feydeau, mise en scène de R. Acquaviva

 

Feu la Mère de Madame de Georges Feydeau, mise en scène de Raymond Acquaviva

A578ACCB-7DFB-4A34-A778-52196D80B2B1Un caissier des Galeries Lafayette rentre d’un bal costumé. En perruque Louis XIV, portant une épée, il pénètre dans la chambre  où dort Yvonne,  sa femme. En le voyant  ainsi déguisé, elle l’injurie copieusement. Puis, elle va réveiller sa bonne alsacienne assez ridicule qui tombe de sommeil. L’épouse est furieuse des dépenses de son époux :« Onze francs soixante quinze, pour aller au bal ! ».
Tout d’un coup, on sonne: Joseph un valet est chargé d’apporter une terrible nouvelle:  « Et, quand je dis très malade, c’est une façon de parler ; parce que, à vrai dire, elle est plutôt… elle est plutôt… -Quoi, quoi ? dit Yvonne, Qu’est-ce qu’elle est plutôt ?… Et Joseph lâche le morceau:  »
Elle est plutôt ? Morte ! » La mère de madame est en effet décédée

Le couple enjoint alors la bonne de les aider à se préparer pour l’enterrement et ils s’habillent. Mais Joseph a fait très fort et s’est trompé de porte: c’est la mère du voisin de palier qui est morte ! Les époux, soulagés, sont tout de même furieux.

Ce quiproquo fondé sur le ridicule, est joué avec une belle emphase un peu démodée dans les rapports de classes. Tout se passe comme si on assistait à une bizarre visite dans un passé lointain 1908! Quand parut la pièce de Georges  Feydeau…

Ne t’promène pas toute nue de Georges Feydeau, mise en scène de Raymond Acquaviva

Une œuvre transposée étrangement en 2018, dans un studio de mode. La femme d’un député de gauche, qui ambitionne d’obtenir le portefeuille des Outremers , se dispute  avec lui qui lui reproche de se promener sans cesse en combinaison affriolante. Mélenchon, un ami député du mari, entre chapeau à la main. Le mari ne cesse d’envoyer sa femme s’habiller correctement, mais elle fait la sourde oreille et entre sans arrêt, en tenue légère.

« Mon candidat, c’était Benoît Hamon, affirme le député ! » La jeune femme piquée par une guêpe veut que son mari lui suce la fesse, en vain ! Il fait mine de partir, elle le retient, elle le provoque, il la rejette. Elle jette  coussins et boîtes. Tout se termine sur un joyeux chœur chanté. « Rien ne change chez l’homme, sinon son apparence ! ».

Bon…

Edith Rappoport

Théâtre du Lucernaire 54 rue Notre-Dame des Champs, jusqu’au 19 août. T. : 01 45 44 57 34

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