Soirée d’ouverture du Festival Interceltique de Lorient

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Soirée d’ouverture du Festival Interceltique de Lorient  

 

La légende du roi Arthur appartient à l’imaginaire des Bretons comme des Gallois, depuis les vagues migratoires parties de leur pays, qui, à l’honneur ici, est le signe fédérateur de la diversité des cultures du monde.  «Le Brexit, dit Carwyn Jones, son premier Ministre, représente un défi énorme et nous travaillons de toutes nos forces pour obtenir le meilleur accord pour le Pays de Galles.»
Et la Bretagne est un partenaire privilégié pour renforcer les liens avec les nations et régions d’Europe. Pour Lisardo Lombardia, directeur du Festival Interceltique de Lorient, l’osmose entre Bretagne et pays de Galles est éloquente, ne serait-ce que le choix du titre de cette quarante-huitième édition: «Terres d’Arthur, chants de bardes, mémoires des ancêtres ».

 A l’honneur, des chœurs masculins, tradition ouvrière oblige, avec ses anciens et ses modernes.  Le Côr Meibion Pendyrus, formé en 1924 à Tylorstown, dans le Rhondda Fach, un bassin houiller, où persiste le souvenir des grèves de mineurs.  Ce groupe réunit d’anciens collègues de travail, dont un boulanger, un musicien amateur, etc. : soit une centaine de membres aux têtes chenues et en blazer classique, qui interprètent des chants puissants aux belles mélodies…

Mais il y a aussi le camp de la relève avec Only Boys Aloud, une autre chorale masculine de jeunes hommes, en jean et baskets, un collectif qui va chanter aussi bien sur les petites et grandes scènes du Royaume-Uni, que sur les terres défavorisées… La soirée débute avec Calan, un groupe énergique de cinq jeunes musiciens talentueux. Violon, harpe, cornemuse et Welsh step dancing : Le public se laisse emporter par ces chants et ces danses: reels, jigs, et hornpipes. Et le groupe Pendevig repousse les limites de la musique traditionnelle galloise, avec les meilleurs artistes folk du pays. Avec des connotations de jazz, funk, drum’n’bass, rap, rock et pop.

 Robin Huw Bowen est le plus grand interprète du célèbre et difficile instrument national : le Y Delyn Deires : la triple harpe. Accompagné de ses deux anciens et meilleurs élèves : Meinir Olwen, Cerys Hafana et Cadi Glwys, il a influencé la musique folk et la harpe galloises, en leur insufflant une nouvelle vie.
Alaw, un groupe de trois musiciens virtuoses et passionnés par la musique traditionnelle de leur pays, enthousiasme la salle avec morceaux rares et mélodies communes réinventées. Ils ont aussi présenté Dawns y Gwr Marw, Dead Man’s Dance, etc. des chansons originales de leur second album…

Cette soirée d’ouverture au Théâtre de Lorient s’est révélée des plus soignées. Mais on peut aussi aller écouter au pavillon du Pays de Galles, The Trials of Cato, soit trois jeunes musiciens,  jouant ballades du XVIII ème siècle et airs de danse qu’ils ont composés par eux, de style folk avec guitares et bouzoukis… irlandais.

 Véronique Hotte

Spectacle vu au Théâtre de Lorient, le 4 août.
Festival Interceltique de Lorient, rue Pierre Guergadic, Lorient. T. : 02 97 21 24 29

 


Archive pour 5 août, 2018

Soirée d’ouverture du Festival Interceltique de Lorient

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Soirée d’ouverture du Festival Interceltique de Lorient  

 

La légende du roi Arthur appartient à l’imaginaire des Bretons comme des Gallois, depuis les vagues migratoires parties de leur pays, qui, à l’honneur ici, est le signe fédérateur de la diversité des cultures du monde.  «Le Brexit, dit Carwyn Jones, son premier Ministre, représente un défi énorme et nous travaillons de toutes nos forces pour obtenir le meilleur accord pour le Pays de Galles.»
Et la Bretagne est un partenaire privilégié pour renforcer les liens avec les nations et régions d’Europe. Pour Lisardo Lombardia, directeur du Festival Interceltique de Lorient, l’osmose entre Bretagne et pays de Galles est éloquente, ne serait-ce que le choix du titre de cette quarante-huitième édition: «Terres d’Arthur, chants de bardes, mémoires des ancêtres ».

 A l’honneur, des chœurs masculins, tradition ouvrière oblige, avec ses anciens et ses modernes.  Le Côr Meibion Pendyrus, formé en 1924 à Tylorstown, dans le Rhondda Fach, un bassin houiller, où persiste le souvenir des grèves de mineurs.  Ce groupe réunit d’anciens collègues de travail, dont un boulanger, un musicien amateur, etc. : soit une centaine de membres aux têtes chenues et en blazer classique, qui interprètent des chants puissants aux belles mélodies…

Mais il y a aussi le camp de la relève avec Only Boys Aloud, une autre chorale masculine de jeunes hommes, en jean et baskets, un collectif qui va chanter aussi bien sur les petites et grandes scènes du Royaume-Uni, que sur les terres défavorisées… La soirée débute avec Calan, un groupe énergique de cinq jeunes musiciens talentueux. Violon, harpe, cornemuse et Welsh step dancing : Le public se laisse emporter par ces chants et ces danses: reels, jigs, et hornpipes. Et le groupe Pendevig repousse les limites de la musique traditionnelle galloise, avec les meilleurs artistes folk du pays. Avec des connotations de jazz, funk, drum’n’bass, rap, rock et pop.

 Robin Huw Bowen est le plus grand interprète du célèbre et difficile instrument national : le Y Delyn Deires : la triple harpe. Accompagné de ses deux anciens et meilleurs élèves : Meinir Olwen, Cerys Hafana et Cadi Glwys, il a influencé la musique folk et la harpe galloises, en leur insufflant une nouvelle vie.
Alaw, un groupe de trois musiciens virtuoses et passionnés par la musique traditionnelle de leur pays, enthousiasme la salle avec morceaux rares et mélodies communes réinventées. Ils ont aussi présenté Dawns y Gwr Marw, Dead Man’s Dance, etc. des chansons originales de leur second album…

Cette soirée d’ouverture au Théâtre de Lorient s’est révélée des plus soignées. Mais on peut aussi aller écouter au pavillon du Pays de Galles, The Trials of Cato, soit trois jeunes musiciens,  jouant ballades du XVIII ème siècle et airs de danse qu’ils ont composés par eux, de style folk avec guitares et bouzoukis… irlandais.

 Véronique Hotte

Spectacle vu au Théâtre de Lorient, le 4 août.
Festival Interceltique de Lorient, rue Pierre Guergadic, Lorient. T. : 02 97 21 24 29

 

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