Orchestre Symphonique de Bretagne, avec Catrin Finch, Seckou Keita et Alan Stivell

©Candy Morgan

©Candy Morgan

Festival Interceltique de Lorient

Orchestre Symphonique de Bretagne, avec Catrin Finch, Seckou Keita et Alan Stivell

La Galloise Catrin Finch, surnommée «la reine des harpes», est une artiste internationale. Accompagnée ici par le sénégalais Seckou Keita qui joue de la kora, du djembé, et de la harpe à vingt-deux cordes. Ils se sont rencontrés en 2.012, et ont produit un album en commun en 2.013 dont le public lorientais a déjà pu goûter la teneur il y a quatre ans. Songlines Magazine (référent anglais de la world music) leur a décerné le prix de la meilleure collaboration culturelle. Pour ce Festival Interceltique, ils travaillent de nouveau ensemble.

Seckou Keita, tout de blanc vêtu, et Catrin Finch, coiffée de plumes noires moirées qui cache un peu son visage au public. Un conciliabule entre la note blanche et la note noire, profondément ouverts à l’altérité et à un dialogue interculturel. Avec un nouvel album, SOAR qui a, pour leitmotivs, les migrations et les voyages.

Exploration et célébration des différences et parallèles entre mélodies, rythmes, instruments anciens et électroniques, avec une tendance au jazz-rock, même si est préservée ici une facture classique. Un moment musical avec l’Orchestre Symphonique de Bretagne, profondément à leur écoute. Catrin Finch et Seckou Keita annoncent la présence d’Alan Stivell, à la salle enthousiaste, et on sent la harpiste, aussi émue que lui, l’initiateur des années quatre-vingt et le maître référent de tous les disciples et futurs artistes pratiquant la musique celtique et travaillant à son développement. Quand le chanteur breton entame une complainte, Seckou Keita, lui, en apprenti respectueux de de l’Ancien, joue avec une grande  rigueur de ses instruments.

Alan Stivell chante aussi l’hymne national breton, Bro gozh ma zadou (Vieux pays de mes pères), dont la mélodie s’inspire de l’hymne national gallois Hen wlad fy nhadou,  qu’au final, le public reprend avec lui. Une jolie soirée qui fait se rejoindre des pays éloignés, dans l’évidence d’une ouverture musicale au monde.

Véronique Hotte

Espace Marine, à Lorient, le 10 août. Le Festival interceltique se poursuit jusqu’au 12 août.
En tournée en France à partir de septembre. Naïade Productions World & Traditional music booking agency, 3 rue de Lorraine, 35000 Rennes. T. : 02.99.85.44.04


Archive pour 12 août, 2018

Orchestre Symphonique de Bretagne, avec Catrin Finch, Seckou Keita et Alan Stivell

©Candy Morgan

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Festival Interceltique de Lorient

Orchestre Symphonique de Bretagne, avec Catrin Finch, Seckou Keita et Alan Stivell

La Galloise Catrin Finch, surnommée «la reine des harpes», est une artiste internationale. Accompagnée ici par le sénégalais Seckou Keita qui joue de la kora, du djembé, et de la harpe à vingt-deux cordes. Ils se sont rencontrés en 2.012, et ont produit un album en commun en 2.013 dont le public lorientais a déjà pu goûter la teneur il y a quatre ans. Songlines Magazine (référent anglais de la world music) leur a décerné le prix de la meilleure collaboration culturelle. Pour ce Festival Interceltique, ils travaillent de nouveau ensemble.

Seckou Keita, tout de blanc vêtu, et Catrin Finch, coiffée de plumes noires moirées qui cache un peu son visage au public. Un conciliabule entre la note blanche et la note noire, profondément ouverts à l’altérité et à un dialogue interculturel. Avec un nouvel album, SOAR qui a, pour leitmotivs, les migrations et les voyages.

Exploration et célébration des différences et parallèles entre mélodies, rythmes, instruments anciens et électroniques, avec une tendance au jazz-rock, même si est préservée ici une facture classique. Un moment musical avec l’Orchestre Symphonique de Bretagne, profondément à leur écoute. Catrin Finch et Seckou Keita annoncent la présence d’Alan Stivell, à la salle enthousiaste, et on sent la harpiste, aussi émue que lui, l’initiateur des années quatre-vingt et le maître référent de tous les disciples et futurs artistes pratiquant la musique celtique et travaillant à son développement. Quand le chanteur breton entame une complainte, Seckou Keita, lui, en apprenti respectueux de de l’Ancien, joue avec une grande  rigueur de ses instruments.

Alan Stivell chante aussi l’hymne national breton, Bro gozh ma zadou (Vieux pays de mes pères), dont la mélodie s’inspire de l’hymne national gallois Hen wlad fy nhadou,  qu’au final, le public reprend avec lui. Une jolie soirée qui fait se rejoindre des pays éloignés, dans l’évidence d’une ouverture musicale au monde.

Véronique Hotte

Espace Marine, à Lorient, le 10 août. Le Festival interceltique se poursuit jusqu’au 12 août.
En tournée en France à partir de septembre. Naïade Productions World & Traditional music booking agency, 3 rue de Lorraine, 35000 Rennes. T. : 02.99.85.44.04

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