Hope Show par le Good Chance Theatre
Hope Show par le Good Chance Theatre
Cette compagnie anglaise venue de Calais, s’est installée à Paris pour travailler avec des réfugiés dans la cour d’un immeuble. Ils sont une vingtaine, en majorité des hommes soudanais et afghans, et quelques femmes. Nous sommes dans la cour d’un immeuble avec de grandes affiches, avec un beau chapiteau au centre. On nous accueille avec un cocktail de fruits sans alcool.
Rodrigo Ramis ouvre la séance à l’extérieur, en clamant : I divise my fears, et nous nous installons en rond dans le chapiteau autour des acteurs dont certains disent : «La poésie sur tes aubes dorées, pose-toi, tel l’oiseau sur les terres ». Rodrigo fait ensuite chanter le groupe qui tape dans ses mains : « Je suis un homme, une âme, juste comme toi. »
Quatre acteurs entrent en riant, puis font semblant de se battre, un cuisinier dit : «Oiseau, toi qui voles si librement, vole dire mon amour à mes proches. » Il y a ensuite un duel avec des bâtons qu’ils s’échangent, un chant choral. Puis tout le groupe sort et revient, et on fait monter un homme sur une chaise qui braille en se tenant le dos. Et vite remplacé par une fille qui dit : I love my father et une autre avoue détester son père. Au son d’un orchestre de trois tambours qui accompagne un chanteur, tout le monde se dandine.
Les séquences se succèdent mais bien difficile de trouver un fil conducteur dans ces improvisations hasardeuses. Nous quittons la compagnie, en laissant un billet pour leur peine et le cocktail de fruits. Il y aura d’autres séances de travail au cours de la semaine… A suivre
Edith Rappoport
Etape de travail du spectacle vue le 11 août, au Centre Jean Quarré CHU, 12 rue Henri Ribière Paris XIX ème. Présentation le 18 août, et sur une péniche canal de l’Ourcq, le 19 août. Et ensuite au musée de l’Immigration.