Festival d’Aurillac La Nuit unique par le Théâtre de l’Unité, mise en scène d’Hervée de Lafond et Jacques Livchine

 

Festival d’Aurillac

La Nuit unique par le Théâtre de l’Unité, mise en scène d’Hervée de Lafond et Jacques Livchine

Fanny Girod

Fanny Girod

Notre amie Stéphanie Ruffier ( voir Le Théâtre du Blog) vous a déjà dit tout le bien qu’elle pensait de ce spectacle hors-normes dont les représentations à l’extérieur comme à l’intérieur,  ne sont jamais identiques. Donc, cela valait le coup d’y aller et d’en remettre une couche… Ici, cela se passe au Parapluie, un beau lieu de travail pour les compagnies de théâtre de rue mais pas que, situé près de la route de Mauriac, construit il y a quinze ans déjà,  très au calme dans les prés verdoyants, en dehors d’Aurillac. Donc sans aucun bruit ni lumières extérieures, ce qui est précieux et très recherché.

Difficile de raconter cette longue nuit, et comme les autres,  nous avons par moments dormi à un moment ou un autre. Le plus impressionnant dans cette grande salle à la scénographie bi-frontale, avec deux cent personnes: le silence et la paix. Et, comment dire les choses, une sorte de « recueillement ». Pas une récrimination, pas un faux pas mais un respect des autres. Les gens s’excusent poliment quand ils doivent déranger un peu pour aller aux toilettes puis rejoindre une des bulles individuelles en plastique rouges gonflées à l’air où on s’allonge pour la nuit. Mais où il vaut mieux vaut ne pas trop bouger sous peine de perdre l’équilibre !

A chaque heure, Jacques Livchine, toujours suivi de son  fidèle et vieux  chien noir, fait sonner une cloche, et annonce la couleur de la thématique qui va suivre : l’amour, la mort, le rêve, le réveil… Et cela jusqu’à six heures. Bien entendu, tout n’est pas de la même qualité. Mais il faut quand même avoir  un sacré culot à soixante-quinze ans et une formidable expérience pour concocter une telle aventure et avertir le public, au début de la représentation, de ne pas hésiter à s’endormir…. Alors que c’est l’obsession inverse de nombreux réalisateurs, quand ils se lancent sans aucun état d’âme dans des spectacles-fleuve d’une dizaine d’heures… souvent assez ennuyeux.

  Nous connaissons Hervée de Lafond et Jacques Livchine depuis une quarantaine d’années et il sont devenus experts depuis longtemps dans la façon d’amener le public là où ils veulent. Ils savent aussi maîtriser parfaitement cette étrange cérémonie collective… Avec une grande précision, et beaucoup de générosité. Ce qui n’est pas incompatible. Nombre de jeunes metteurs en scène qui font preuve d’une rare prétention, feraient bien d’en prendre de la  graine. Les créateurs de cette Nuit unique précisent bien qu’ils ne sont pas en couple dans la vie mais seulement au théâtre. Bon… Mais ils ont depuis toujours une grande et très efficace complicité dans le travail théâtral. On voit mal un spectacle de l’Unité sans cette indispensable osmose. Hervé est le bras armé de Jacques mais c’est plus compliqué. Et cela se sent dans tout le spectacle, ils restent obsédés par leur mort prochaine. Il y a dans cette Nuit unique un aller et retour permanent sur leur passé. Comme en écho au vers magnifique du Cid de Corneille: « Le passé me tourmente et je crains l’avenir ».  En attendant,  ils font encore et régulièrement ensemble de très bons spectacles comme ce Parlement de rue créé à Aurillac il y a trois ans et récemment encore joué à Paris…

Hervée de Lafond raconte ici qu’elle a été élevée au Viet nam par une merveilleuse nourrice, et passe lentement dans les rangées de spectateurs avec une tablette électronique où on peut voir une vieille photographie de cette nounou, et du frère de Lafond. Hervée est retournée récemment dans ce pays avec, on le devine,  beaucoup d’émotion, et raconte aussi, et de façon magnifique, le suicide de ce frère, privé de parole après une erreur médicale, qui s’exprimait avec une machine à écrire, et qui s’est noyé dans le canal du Midi, il y a une trentaine d’années.

On voit les drapeaux rouges de la révolution à Hô Chi Minh ville,  et une file de gens  coiffés de chapeaux pointus puis Jacques Livchine parle de son cancer guéri mais aussi de la fascination qu’exercent sur lui les jeunes femmes. Il demande à Catherine Fornal, une jeune comédienne exemplaire et d’une grande présence, si elle ferait l’amour avec un homme de soixante-quinze ans. Lucile Tanoh, elle, fait la liste, vraie ou fausse, de tous ses amants.

Et il y a souvent au cours de cette nuit,  de courts  extraits de textes,  tous remarquablement dits par l’un ou l’autre des comédiens. Au programme: Alejandro Jodorowski, Henri Michaux, Fernando Pessoa, Gherasim Luca, Danils Harms, etc. Une unité dans tout cela? Sans doute celle de la confidence et de l’intimité, et c’est bien suffisant. Jacques Livchine récite lui, superbement et avec passion, Le Bateau ivre d’Arthur Rimbaud et, presque en entier, La Prose du Transibérien de son cher Blaise Cendrars. Les deux Chochottes Garance Guierre et Léonor Stirman, habituées du Théâtre de l’Unité, chantent aussi avec Fantazio, à la contrebasse. Cela défile comme dans une sorte de rêve dans un grand silence, percé de temps à autre par une ronflement d’un dormeur anonyme.

Moins convaincants et un peu faciles, les dialogues commentés de la Bérénice de Racine ou du Dom Juan de Molière avec des Elvire nues, comme dans la mise en scène du Théâtre de l’Unité il y a longtemps. Et des citations visuelles du grand maître polonais Tadeusz Kantor (1915-1990) dont Catherine Fornal a rencontré à Cracovie les fameux acteurs jumeaux, personnages aussi remarquables dans la vie que sur la scène. Ou d’une revisitation d’un ballet de Pina Bausch, mais à l’interprétation dansée, disons plus qu’approximative… 

Les comédiens viennent parfois chuchoter quelques bribes de poèmes à l’oreille des spectateurs endormis ou non. La dernière heure : « Le réveil »,  fleurte avec le un peu n’importe quoi ; on sent la fatigue et le remplissage ! Là, les deux complices devraient resserrer les boulons. Il y a ensuite un petit déjeuner avec café ou thé-pain-beurre- confiture, et chacun parle enfin et volontiers, avec son voisin de lit, et Hervée de Lafond confie à une spectatrice qui a, elle aussi,  vécu au Viet nam, qu’elle sait faire les nems mais pas les travers de porc caramélisés.

Une expérience unique et tout à fait étonnante, où, bizarrement, on ne s’ennuie pas du tout – aucun spectateur n’est parti- comme enveloppé dans un cocon de musiques, chants, danses, images, et  textes, même si on n’entend pas tout, avec une impeccable diction. Cela devient de plus en plus rare et fait du bien! On pense aussi souvent aux images du célèbre Regard du Sourd de Bob Wilson au festival de Nancy, il y a plus de quarante ans,  et qui durait plus de six heures. Cette création avait beaucoup impressionné Hervée de Lafond et Jacques Livchine, comme tous les metteurs en scène de leur génération.

La Nuit unique, plus qu’un spectacle avec ses grandeurs et ses faiblesses évidentes, est sans doute un patchwork artistique des plus intelligents et des plus maîtrisés dans l’espace et dans le temps, et qui aurait sans doute bien plu  à Tadeusz Kantor. En tout cas, une expérience exceptionnelle de vie nocturne en commun de plusieurs générations,  sous de fabuleux éclairages tout en nuances. Et quel plaisir de voir par les grandes baies vitrées le jour se lever sur les collines … Ici, et c’est exceptionnel, il y a des enfants ravis et de nombreux jeunes gens, visiblement attirés par cette expérience qui, par certains côtés, mais sans les décibels, rappelle un concert rock.

Madame la Ministre de la Culture n’y viendra sûrement pas, et c’est bien dommage pour elle. Pour le moment, cette Nuit unique est programmée un peu partout, mais pas à Paris ! Au fait, quel directeur de théâtre  voudrait l’inviter ? Didier Deschamps à Chaillot, Wajdi Mouawad au Théâtre national de la Colline, Stéphane Braunschweig à l’Odéon, José Manuel Gonçalvès au Cent-Quatre. Ou encore Stanislas Nordey à Strasbourg, Catherine Marnas à Bordeaux ? Ne répondez pas oui, tous à la fois… Pourtant ces directeurs disposent d’espaces appropriés. Mais le Théâtre de l’Unité, cinquante ans après sa création, dérange encore et met effectivement souvent le doigt là où cela fait mal …  C’est sa grande force mais il le paye! Ne ratez pas surtout pas ce spectacle à Aurillac encore ce soir, ou s’il passe près de chez vous. Prenez une couverture ou mieux un sac de couchage, un bon oreiller, une bouteille d’eau et laissez-vous prendre par la main, vous ne le regretterez pas…

Philippe du Vignal 

Le  Parapluie,  jusqu’au 23 août.
Prochaine Nuit Unique:  le 15 septembre à Petite Pierre ( Gers).

Et le 28 décembre prochain à la Filature, de 23  h  à 7 h . Espace Japy à Audincourt ( Doubs) . T: 03 81 34 49 20. 

Conseils du Théâtre de l’Unité à ne pas suivre, avec les grains d’Hervée de Lafond de Jacques Livchine. Editions de L’Harmattan.  

 


Archive pour 23 août, 2018

Festival d’Aurillac La Nuit unique par le Théâtre de l’Unité, mise en scène d’Hervée de Lafond et Jacques Livchine

 

Festival d’Aurillac

La Nuit unique par le Théâtre de l’Unité, mise en scène d’Hervée de Lafond et Jacques Livchine

Fanny Girod

Fanny Girod

Notre amie Stéphanie Ruffier ( voir Le Théâtre du Blog) vous a déjà dit tout le bien qu’elle pensait de ce spectacle hors-normes dont les représentations à l’extérieur comme à l’intérieur,  ne sont jamais identiques. Donc, cela valait le coup d’y aller et d’en remettre une couche… Ici, cela se passe au Parapluie, un beau lieu de travail pour les compagnies de théâtre de rue mais pas que, situé près de la route de Mauriac, construit il y a quinze ans déjà,  très au calme dans les prés verdoyants, en dehors d’Aurillac. Donc sans aucun bruit ni lumières extérieures, ce qui est précieux et très recherché.

Difficile de raconter cette longue nuit, et comme les autres,  nous avons par moments dormi à un moment ou un autre. Le plus impressionnant dans cette grande salle à la scénographie bi-frontale, avec deux cent personnes: le silence et la paix. Et, comment dire les choses, une sorte de « recueillement ». Pas une récrimination, pas un faux pas mais un respect des autres. Les gens s’excusent poliment quand ils doivent déranger un peu pour aller aux toilettes puis rejoindre une des bulles individuelles en plastique rouges gonflées à l’air où on s’allonge pour la nuit. Mais où il vaut mieux vaut ne pas trop bouger sous peine de perdre l’équilibre !

A chaque heure, Jacques Livchine, toujours suivi de son  fidèle et vieux  chien noir, fait sonner une cloche, et annonce la couleur de la thématique qui va suivre : l’amour, la mort, le rêve, le réveil… Et cela jusqu’à six heures. Bien entendu, tout n’est pas de la même qualité. Mais il faut quand même avoir  un sacré culot à soixante-quinze ans et une formidable expérience pour concocter une telle aventure et avertir le public, au début de la représentation, de ne pas hésiter à s’endormir…. Alors que c’est l’obsession inverse de nombreux réalisateurs, quand ils se lancent sans aucun état d’âme dans des spectacles-fleuve d’une dizaine d’heures… souvent assez ennuyeux.

  Nous connaissons Hervée de Lafond et Jacques Livchine depuis une quarantaine d’années et il sont devenus experts depuis longtemps dans la façon d’amener le public là où ils veulent. Ils savent aussi maîtriser parfaitement cette étrange cérémonie collective… Avec une grande précision, et beaucoup de générosité. Ce qui n’est pas incompatible. Nombre de jeunes metteurs en scène qui font preuve d’une rare prétention, feraient bien d’en prendre de la  graine. Les créateurs de cette Nuit unique précisent bien qu’ils ne sont pas en couple dans la vie mais seulement au théâtre. Bon… Mais ils ont depuis toujours une grande et très efficace complicité dans le travail théâtral. On voit mal un spectacle de l’Unité sans cette indispensable osmose. Hervé est le bras armé de Jacques mais c’est plus compliqué. Et cela se sent dans tout le spectacle, ils restent obsédés par leur mort prochaine. Il y a dans cette Nuit unique un aller et retour permanent sur leur passé. Comme en écho au vers magnifique du Cid de Corneille: « Le passé me tourmente et je crains l’avenir ».  En attendant,  ils font encore et régulièrement ensemble de très bons spectacles comme ce Parlement de rue créé à Aurillac il y a trois ans et récemment encore joué à Paris…

Hervée de Lafond raconte ici qu’elle a été élevée au Viet nam par une merveilleuse nourrice, et passe lentement dans les rangées de spectateurs avec une tablette électronique où on peut voir une vieille photographie de cette nounou, et du frère de Lafond. Hervée est retournée récemment dans ce pays avec, on le devine,  beaucoup d’émotion, et raconte aussi, et de façon magnifique, le suicide de ce frère, privé de parole après une erreur médicale, qui s’exprimait avec une machine à écrire, et qui s’est noyé dans le canal du Midi, il y a une trentaine d’années.

On voit les drapeaux rouges de la révolution à Hô Chi Minh ville,  et une file de gens  coiffés de chapeaux pointus puis Jacques Livchine parle de son cancer guéri mais aussi de la fascination qu’exercent sur lui les jeunes femmes. Il demande à Catherine Fornal, une jeune comédienne exemplaire et d’une grande présence, si elle ferait l’amour avec un homme de soixante-quinze ans. Lucile Tanoh, elle, fait la liste, vraie ou fausse, de tous ses amants.

Et il y a souvent au cours de cette nuit,  de courts  extraits de textes,  tous remarquablement dits par l’un ou l’autre des comédiens. Au programme: Alejandro Jodorowski, Henri Michaux, Fernando Pessoa, Gherasim Luca, Danils Harms, etc. Une unité dans tout cela? Sans doute celle de la confidence et de l’intimité, et c’est bien suffisant. Jacques Livchine récite lui, superbement et avec passion, Le Bateau ivre d’Arthur Rimbaud et, presque en entier, La Prose du Transibérien de son cher Blaise Cendrars. Les deux Chochottes Garance Guierre et Léonor Stirman, habituées du Théâtre de l’Unité, chantent aussi avec Fantazio, à la contrebasse. Cela défile comme dans une sorte de rêve dans un grand silence, percé de temps à autre par une ronflement d’un dormeur anonyme.

Moins convaincants et un peu faciles, les dialogues commentés de la Bérénice de Racine ou du Dom Juan de Molière avec des Elvire nues, comme dans la mise en scène du Théâtre de l’Unité il y a longtemps. Et des citations visuelles du grand maître polonais Tadeusz Kantor (1915-1990) dont Catherine Fornal a rencontré à Cracovie les fameux acteurs jumeaux, personnages aussi remarquables dans la vie que sur la scène. Ou d’une revisitation d’un ballet de Pina Bausch, mais à l’interprétation dansée, disons plus qu’approximative… 

Les comédiens viennent parfois chuchoter quelques bribes de poèmes à l’oreille des spectateurs endormis ou non. La dernière heure : « Le réveil »,  fleurte avec le un peu n’importe quoi ; on sent la fatigue et le remplissage ! Là, les deux complices devraient resserrer les boulons. Il y a ensuite un petit déjeuner avec café ou thé-pain-beurre- confiture, et chacun parle enfin et volontiers, avec son voisin de lit, et Hervée de Lafond confie à une spectatrice qui a, elle aussi,  vécu au Viet nam, qu’elle sait faire les nems mais pas les travers de porc caramélisés.

Une expérience unique et tout à fait étonnante, où, bizarrement, on ne s’ennuie pas du tout – aucun spectateur n’est parti- comme enveloppé dans un cocon de musiques, chants, danses, images, et  textes, même si on n’entend pas tout, avec une impeccable diction. Cela devient de plus en plus rare et fait du bien! On pense aussi souvent aux images du célèbre Regard du Sourd de Bob Wilson au festival de Nancy, il y a plus de quarante ans,  et qui durait plus de six heures. Cette création avait beaucoup impressionné Hervée de Lafond et Jacques Livchine, comme tous les metteurs en scène de leur génération.

La Nuit unique, plus qu’un spectacle avec ses grandeurs et ses faiblesses évidentes, est sans doute un patchwork artistique des plus intelligents et des plus maîtrisés dans l’espace et dans le temps, et qui aurait sans doute bien plu  à Tadeusz Kantor. En tout cas, une expérience exceptionnelle de vie nocturne en commun de plusieurs générations,  sous de fabuleux éclairages tout en nuances. Et quel plaisir de voir par les grandes baies vitrées le jour se lever sur les collines … Ici, et c’est exceptionnel, il y a des enfants ravis et de nombreux jeunes gens, visiblement attirés par cette expérience qui, par certains côtés, mais sans les décibels, rappelle un concert rock.

Madame la Ministre de la Culture n’y viendra sûrement pas, et c’est bien dommage pour elle. Pour le moment, cette Nuit unique est programmée un peu partout, mais pas à Paris ! Au fait, quel directeur de théâtre  voudrait l’inviter ? Didier Deschamps à Chaillot, Wajdi Mouawad au Théâtre national de la Colline, Stéphane Braunschweig à l’Odéon, José Manuel Gonçalvès au Cent-Quatre. Ou encore Stanislas Nordey à Strasbourg, Catherine Marnas à Bordeaux ? Ne répondez pas oui, tous à la fois… Pourtant ces directeurs disposent d’espaces appropriés. Mais le Théâtre de l’Unité, cinquante ans après sa création, dérange encore et met effectivement souvent le doigt là où cela fait mal …  C’est sa grande force mais il le paye! Ne ratez pas surtout pas ce spectacle à Aurillac encore ce soir, ou s’il passe près de chez vous. Prenez une couverture ou mieux un sac de couchage, un bon oreiller, une bouteille d’eau et laissez-vous prendre par la main, vous ne le regretterez pas…

Philippe du Vignal 

Le  Parapluie,  jusqu’au 23 août.
Prochaine Nuit Unique:  le 15 septembre à Petite Pierre ( Gers).

Et le 28 décembre prochain à la Filature, de 23  h  à 7 h . Espace Japy à Audincourt ( Doubs) . T: 03 81 34 49 20. 

Conseils du Théâtre de l’Unité à ne pas suivre, avec les grains d’Hervée de Lafond de Jacques Livchine. Editions de L’Harmattan.  

 

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