Le Lac des cygnes, chorégraphie de Benjamin de Pech, Marius Petipa et Lev Ivanov, musique de Tchaïkovski


Le Lac des cygnes, chorégraphie de Benjamin Pech, Marius Petipa et Lev Ivanov, musique de Tchaïkovski

913C40F4-D669-46FC-9771-BD7AB987E1D1En ce soir de première à Rome, nos voisins italiens fredonnaient la musique d’introduction avant l’ouverture du rideau.  Le public de l’Opéra a une relation affective avec ce ballet qui a connu de multiples relectures depuis sa création en 1877, au Bolchoï de Moscou. Ici, Benjamin Pech en présente une version classique et très lisible en quatre actes.

Le Prince Siegfried, (Semyon Chudin, l’étoile du Bolchoï) a un amour contrarié pour une femme-cygne, Odette (Anna Nikulina), autre étoile de ce même théâtre. A l’acte III, Benno, (Giacomo Castellana), fidèle ami et jaloux du Prince, va causer sa perte en substituant à Odette, un cygne noir : Odile, que danse aussi Anna Nikulina.  Le Prince tombe dans le piège et fait sa demande en mariage à Odile mais l’acte IV, il tue accidentellement avec une arbalète, sa bien-aimée Odette.

A l’acte I, les danses de groupe mettent en évidence les belles robes de bal, bleues ou vertes, créées par Aldo Buti et assorties aux couleurs du palais de la Reine-Mère, figuré par des toiles peintes en fond de scène. Le corps de ballet donne une grande vivacité aux danses de l’acte III. Dès l’ouverture, Semyon Chudin impressionne  par sa maîtrise technique  comme sa partenaire qui le rejoint à l’acte suivant.  Dans les «actes blancs des Cygnes » ( les II et IV), le public retrouve  avec bonheur le chœur des cygnes, les alignements en diagonale et les mouvements de bras comme des ailes, immortalisant l’œuvre dans l’imaginaire collectif.

Les trois solistes incarnent avec justesse leurs personnages, selon les consignes de Benjamin Pech qui a mis l’accent sur la théâtralité de la pièce. Ils se fondent avec justesse dans le corps de ballet. Nir Kabaretti, à la direction d’orchestre, a suivi un tempo très précis adapté à celui des danseurs. Benjamin Pech, premier maître de ballet de la jeune troupe de l’Opéra de Rome et assistant d’Eleonora Abbagnato, sa directrice depuis 2015, signe ici sa première chorégraphie et fait revivre avec sensibilité cette pièce mythique.

Jean Couturier

Opéra de Rome, jusqu’au 6 janvier.

 


Archive pour 3 janvier, 2019

Le Lac des cygnes, chorégraphie de Benjamin de Pech, Marius Petipa et Lev Ivanov, musique de Tchaïkovski


Le Lac des cygnes, chorégraphie de Benjamin Pech, Marius Petipa et Lev Ivanov, musique de Tchaïkovski

913C40F4-D669-46FC-9771-BD7AB987E1D1En ce soir de première à Rome, nos voisins italiens fredonnaient la musique d’introduction avant l’ouverture du rideau.  Le public de l’Opéra a une relation affective avec ce ballet qui a connu de multiples relectures depuis sa création en 1877, au Bolchoï de Moscou. Ici, Benjamin Pech en présente une version classique et très lisible en quatre actes.

Le Prince Siegfried, (Semyon Chudin, l’étoile du Bolchoï) a un amour contrarié pour une femme-cygne, Odette (Anna Nikulina), autre étoile de ce même théâtre. A l’acte III, Benno, (Giacomo Castellana), fidèle ami et jaloux du Prince, va causer sa perte en substituant à Odette, un cygne noir : Odile, que danse aussi Anna Nikulina.  Le Prince tombe dans le piège et fait sa demande en mariage à Odile mais l’acte IV, il tue accidentellement avec une arbalète, sa bien-aimée Odette.

A l’acte I, les danses de groupe mettent en évidence les belles robes de bal, bleues ou vertes, créées par Aldo Buti et assorties aux couleurs du palais de la Reine-Mère, figuré par des toiles peintes en fond de scène. Le corps de ballet donne une grande vivacité aux danses de l’acte III. Dès l’ouverture, Semyon Chudin impressionne  par sa maîtrise technique  comme sa partenaire qui le rejoint à l’acte suivant.  Dans les «actes blancs des Cygnes » ( les II et IV), le public retrouve  avec bonheur le chœur des cygnes, les alignements en diagonale et les mouvements de bras comme des ailes, immortalisant l’œuvre dans l’imaginaire collectif.

Les trois solistes incarnent avec justesse leurs personnages, selon les consignes de Benjamin Pech qui a mis l’accent sur la théâtralité de la pièce. Ils se fondent avec justesse dans le corps de ballet. Nir Kabaretti, à la direction d’orchestre, a suivi un tempo très précis adapté à celui des danseurs. Benjamin Pech, premier maître de ballet de la jeune troupe de l’Opéra de Rome et assistant d’Eleonora Abbagnato, sa directrice depuis 2015, signe ici sa première chorégraphie et fait revivre avec sensibilité cette pièce mythique.

Jean Couturier

Opéra de Rome, jusqu’au 6 janvier.

 

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