La Trilogie de la vengeance, texte et mise en scène de Simon Stone


La Trilogie de la vengeance, d’après John Ford, Thomas Middleton, William Shakespeare et Lope de Vega, texte français traduit par Robin Ormond, mise en scène de Simon Stone

Ces dialogues en trois parties, sont inspirés des grands dramaturges du XVI ème au tout début du XVII ème siècle. Les Anglais: John Ford avec Dommage qu’elle soit une putain; Thomas Middleton et William Rowley avec The Changeling. William Shakespeare et son Titus Andronicus. Et l’Espagnol Lope de Vega, avec Fuente Ovejuna. Cela se passe dans trois petites salles à la fois, le public ayant été auparavant réparti selon les lettres A, B ou C. Donc, nous voyons tous le même spectacle mais pas en même temps et,  si nous avons bien compris, c’était pour nous dans l’ordre chronologique, c’est à dire alphabétique. Sinon pour les autres spectateurs, cela se passe  avec des retours en arrière mais, en fait, n’a guère d’importance. Un dispositif qui, sous diverses formes, n’est pas nouveau mais qui fait toujours plaisir au public. Au vingtième siècle: Luca Ronconi, Ariane Mnouchkine, Macha Makeieff et Jérôme Deschamps avec leur remarquable Lapin-Chasseur. Et récemment, DAU, l’opération-performance  des Russes ( voir Le Théâtre du Blog)

Dans la pièce de John Ford, une jeune fille a fait l’amour avec son frère mais elle sera enceinte et il la tuera. Dans celle de Thomas Middleton, une jeune femme fait assassiner le futur mari  imposé par  son père. Elle réussira quand même à se marier avec son amoureux mais il y aura un prix à payer : elle devra coucher avec le tueur à gages et trouver une remplaçante pour sa nuit de noces, pour que son mari ne voit pas qu’elle n’est plus vierge. Chez Shakespeare, dans Titus Andronicus, la malheureuse Lavinia qui a été violée, pousse son père Titus à se venger  en imaginant un banquet cannibale mais il tuera cette fille déshonorée. Enfin, chez  Lope de Vega, le Commandeur du village de  Fuenteovejuna pense, en prédateur absolu, avoir droit de cuissage sur toutes les filles. Mais quand il veut coucher avec Laurencia, il est assassiné. Par qui ? On ne le saura jamais et tous les habitants -solidaires- resteront muets quand le Juge demandera le nom du coupable. Le Roi préfèrera classer l’affaire et pardonnera…

A chaque fois et au centre de la pièce, il s’agit du pouvoir et des pulsions sexuelles de l’homme. Et, comme les choses ne sont jamais aussi simples, de la femme, à la fois objet mais parfois aussi moteur de l’érotisme. Et, nous dit Simon Stone, rien n’a vraiment bougé quatre siècles après… Hommes et femmes sont toujours aussi maladroits dans leurs relations amoureuses et sexuelles. D’autant plus que le machisme, s’il a changé de forme, reste toujours bien là: inégalité des salaires et avancements, mépris des politiques comme Laurent Fabius avec son devenu célèbre: « Mais qui va garder les enfants? » Comme le dit bien Daniel Loayza: «En somme, la position traditionnelle de la femme, c’est l’ordre même. Remettre cette position en cause, c’est risquer de tout désorbiter, renverser toute norme, abolir la distinction entre nature et culture -c’est ouvrir la porte au chaos. » De cela, la société a peur et donc, tant pis ou tant mieux si les choses restent en l’état… Et ce n’est pas si vieux: dans les années soixante, une femme qui osait demander des préservatifs  à un pharmacien, était fusillée du regard. Même chose pour la pilule, dix ans plus tard! Une position malheureusement aussi partagée par certaines femmes qui veulent à tout prix que soit respecté l’ordre établi, même quand c’est à leurs dépens. 

© Elizabeth Carecchio

© Elizabeth Carecchio

La première partie a lieu sur une scène étroite dans un dispositif bi-frontal. Cela pourrait être un bureau contemporain d’agence de communication ou autre… Scénographie hyperréaliste: deux portes à chaque bout, sol moquetté, table ovale de réunion, grosse photocopieuse ventrue noire, rayonnages emplis de dossiers, cafetière et bouilloire électriques. Sur un mur, affiches d’agence de voyage et pendule indiquant l’heure exacte. Au centre de ce bureau, un directeur -le seul homme ici- qu’une des collaboratrices vient ficeler avec du scotch sur son grand fauteuil noir. «Margot: «Odette choisit de baiser avec Jean-Baptiste, pendant qu’on essaye toutes  d’éviter de baiser avec Jean-Baptiste. Le fait qu’Odette baise avec lui, veut peut-être dire que nous autres, sommes sauvées d’un bon nombre d’inconvénients. Donc, on traite Odette avec respect. Aimée : Compris.»

Le spectacle se laisse voir: il se passe toujours quelque chose sur le plateau et l’interprétation est de très haut niveau: Valeria Bruni Tedeschi, Eric Caravaca (le seul homme de la distribution: chose exceptionnelle), Servane Ducorps, Adèle Exarchopoulos, Eye Haïdara, Pauline Lorillard, Nathalie Richard et Alison Valence, tous font preuve d’un solide métier et d’une belle virtuosité mais leurs personnages ressemblent plus à ceux d’une B.D. et les dialogues sont pauvres. C’est bien joli de se référer à de grands auteurs et de s’en inspirer, mais pourquoi en faire ? Du coup, on se sent vraiment peu concerné…

© Elizabeth Carecchio

© Elizabeth Carecchio

Après une heure seulement: premier entracte et on nous fait ensuite entrer dans une autre petite salle toute en longueur  avec une scène sans profondeur. Derrière une grande paroi vitrée, un restaurant-traiteur chinois comme indiqué par une enseigne en tube fluo rouge. A l’intérieur, là aussi Simon Stone fait dans l’hyperréalisme:  quelques tables et chaises minables et côté jardin, un grand présentoir réfrigéré avec des plats préparés, un frigo plein de canettes et un four à micro-ondes. Une jeune femme en robe de mariée blanche discute avec quelques-uns des membres de sa famille. Tous les acteurs sont équipés de micros H.F. Le repas de mariage se passe dans une arrière-salle et bien sûr,  nous ne le verrons pas. Une  remarquable réalisation mais les scènes sont courtes et nous n’avons guère le temps de  nous intéresser aux personnages, puisqu’ils doivent aller assez vite rejoindre un des autres plateaux. Cette contrainte de jeu intéressante mais qui exige  des interprètes, concentration et virtuosité: intéressant mais les dialogues comme précédemment, n’ont rien de fascinant. «Notre père nous a appris tout ce temps à bien nous tenir, à attendre jusqu’à ce que quelqu’un nous dise qu’on a mérité une récompense, à être reconnaissantes de tous les petits cadeaux de merde que le monde, son monde, leur monde, les hommes comme lui nous donnent, et c’est même pas des cadeaux, c’est juste des restes quand ils ont fini de tout dévorer… J’en ai assez d’attendre les restes, je veux avoir le premier choix. Je veux être celle qui décide en premier. Pas toi ?» 

 

© Elizabeth Carecchio

© Elizabeth Carecchio

Il y a parfois des blancs dans le texte. Sans doute pour laisser le temps aux comédiens d’arriver…  Une heure après nouvel entracte mais plus long cette fois; il y a la queue au buffet et aux toilettes… Les ouvreurs, très efficaces, emmènent notre groupe : le  C, dans  la troisième salle où des gradins en angle entourent le plateau, là aussi fermé par de hautes vitres. A l’intérieur de ce bocal, une chambre luxueuse mais de style un peu ancien d’un grand hôtel. Avec moquette épaisse, beau lit,  fauteuils et table ronde: on s’y croirait. Sur un des côtés, une salle de bains avec toilettes, grand lavabo et douche à l’italienne. Il y a même de l’au qui coule. Il s’agit d’une scène de prostitution où une jeune entremetteuse (remarquable Servane Ducorps) démontre à une jeune personne tout le bénéfice qu’il y a pour elles deux, si elle accepte de coucher avec un homme plus âgé qu’elle. Un petit moment, lui dit-elle, qu’elle oubliera vite mais qui rapporte beaucoup. Un seule condition : le client exige qu’elle soit garantie vierge et l’entremetteuse la prévient : elle va être obligée de vérifier. Mais la suite, avec l’arrivée du client qui laissera partir sa proie, semble plus faible. Ou la fatigue se fait sentir: il y a déjà plus de trois heures que nous sommes là. Et quelques spectateurs lassés s’en vont.

 Alors à voir? C’est encore une fois bien réalisé; les lumières de James Farncombe comme la musique et le son de Stefan Gregory sont de grande qualité et ici, rien n’est laissé au hasard. Et tout dans cette grosse machine,  fonctionne bien, à part quelques moments où cela flotte encore. Le spectacle n’était tout à fait prêt, puisque la première avait dû être retardée. Et, à moins que vous ne soyez un(e) fan de Simon Stone, nous ne vous conseillons pas cette réalisation décevante. Mais les élèves de la section scéno de l’Ecole des Arts Déco comme des cours de théâtre apprendront beaucoup du remarquable  travail de Ralph Myers et d’Alice Babidge qui a aussi signé les costumes exemplaires de rigueur. Bref, ce spectacle, sans doute assez coûteux, donne la part belle à la scénographie et  à  un jeu de haut niveau. Mais, côté dramaturgie et dialogues, cette revisitation de pièces connues nous laissé sur notre faim! Et autant en emportent les giboulées de mars… A vous de choisir. Reverra-t-on les créations approximatives et racoleuses de Simon Stone à l’Odéon? Sans doute pas et heureusement…

Philippe du Vignal

Jusqu’au 21 avril, Odéon-Théâtre de l’Europe-Ateliers Berthier, 1 rue André Suarès (angle du boulevard Berthier), Paris (XVII ème). T. : 01 44 85 40 40.

 

 


Archive pour 21 mars, 2019

La Trilogie de la vengeance, texte et mise en scène de Simon Stone


La Trilogie de la vengeance, d’après John Ford, Thomas Middleton, William Shakespeare et Lope de Vega, texte français traduit par Robin Ormond, mise en scène de Simon Stone

Ces dialogues en trois parties, sont inspirés des grands dramaturges du XVI ème au tout début du XVII ème siècle. Les Anglais: John Ford avec Dommage qu’elle soit une putain; Thomas Middleton et William Rowley avec The Changeling. William Shakespeare et son Titus Andronicus. Et l’Espagnol Lope de Vega, avec Fuente Ovejuna. Cela se passe dans trois petites salles à la fois, le public ayant été auparavant réparti selon les lettres A, B ou C. Donc, nous voyons tous le même spectacle mais pas en même temps et,  si nous avons bien compris, c’était pour nous dans l’ordre chronologique, c’est à dire alphabétique. Sinon pour les autres spectateurs, cela se passe  avec des retours en arrière mais, en fait, n’a guère d’importance. Un dispositif qui, sous diverses formes, n’est pas nouveau mais qui fait toujours plaisir au public. Au vingtième siècle: Luca Ronconi, Ariane Mnouchkine, Macha Makeieff et Jérôme Deschamps avec leur remarquable Lapin-Chasseur. Et récemment, DAU, l’opération-performance  des Russes ( voir Le Théâtre du Blog)

Dans la pièce de John Ford, une jeune fille a fait l’amour avec son frère mais elle sera enceinte et il la tuera. Dans celle de Thomas Middleton, une jeune femme fait assassiner le futur mari  imposé par  son père. Elle réussira quand même à se marier avec son amoureux mais il y aura un prix à payer : elle devra coucher avec le tueur à gages et trouver une remplaçante pour sa nuit de noces, pour que son mari ne voit pas qu’elle n’est plus vierge. Chez Shakespeare, dans Titus Andronicus, la malheureuse Lavinia qui a été violée, pousse son père Titus à se venger  en imaginant un banquet cannibale mais il tuera cette fille déshonorée. Enfin, chez  Lope de Vega, le Commandeur du village de  Fuenteovejuna pense, en prédateur absolu, avoir droit de cuissage sur toutes les filles. Mais quand il veut coucher avec Laurencia, il est assassiné. Par qui ? On ne le saura jamais et tous les habitants -solidaires- resteront muets quand le Juge demandera le nom du coupable. Le Roi préfèrera classer l’affaire et pardonnera…

A chaque fois et au centre de la pièce, il s’agit du pouvoir et des pulsions sexuelles de l’homme. Et, comme les choses ne sont jamais aussi simples, de la femme, à la fois objet mais parfois aussi moteur de l’érotisme. Et, nous dit Simon Stone, rien n’a vraiment bougé quatre siècles après… Hommes et femmes sont toujours aussi maladroits dans leurs relations amoureuses et sexuelles. D’autant plus que le machisme, s’il a changé de forme, reste toujours bien là: inégalité des salaires et avancements, mépris des politiques comme Laurent Fabius avec son devenu célèbre: « Mais qui va garder les enfants? » Comme le dit bien Daniel Loayza: «En somme, la position traditionnelle de la femme, c’est l’ordre même. Remettre cette position en cause, c’est risquer de tout désorbiter, renverser toute norme, abolir la distinction entre nature et culture -c’est ouvrir la porte au chaos. » De cela, la société a peur et donc, tant pis ou tant mieux si les choses restent en l’état… Et ce n’est pas si vieux: dans les années soixante, une femme qui osait demander des préservatifs  à un pharmacien, était fusillée du regard. Même chose pour la pilule, dix ans plus tard! Une position malheureusement aussi partagée par certaines femmes qui veulent à tout prix que soit respecté l’ordre établi, même quand c’est à leurs dépens. 

© Elizabeth Carecchio

© Elizabeth Carecchio

La première partie a lieu sur une scène étroite dans un dispositif bi-frontal. Cela pourrait être un bureau contemporain d’agence de communication ou autre… Scénographie hyperréaliste: deux portes à chaque bout, sol moquetté, table ovale de réunion, grosse photocopieuse ventrue noire, rayonnages emplis de dossiers, cafetière et bouilloire électriques. Sur un mur, affiches d’agence de voyage et pendule indiquant l’heure exacte. Au centre de ce bureau, un directeur -le seul homme ici- qu’une des collaboratrices vient ficeler avec du scotch sur son grand fauteuil noir. «Margot: «Odette choisit de baiser avec Jean-Baptiste, pendant qu’on essaye toutes  d’éviter de baiser avec Jean-Baptiste. Le fait qu’Odette baise avec lui, veut peut-être dire que nous autres, sommes sauvées d’un bon nombre d’inconvénients. Donc, on traite Odette avec respect. Aimée : Compris.»

Le spectacle se laisse voir: il se passe toujours quelque chose sur le plateau et l’interprétation est de très haut niveau: Valeria Bruni Tedeschi, Eric Caravaca (le seul homme de la distribution: chose exceptionnelle), Servane Ducorps, Adèle Exarchopoulos, Eye Haïdara, Pauline Lorillard, Nathalie Richard et Alison Valence, tous font preuve d’un solide métier et d’une belle virtuosité mais leurs personnages ressemblent plus à ceux d’une B.D. et les dialogues sont pauvres. C’est bien joli de se référer à de grands auteurs et de s’en inspirer, mais pourquoi en faire ? Du coup, on se sent vraiment peu concerné…

© Elizabeth Carecchio

© Elizabeth Carecchio

Après une heure seulement: premier entracte et on nous fait ensuite entrer dans une autre petite salle toute en longueur  avec une scène sans profondeur. Derrière une grande paroi vitrée, un restaurant-traiteur chinois comme indiqué par une enseigne en tube fluo rouge. A l’intérieur, là aussi Simon Stone fait dans l’hyperréalisme:  quelques tables et chaises minables et côté jardin, un grand présentoir réfrigéré avec des plats préparés, un frigo plein de canettes et un four à micro-ondes. Une jeune femme en robe de mariée blanche discute avec quelques-uns des membres de sa famille. Tous les acteurs sont équipés de micros H.F. Le repas de mariage se passe dans une arrière-salle et bien sûr,  nous ne le verrons pas. Une  remarquable réalisation mais les scènes sont courtes et nous n’avons guère le temps de  nous intéresser aux personnages, puisqu’ils doivent aller assez vite rejoindre un des autres plateaux. Cette contrainte de jeu intéressante mais qui exige  des interprètes, concentration et virtuosité: intéressant mais les dialogues comme précédemment, n’ont rien de fascinant. «Notre père nous a appris tout ce temps à bien nous tenir, à attendre jusqu’à ce que quelqu’un nous dise qu’on a mérité une récompense, à être reconnaissantes de tous les petits cadeaux de merde que le monde, son monde, leur monde, les hommes comme lui nous donnent, et c’est même pas des cadeaux, c’est juste des restes quand ils ont fini de tout dévorer… J’en ai assez d’attendre les restes, je veux avoir le premier choix. Je veux être celle qui décide en premier. Pas toi ?» 

 

© Elizabeth Carecchio

© Elizabeth Carecchio

Il y a parfois des blancs dans le texte. Sans doute pour laisser le temps aux comédiens d’arriver…  Une heure après nouvel entracte mais plus long cette fois; il y a la queue au buffet et aux toilettes… Les ouvreurs, très efficaces, emmènent notre groupe : le  C, dans  la troisième salle où des gradins en angle entourent le plateau, là aussi fermé par de hautes vitres. A l’intérieur de ce bocal, une chambre luxueuse mais de style un peu ancien d’un grand hôtel. Avec moquette épaisse, beau lit,  fauteuils et table ronde: on s’y croirait. Sur un des côtés, une salle de bains avec toilettes, grand lavabo et douche à l’italienne. Il y a même de l’au qui coule. Il s’agit d’une scène de prostitution où une jeune entremetteuse (remarquable Servane Ducorps) démontre à une jeune personne tout le bénéfice qu’il y a pour elles deux, si elle accepte de coucher avec un homme plus âgé qu’elle. Un petit moment, lui dit-elle, qu’elle oubliera vite mais qui rapporte beaucoup. Un seule condition : le client exige qu’elle soit garantie vierge et l’entremetteuse la prévient : elle va être obligée de vérifier. Mais la suite, avec l’arrivée du client qui laissera partir sa proie, semble plus faible. Ou la fatigue se fait sentir: il y a déjà plus de trois heures que nous sommes là. Et quelques spectateurs lassés s’en vont.

 Alors à voir? C’est encore une fois bien réalisé; les lumières de James Farncombe comme la musique et le son de Stefan Gregory sont de grande qualité et ici, rien n’est laissé au hasard. Et tout dans cette grosse machine,  fonctionne bien, à part quelques moments où cela flotte encore. Le spectacle n’était tout à fait prêt, puisque la première avait dû être retardée. Et, à moins que vous ne soyez un(e) fan de Simon Stone, nous ne vous conseillons pas cette réalisation décevante. Mais les élèves de la section scéno de l’Ecole des Arts Déco comme des cours de théâtre apprendront beaucoup du remarquable  travail de Ralph Myers et d’Alice Babidge qui a aussi signé les costumes exemplaires de rigueur. Bref, ce spectacle, sans doute assez coûteux, donne la part belle à la scénographie et  à  un jeu de haut niveau. Mais, côté dramaturgie et dialogues, cette revisitation de pièces connues nous laissé sur notre faim! Et autant en emportent les giboulées de mars… A vous de choisir. Reverra-t-on les créations approximatives et racoleuses de Simon Stone à l’Odéon? Sans doute pas et heureusement…

Philippe du Vignal

Jusqu’au 21 avril, Odéon-Théâtre de l’Europe-Ateliers Berthier, 1 rue André Suarès (angle du boulevard Berthier), Paris (XVII ème). T. : 01 44 85 40 40.

 

 

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