Festival La Voix est libre Les Oiseaux migrateurs

Festival La Voix est libre:

Les Oiseaux migrateurs

Visuel-5-450x383Comme l’appelait Francis Marmande, « un événement «énorme, anormal »,  quand ce festival était installé aux Bouffes du Nord il y a plusieurs années. Aujourd’hui accueilli judicieusement au Théâtre de la Cité Internationale. Mais aussi au Générateur de Gentilly et à la Maison de la Poésie à Paris. « Qualifiée par la presse libre de «Festival Omnisports Poétiques du Parti de la Joie », dit son directeur Blaise Merlin. Notre assemblée propose un programme redistributif de bonheur à application immédiate . “(…)”Face aux critères-à-terre d’une mono-culture fade et aseptisée, nous ouvrons des espaces de liberté, de résistance et de dialogue où la relation à l’Autre, à la nature, à l’univers, au philosophique, au politique ou au sacré résiste à la musique en tant qu’objet de profit et de consommation.”

André Minvielle présente cette soirée du « Libre Etrange, du Nomade’s Land et des mondes en-chanteurs » avec  des interprètes hors-normes comme Nassima et Azamat :rossignols ouïgours, Élie Maalouf : pie pianiste du Liban, Souad Asla : hirondelle du désert, Moneim Rahma : héron du Soudan, Mehdi Krüger et Ostax : merle poète et guitariste kakariki, André Minvielle et Albert Marcœur : rouges-gorges et merles moqueurs, Antoine Berland : pélican pianiste et compositeur, Joce Miennel : faucon flûtiste, Kaïsha Essiane : sterne danseuse du Gabon, et Théo Touvet : cercle acrobatique…
« Depuis deux siècles des centaines de langues et de cultures ont disparu. Mais il en reste des vibrations créées par des rencontres. Les musiciens Ouïgour sont internés dans des camps. Nous avons des  interprètes traditionnels comme Mélie Kruger et Souad Asla». Un pianiste et deux chanteurs entament un beau duo de voix: « Il faut avouer qu’on a tous peur du bonheur comme du malheur ! ». Un solo de clarinette lui succède. Puis un cor et une batterie avec un chanteur qui entonne un poème descriptif. Une corde et une batterie se lancent dans l’accompagnement d’un poème rythmé et les musiciens réussissent à faire chanter la salle.

Ensuite Théo Touvet saute dans sa roue Cyr. « Où va-t-il, l’oiseau migrateur ? C’est tellement loin, l’Afrique ! » « Le président de la République se nomme Emmanuel Macron ! ». Ayant mis Dom Juan à son programme, on lui offre le rôle. « Françaises, Français, vous êtes où ? » disait Jacques Prévert en 1946. « Depuis des années on s’évertue pour que le superflu devienne nécessaire. Les oiseaux volent, les poissons nagent et nous on rampe ! »

Edith Rappoport

Spectacle vu le 29 mai au Théâtre de la Cité Internationale, 19 a Boulevard Jourdan, Paris (XIV ème).

 


Archive pour 4 juin, 2019

Festival La Voix est libre Les Oiseaux migrateurs

Festival La Voix est libre:

Les Oiseaux migrateurs

Visuel-5-450x383Comme l’appelait Francis Marmande, « un événement «énorme, anormal »,  quand ce festival était installé aux Bouffes du Nord il y a plusieurs années. Aujourd’hui accueilli judicieusement au Théâtre de la Cité Internationale. Mais aussi au Générateur de Gentilly et à la Maison de la Poésie à Paris. « Qualifiée par la presse libre de «Festival Omnisports Poétiques du Parti de la Joie », dit son directeur Blaise Merlin. Notre assemblée propose un programme redistributif de bonheur à application immédiate . “(…)”Face aux critères-à-terre d’une mono-culture fade et aseptisée, nous ouvrons des espaces de liberté, de résistance et de dialogue où la relation à l’Autre, à la nature, à l’univers, au philosophique, au politique ou au sacré résiste à la musique en tant qu’objet de profit et de consommation.”

André Minvielle présente cette soirée du « Libre Etrange, du Nomade’s Land et des mondes en-chanteurs » avec  des interprètes hors-normes comme Nassima et Azamat :rossignols ouïgours, Élie Maalouf : pie pianiste du Liban, Souad Asla : hirondelle du désert, Moneim Rahma : héron du Soudan, Mehdi Krüger et Ostax : merle poète et guitariste kakariki, André Minvielle et Albert Marcœur : rouges-gorges et merles moqueurs, Antoine Berland : pélican pianiste et compositeur, Joce Miennel : faucon flûtiste, Kaïsha Essiane : sterne danseuse du Gabon, et Théo Touvet : cercle acrobatique…
« Depuis deux siècles des centaines de langues et de cultures ont disparu. Mais il en reste des vibrations créées par des rencontres. Les musiciens Ouïgour sont internés dans des camps. Nous avons des  interprètes traditionnels comme Mélie Kruger et Souad Asla». Un pianiste et deux chanteurs entament un beau duo de voix: « Il faut avouer qu’on a tous peur du bonheur comme du malheur ! ». Un solo de clarinette lui succède. Puis un cor et une batterie avec un chanteur qui entonne un poème descriptif. Une corde et une batterie se lancent dans l’accompagnement d’un poème rythmé et les musiciens réussissent à faire chanter la salle.

Ensuite Théo Touvet saute dans sa roue Cyr. « Où va-t-il, l’oiseau migrateur ? C’est tellement loin, l’Afrique ! » « Le président de la République se nomme Emmanuel Macron ! ». Ayant mis Dom Juan à son programme, on lui offre le rôle. « Françaises, Français, vous êtes où ? » disait Jacques Prévert en 1946. « Depuis des années on s’évertue pour que le superflu devienne nécessaire. Les oiseaux volent, les poissons nagent et nous on rampe ! »

Edith Rappoport

Spectacle vu le 29 mai au Théâtre de la Cité Internationale, 19 a Boulevard Jourdan, Paris (XIV ème).

 

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