La Souricière d’Agatha Christie, mise en scène de Ladislas Cholat
La Souricière d’Agatha Christie, adaptation de Pierre-Alain Leleu, mise en scène de Ladislas Cholat
La Pépinière-Opéra rénovée, accueille un public venu nombreux voir une des pièces les plus connues de l’écrivaine britannique. Un jeune couple vient de transformer le manoir de Monkswell en hôtel. Il neige et il y a beaucoup de clients dont une grosse femme désagréable qui se plaint de l’accueil, alors que ce couple fait le maximum…
Mme Boyle, une des clientes, est retrouvée assassinée! Les soupçons se portent d’abord sur Christopher Wren, un jeune excentrique. Mais il s’avère assez vite que le tueur peut être un des clients, voire l’un des propriétaires. Mais l’inspecteur Trotter va tout faire pour trouver le coupable.
Pour Ladislas Cholat, il est intéressant « de donner à cette pièce un nouveau souffle, une certaine modernité. L’adaptation de Pierre-Alain Leleu réveille l’histoire, en faisant ressortir l’humour, tout en respectant les ressorts de l’intrigue. Enfin, dit-il, pour cette création inédite, j’aime l’idée de constituer une vraie troupe de possibles criminels avec des acteurs avec qui j’avais déjà travaillé, d’autres avec qui j’avais depuis longtemps envie de travailler et d’autres encore découverts en audition. Ils ont en commun le sens de l’humour et sont humainement compatibles, tout en étant très différents les uns des autres. »
Il y a en effet une belle distribution: Dominique Daguier, Sylviane Goudal, Stéphanie Hédin, Brice Hilaret, Pierre Alain Leleu, Marc Maurille, Christelle Redoul et Pierre Samuel pour The Mousetrap qui se joue à Londres depuis 1952 ! La pièce bat tous les records au monde de représentations consécutives (25.000!) et n’a depuis jamais quitté l’affiche. Agatha Christie a aussi écrit une nouvelle qui, selon sa volonté ne devait être publiée qu’après la dernière représentation théâtrale. Elle reste donc inédite à ce jour, du moins en Grande-Bretagne… Cette adaptation d’un texte radiophonique (1947) est restée célèbre pour son dénouement que les spectateurs sont priés de ne pas révéler, comme le demande à la fin, l’Inspecteur Trotter: «Chers spectateurs, complices du crime, merci d’être venus. Et de ne pas révéler l’identité du meurtrier ».
Edith Rappoport
Pépinière Opéra, 7 rue Louis Le Grand Paris (II ème) . T. : 01 42 61 44 16.