Livres et revues
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Les Théâtres documentaires, ouvrage dirigé par Erica Magris et Béatrice Picon-Vallin
Théâtre documentaire, ce terme souvent galvaudé recouvre bien souvent des modes d’action théâtrale très différents; c’est dire combien ce gros volume est plus que le bienvenu pour essayer d’y voir un peu plus clair.
Cette fiction théâtrale fondée avec précision sur des événements politiques ou sociaux, le plus souvent contemporains ou du moins récents, est contsruite à base de documents très divers: analyses et compte-rendus d’audience, mais aussi reportages, extraits de discours, interviews audio et vidéo. Avec en arrière-plan, une volonté affichée de provoquer une réaction et une prise de conscience politique chez les spectateurs. Pas d’ultra-réalisme mais comme chez Erwin Piscator son créateur dans l’Allemagne des années vingt (il y a donc déjà un siècle!), l’intention marxiste clairement affichée chez lui, de faire que le théâtre soit autre chose qu’un simple divertissement mais, en montrant d’autres aspects historiques que ceux habituellement enseignés, d’être »un moyen parmi tant d’autres dans la lutte des classes ».
Dans le tout premier article de cette somme importante accompagnée d’un bon livret-photo (plus de quatre cent cinquante pages), Béatrice Picon-Vallin montre de façon remarquable l’intérêt évident que les jeunes metteurs en scène montrent actuellement pour ce genre théâtral dont on parlait peu il y une vingtaine d’années. “N’est-ce pas parce que le théâtre sait prendre tout son temps, un temps qui introduit la rupture, pour désaliéner les urbains pris dans la cadence haletante du changement où une nouvelle chasse l’autre, rendant la précédente obsolète. “ Ce qui implique de fait une création qui emprunte très souvent à d’autres formes artistiques et où nombre de metteurs en scène de théâtre sont issus des écoles d’art.
Béatrice Picon-Vallin fait justement remarquer qu’une écrivaine comme Svetlana Alexievitch a une nouvelle approche d’envisager la création d’un texte documentaire lié – “ à l’information sur des situations politiques et sociales objectives qui doivent être dans la transparence , soumises au peuple de la Cité.” « A partir d’histoires vraies, comme l’indique souvent les génériques de cinéma. C’est le principe même du théâtre documentaire mais il s’en vante moins: reste à savoir comment maîtriser les multiples sources d’information dont les citoyens de n’importe quel pays disposent au quotidien et très souvent dans la minute même où tel ou tel événement se produit quelque part dans le monde.
Comment le théâtre actuel documentaire peut-il s’emparer de l’Histoire en cours et Béatrice Picon-Vallin revient sur la difficulté d’avoir le courage “ d’affronter une très récente affaire de justice et de morale impliquant des des politiques, hommes et femmes en activité.” Et elle rappelle que le théâtre à base de documents ne date pas d’hier mais existait déjà au début du XVIII ème siècle… Et Erwin Piscator avec son fameux Théâtre politique, puis à sa suite Peter Weiss avec sa pièce L’Instruction ont ouvert la voie à une fiction fondée sur des moyens techniques nouveaux où l’image et le son enregistrés ont révolutionné la mise en scène de théâtre depuis maintenant plus d’une cinquantaine d’années…
La question du théâtre documentaire, comme le rappelle Béatrice Picon-Vallin, est liée dans l’histoire du spectacle, à celle du développement des médias. Comment s’y retrouver pour faire parler sur une scène la réalité quand elle a été couverte par autant d’images parfois d’origine douteuse et issues de la planète entière. Comment parler avec justesse des migrants et des réfugiés, comme l’avait déjà fait en 2003 le Théâtre du Soleil avec Le dernier Caravansérail. Où situer le curseur de la vérité historique?
Béatrice Picon-Vallin revient sur les scènes indépendantes en Europe de l’Est, notamment en Russie, Roumanie, Bulgarie où de petits théâtres pratiquent le théâtre documentaire depuis plus de vingt ans, fondé sur des archives avec une part de fiction. A Vilnius (Lituanie), Oskaras Korsunovas a créé en 2011 Expulsion de Marius Ivakevcius sur la vie réelle d’émigrés lituaniens dans la jungle londonienne… à partir d’interviews réalisés sur place.
Quelles sont les qualités d’un bon spectacle de théâtre documentaire? Très proches parfois d’une presse efficace… D’abord un bon ancrage dans la vie socio-politique, une vérification scrupuleuse des témoignages, enquêtes, etc., une volonté de montrer la vérité sans tomber dans le pathos pour montrer une autre lecture et une mise en scène où les images filmées ne font pas concurrence aux dialogues et correspondent à la vérité historique, quelle que soit la part de fiction développée… Autant dire une redéfinition des canons de la représentation théâtrale.
Reste à savoir si la jeune génération de spectateurs souvent privée de repères mais abreuvée d’Internet y trouvera son compte… C’est souvent la limite du théâtre documentaire devenue parfois la tarte à la crème : il y faut des moyens conséquents-images et sons indispensables coûtent cher et donc seuls des lieux officiels ou du moins reconnus peuvent en accueillir les spectacles.
Ce long mais formidable article ouvre bien des pistes théoriques de réflexion dont le théâtre documentaire a diablement besoin. Il fascine nombre de jeunes metteurs en scène qui ont souvent bien du mal, faute d’une véritable pensée socio-politique à construire un spectacle…
Il y a un autre article de l’auteure sur le travail de théâtre documentaire, considéré comme acte artistique d’Ariane Mnouchkine avec ses comédiens du Théâtre du Soleil et les nombreux collaborateurs étrangers dont elle a su s’entourer.
On ne peut citer toutes les participations à l’histoire et au présent du théâtre documentaire qui suit. Mais il y a une très bonne analyse de la première mise en scène de L’Instruction de Peter Weiss au Piccolo teattro de Milan en 66 par Virginio Puecher, un article de Marie Pecorari consacré à l’évolution du théâtre documentaire américain avec une chose étonnante que l’on oublie souvent: le gouvernement américian mit en place et subventionna de 1935 à 1939 un programme théâtral…
Citons aussi de Bruno Tackels Un Théâtre documentaire en Colombie où l’auteur retrace la naissance de spectacles pour sauver par exemple la mémoire d’un quartier voué à la destruction. L’action du collectif anversois Berlin qui a eu l’idée de faire un cycle de portraits sur des villes du monde… est bien analysée par Aude Clément qui interviewe Bart Baele. Il souligne la difficulté de concilier une présentation sur un plateau avec les impératifs techniques d’un spectacle multi-médias. Signalons aussi un bon article d’Erica Magris sur le théâtre du metteur en scène Suisse Milau Rau (bientôt au Téâtre de Nanterre-Amandiers, bien connu chez nous et qui veut se démarquer de l’étiquette “théâtre documentaire », trop limitée à ses yeux. Comme certaine contributions, cet article parait sur papier gris, donc est très pénible à lire. On se demande qui a pu avoir cette curieuse idée… Ce bémol mis à part, ce livre bien écrit et bien illustré est indispensable à ceux qui veulent connaître ou approfondir le théâtre documentaire.
Philippe du Vignal
Editions Deuxième Epoque. 29 €
L’Imparfait du temps passé de Grisha Bruskin, 324 épisodes de la vie d’un artiste russe, traduit du russe par Christine Zeytounian-Beloüs
On peut voir dans ce volume une sorte d’archétype de l’art du livre, un acte de résistance de l’art contre la technique. A l’heure du triomphe du numérique, quand le livre électronique est en voie de détrôner le livre sur papier, il est réconfortant de tenir dans les mains un livre qui pèse son poids. Mais ce n’est pas seulement une suite de mots sur une tablette mais un véritable objet d’art. Et c’est à Jean-Michel Place ce cadeau qui semble venir d’un autre temps.
L’Imparfait du temps passé n’est pas un livre d’écrivain, d’écrivant, encore moins de littérateur, mais d’un artiste, sans être pour autant un livre d’artiste et peintre. Bruskin, spontanément, intuitivement, a trouvé la clé pour échapper au syndrome autobiographique. Le recueil bien agencé des épisodes de sa vie est un anti-roman mais ce sont aussi des anti-mémoires, pas au sens d’André Malraux, mais dans celui d’Henri Bergson, de Gilles Deleuze et bien entendu, de Marcel Proust, que Samuel Brussell cite fort justement dans sa belle préface. Et, dans le sillage de Joseph Czapski, il faut ajouter que, comme « la recherche du temps perdu », « l’imparfait du temps passé » est un formidable remède contre la déchéance.
Chaque lecteur y trouvera la foi dans la résurrection d’une vie dont chaque pas nous rapproche un peu plus de la déchéance finale. En forant le puits de sa mémoire affective, Bruskin en tire des pépites qui, en affleurant à la surface, sont autant d’épiphanies d’un monde parallèle, un monde spirituel qui sans doute est la source de son œuvre artistique. Mais on ne saurait oublier que ces extractions poétiques se rapportent à son enfance soviétique.
Contrairement aux esprits chagrins qui ne tirent de leur expérience que des malédictions contre les hommes ou contre Dieu, Grisha Bruskin porte sur le monde une vision sereine, pacifiée, qui reste celle de l’enfant qu’il a été dans « l’empire du mal ». Et au-delà ou en-deçà des stéréotypes et des batailles idéologiques, il nous rappelle qu’en Union soviétique il n’y a pas eu seulement le goulag, les répressions, la censure, mais un mode de vie empreint d’une poésie dont il a su garder l’arôme et nous le rendre avec humour et nostalgie.
Ses vignettes verbales sont illustrées par des photographies ou des reproductions de ses sculptures et de ses tableaux qui montrent que pour Bruskin les mots appartiennent au même univers que ses œuvres d’art. Sous l’apparence trompeusement rétrograde de son retour au passé, il ouvre des voies en échappant aussi bien au piège de la fiction et de la narration linéaire, qu’à l’art conceptuel qui dématérialise le vivant et nous donne en pâture des squelettes desséchés mais sacralisées par la mode.
Avec ces instantanés qui tressent un éternel retour, il sort de la littérature, de l’histoire, du temps passé, pour nous restituer la littérature, l’histoire et le temps passé qui s’expurge de « l’imparfait » pour entrer dans « le futur antérieur ».
Gérard Conio
Nouvelles Editions Place
Contre le théâtre politique d’Olivier Neveux
Voilà un livre qui ne vous lâchera pas. Touffu, polémique, acharné, passionné, richement documenté, scrupuleux, insatisfait… Ici, les adjectifs glissent de la détermination de l’ouvrage à ce qu’on peut imaginer de l’auteur ; ce qui en fait un livre très personnel, tout en étant riche de centaines de références, et d’autant de rencontres et de controverses. Universitaire, directeur de la revue Théâtre Public, Olivier Neveux n’écrit pas en solitaire. Contre le théâtre politique est sorti avant le dernier festival d‘Avignon, anticipant sa thématique sur « les Odyssées contemporaines », l’exil et l’accueil de l’autre. Bonne volonté –et bonne conscience- politique : le livre au titre provocateur arrivait à point pour interroger les contradictions du théâtre politique et animer débats et polémiques. L’essentiel cependant: il creuse avec passion la question du théâtre même.
Après une introduction rappelant que Tout est politique, trois chapitres, La dépolitisation culturelle, Du trop de réalisme et L’art du théâtre débordent largement leur intitulé, sans jamais s’y dérober non plus. Sur le premier point, chacun, pour peu qu’il travaille dans les milieux ou institutions culturels depuis quelques années, s’y reconnaîtra, entre déceptions, frustrations et obstination à continuer coûte que coûte. Abandons conceptuels, défaitisme et mauvaise conscience des « privilégiés» et «nantis» subventionnés, silence des encore plus nantis, invasion douce du macronisme culturel, fondé sur un “humanisme entrepreneurial“. A savoir la conviction que le théâtre doit prouver son efficacité à « créer du lien», du «vivre ensemble», en abdiquant toute fonction critique et en se débarrassant de la contradiction comme d’un dangereux virus…
Le ton est celui du pamphlet bien senti, raisonné et sérieux. On appréciera la défense et illustration des Centres Dramatiques Nationaux et autres scènes subventionnées contre leur auto-dénigrement même, et une référence bienvenue à Bernard Sobel, sur le point sensible de l’absence des classes populaires des salles de théâtre : « Je pense que le travail que nous avons accompli au théâtre de Gennevilliers était de faire en sorte que, si un habitant de Gennevilliers entrait dans cette maison – ce qui est de l’ordre du miracle (…) il aurait pu trouver une nourriture qui lui aurait servi à quelque chose ». La galère des compagnies dites indépendantes est décrite avec une vraie admiration: « Is s’acharnent, recommencent, doutent » et l’auteur n’omet pas de mentionner l’absurdité des demandes de la puissance publique : présenter un “projet“ rassurant le subventionneur parce que clos d’avance, donc sans projet…
Evidemment, ce livre n’est pas écrit «contre le théâtre politique », mais contre un théâtre qui mime la politique, la comble comme on bouche un trou ou crée une connivence ironique qui conforte en fait préjugés et puissances en place. Il montre toute sa passion pour un théâtre réellement politique, pour l’art du théâtre, pour cette pensée en actes qui ouvre les portes et les fenêtres d’une vérité auquel il est seul, par ses moyens propres, à donner accès. Analysant La Reprise, de Milo Rau, l’auteur en arrive à la formule : « La politique, ici, se découvre à partir de la représentation ».
Le tout analysé avec autant de vivacité que d’érudition : les notes en fin de volume constituent une bibliographie exemplaire et l’auteur dit ce qu’il doit en particulier à Daniel Bensaïd, à Annie Le Brun, à Jacques Rancière…, aux grands ancêtres Brecht et Walter Benjamin, sans parler de ses confrères à qui il laisse une juste place et dont il expose l’argumentation avec une parfaite rigueur.
On n’en dira pas autant de la construction de l’ouvrage… La pensée rigoureuse de l’auteur l’amène précisément à creuser les failles qu’il rencontre dans sa propre réflexion, à partir dans des digressions et impasses critiques. Cela rend la lecture plus difficile mais beaucoup plus intéressante : impossible de survoler ce livre, il vous met de force au travail, vous entraine à des retour en arrière, à plier les pages, à crayonner les marges… Bref, à faire. Il n’est pas homogène: il a ses nœuds et ses noyaux, ses coups de cœur, ses coups de gueule et ses prudences. Ne comptez pas sur ces lignes pour vous dispenser de sa lecture : la quête d’un théâtre politique ou de ce qui se joue de fondamental au théâtre, rend ce livre presque impossible à résumer.
Christine Friedel
Editions la Fabrique, 2019
JEU N° 172 : Rire
Une fois de plus, un numéro très riche de cette revue qui ouvre nombre de perspectives sur les activités théâtrales de ce pays souvent mal connues… Dans Un théâtre grec postmoderne, Raymond Bertin, rédacteur en chef de JEU rend ici compte d’une conférence du professeur et critique grec Savas Patsalidis sur l’incroyable explosion de la création théâtrale dans son pays. (voir aussi sur le sujet un article de la revue UBU dirigée par Chantal Boiron). Un phénomène issu de la très grave crise économique et politique que connaît le pays. Une nouvelle façon de pratiquer le théâtre dans des conditions évidemment difficiles (petites salles mal équipées, peu ou pas de décors, acteurs mal ou non payés…)
Dans le moment ne serait-il pas venu ? Marie-Louise Bibish Mumbu, écrivaine d’origine congolaise qui vit à Montréal depuis 2010, réaffirme, à la suite d’un chantier féministe tenu à l’Espace GO en avril dernier, les fascinants pouvoirs de transformation des femmes, notamment des afro-descendantes, quand elles agissent au lieu d’attendre.
Un dossier assez complet sur le rire Comment le provoque-t-on et quels en sont ses mécanismes ? avec, notamment Rire ou ne pas rire ? une question que pose Christian Vanasse, membre-fondateur des Zapartistes, improvisateur et enseignant à l’École nationale de l’humour. Pour lui, l’angle d’approche et le timing sont à la base de tout bon gag. Mais, dit-il, l’intention derrière la blague prime davantage quand il s’agit de savoir si on peut rire de tout au théâtre.
Un attentat contre l’ennui : dans cet article, Raphaël Alawani s’interroge lui aussi sur le rire et sa fonction ? Rire instinctif, absurde, noir, humour inclusif ou offensant, de quoi et de qui rit-on ? Petit tour de la question avec théoriciens et praticiens. Suit un dossier sur La noble tâche de la vulgarité par Catherine Léger. L’auteure de Baby-Sitter et Filles en liberté prend fait et cause pour une forme d’humour que les enfants adorent… Outil de subversion, il peut, dit-elle,, être gage de succès au théâtre quand il emploie des mots grossiers et s’appuie sur une forme de vulgarité. Yves Dagenais étudie lui ce qu’il nomme l’art complexe de la pitrerie. Fondateur du Centre de recherche en art clownesque et créateur de l’ineffable personnage d’Omer Veilleux, il raconte l’histoire d’un art qui, depuis les plus anciennes civilisations jusqu’à aujourd’hui, et sur tous les continents, poursuit son évolution. Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques veut apprendre à aimer l’humour…L’auteur qui voulait prendre la parole sur scène, se souvient de l’accueil incroyable qu’il a reçu dans le milieu des humoristes et dément quelques préjugés tenaces sur ceux et celles qui le composent.
Il y a aussi un dossier sur le Théâtre dit citoyen, par Charlotte Mercille. Un phénomène qui n’est pas nouveau mais qui a pris une importance particulière ces dernières années au Québec et ailleurs. Ici, quelques artistes racontent comment ils s’investissent dans ces actions théâtrales. De Patricia Belzil, on lira un article sur un documentaire Lepage au Soleil. À l’origine de Kanata d’Hélène Choquette. Soit retracée pendant un mois et demi, l’élaboration du spectacle avec Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil qui a fait beaucoup ( trop ?) parler de lui en France comme au Canada.
Avec Espace vide pour créer sa propre histoire de Marie Ouellet qui fait la lumière sur un réseau de créatrices depuis trois décennies: le Magdalena Project qui a généré une centaine d’événements dont de nombreux festivals,et cela dans quelque soixante pays. Dans Nová dráma : vitrine du nouveau théâtre slovaque, Raymond Bertin, rédacteur en chef de JEU qui a assisté à la quinzième édition du festival Nová dráma de Bratislava (Slovaquie), rend compte de la vitalité théâtrale de ce petit pays qui doit défendre sa culture dans une Europe en proie aux extrémismes.
Dans La Danse contemporaine: un art du langage? par Laurane Van Branteghem s’intéresse à la collaboration entre anglophones et francophones dans la danse contemporaine au Québec. Enfin Sophie Pouliot rend compte d’un ouvrage publié pour les vingt ans de la compagnie Sibyllines. Ce qui se trame, douze entretiens autour du théâtre de Brigitte Haentjens ou ses collaborateurs/trices témoignent de leurs rapports de création avec la metteure en scène.
Ph. du V.