Martien Martienne de Ray Bradbury, mise en scène de Laurent Fréchuret, composition musicale de Moritz Eggert

Martien Martienne de Ray Bradbury, mise en scène de Laurent Fréchuret, composition musicale de Moritz Eggert

Chroniques martiennes  est un recueil de nouvelles de science-fiction  du célèbre auteur américain (1920-2012)  qui a été publié en France  il y a soixante cinq ans.  On est sur la planète Mars en 2030. « Il y avait tout juste vingt ans que Monsieur et Madame K vivaient au bord de la mer Morte, dans la même maison qui avait vu vivre leurs ancêtres… Mais ils n’étaient plus heureux». Ylla, une Martienne, un peu Madame Bovary, s’ennuie avec son Martien de mari. Au fil de ses rêves, elle entre en contact télépathique avec le premier astronaute qui s’approche de la planète Mars et se met à fredonner des chansons inconnues.  Monsieur K est alors jaloux de sa femme qui rêve d’aller ailleurs pour vivre une autre vie et qui reste debout devant sa maison en attente d’autre chose. Soit deux mondes qui n’arrivent pas à se rencontrer…

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La musique des vibraphones, marimbas, xylophones du Groupe des Percussions Clavier de Lyon, sous la coordination de Gilles Dumoulin, orchestrent cet impossible rêve de cette Martienne,  avec un espace vidéo interactif, de fascinantes projections de lumières qui créent un monde singulier où évoluent les cinq musiciens.  Et l’auteur a su rendre ces  Martiens proches de nous: «Cette nuit, j’ai rêvé d’un univers très grand, un géant à la peau blanche qui descendra du ciel! » Avec la peur de la colonisation par un envahisseur, la fermeture est dangereuse. «Si on allait voir un spectacle, ça te changerait les idées ? J’essaye de me rappeler, je suis triste sans savoir pourquoi… ».

Les nouvelles de Ray Bradbury avaient captivé notre jeunesse et l’histoire de ce voyage étrange grâce à une efficace mise en scène arrive encore  à  nous séduire. A la fin du spectacle, un débat s’engage entre les acteurs et un public de jeunes enfants…

Edith Rappoport

Spectacle vu au Théâtre de Châtillon (Hauts-de-Seine), le 17 décembre.


Archive pour 18 décembre, 2019

L’Absolu conçu et interprété par Boris Gibé

L’Absolu conçu et interprété par Boris Gibé

©Jérôme Vila

©Jérôme Vila

Créé à Auch l’an passé, le spectacle sera repris en janvier: «Comme dans un théâtre anatomique, j’avais envie que ce spectacle soit vu du dessus, en circulaire, pour que le public se retrouve dans une réalité supérieure au sort de l’homme mis en scène. » Boris Gibé (voir Le Théâtre du Blog) entraîne le public dans l’espace vertigineux d’un silo cylindrique en tôle (neuf mètres de diamètre et douze mètres de hauteur) comportant un escalier à double révolution qui s’enroule autour de la piste. Les spectateurs sont assis sur une seule rangée de tabourets collés aux parois, en surplomb.

Tout là-haut, un corps s’agite dans la transparence aqueuse du plafond avant de chuter brutalement pour disparaître au fond du puits. Par terre, l’acrobate s’arrache au sol tourbeux dans un jeu de miroirs aux lumières oniriques. Au sommet d’un agrès aérien, il est parfois menacé par des matériaux tombant des hauteurs. Allusion à la condition de l’homme aux prises avec des éléments hostiles: air, eau, feu… Tel Sisyphe, dans une lutte absurde et toujours recommencée.

Jouant sur le haut et le bas, avec des illusions d’optique et un travail poétique sur les matières, Boris Gibé nous ouvre ici un univers inquiétant, halluciné et hallucinant. On se passerait volontiers du texte qui accompagne ce beau spectacle, tant les images et les impressions sont fascinantes et parlantes. La compagnie Les Choses de rien, implantée à Paris depuis sa naissance en 2004 poursuit une recherche autour de la perception du monde, dans cette pièce d’une heure dix avec une belle dimension philosophique.

 Mireille Davidovici

Du 7 janvier au 5 février, Espace-Cirque d’Antony, rue Georges Suant, Antony (Hauts-de-Seine). T. : 01 41 87 20 84.

Festival de magie à Semur-en-Auxois

Festival de magie à Semur-en-Auxois:

Pickpocket d’ Hector Mancha

FCC21026-5EE3-43CD-B42C-07996A610956Cela se passe dans l’ancien Tribunal de Semur-en-Auxois (Côte-d’Or)… C’est l’heure de la plaidoirie et du jugement pour Hector Mancha, un ancien repris de justice espagnol. Enfant, il volait des sacs sur les plages des îles Canaries d’où il est originaire. Féru de jeux vidéo, il les subtilisait dans les magasins et les entassait jusqu’au jour où son père lui demanda comment il les avait eus. Sa cleptomanie compulsive s’arrêta net et il décida alors d’utiliser sa maîtrise pour divertir les gens. Les jurés, plutôt dubitatifs, demandent à voir les techniques mises en œuvre par ce personnage facétieux, une pointure de la magie mondiale, champion du monde F.I.S.M. 2015 avec un numéro virtuose de manipulation.

Le pickpockettisme est pratiqué par certains magiciens  qui en font leur spécialité avec la complicité du public: cela devient alors une démonstration spectaculaire de dextérité et de bagout. Il faut en effet absolument contrôler sa future victime par son assurance et par un flot de paroles… Un Allemand Compars Herrmann (1816-1887) et son frère Alexander (1844-1896) en sont les précurseurs, avec une séquence de vol à la tire, au début du XX ème siècle. L’un des premiers du genre, un magicien anglais d’origine française Fred Brezin, à Londres en 1906, se présente comme The Original and  first pickpocket. Suivi par l’Allemand Walter Sealtiel (1890-1948).

En 1929, un Hongrois Adolph Herczog (1896-1977), alias Dr. Giovanni, fit sensation en Angleterre en volant une épingle de cravate au Prince de Galles. Une vedette auprès du public populaire des boîtes de nuit aux États-Unis et dans le monde entier. Dans les années 1930, les pickpockets investissent les music-halls et Nissim, un prestidigitateur bulgare, défraya la chronique: il avait été pris en flagrant délit de vol dans le métro…

L’âge d’or a lieu après la seconde guerre mondiale. Avec le célèbre Serbe polyglotte Borislav Milojkowic (1921-1998), surnommé Borra, roi des pickpockets ou le voleur de Bagdad. Père du numéro de cette discipline et créateur d’un style archétypal, il  se vantait d’avoir dévalisé Scotland Yard, Interpol et le F.B.I . Il fut vite une star des cirques en Europe, avec un numéro commençant par une chasse aux cigarettes agrémentée de ronds de fumée, suivie par un «déballage» d’objets que, déguisé en placeur, il avait volés au public qui entrait dans la salle. Pour un grand final, il faisait venir plusieurs personnes sur scène et de façon virtuose, les volait aussitôt…

20BE4C42-2800-4CB2-B682-BF4DC92B4282En 1949, le Danois Tommy Iversen (1921-1984), alias Gentleman Jack et sa femme Maj-lis, «l’aristocrate des pickpockets » présentaient sur les cinq continents dans de nombreux grands cirques et spectacles de variété, un élégant numéro dans un style british très élégant. Dans les années cinquante, des Européens se font aussi connaître:  Borra Junior, Alf Melander, Boris Borsuks, Mark Raffles… Au même moment aux États-Unis, Victor Perry, pratique le mentalisme, l’escapologie, l’hypnotisme. Et considéré comme le meilleur pickpocket au monde. Mais grâce à un autre Américain, Fred Revello, alias Ricki Dunn (1929-1999), la discipline se démocratise. Auteur d’un livre-référence sur le sujet, il a mené une longue carrière aux États-Unis, sous le nom de Mr. Pickpocket ou Le Premier pickpocket de l’Amérique.

Dans les années soixante, apparaissent le Suédois Bob Arno et le François Dominique Risbourg qui commence à quinze ans! Il devint aussi magicien et ventriloque. Et à vingt ans, il travaille au Lido à Paris et, en vedette, à Las Vegas… D’autres se font connaître: le Letton Boris Borsuks, le Tunisien Kassagi (conseiller technique pour Pickpocket de Robert Bresson), Fred Clifton et les Français Joe Waldys, Gérard Mercier et Dody Willtohn, le Suisse Pierre Jacques, etc. Et plusieurs magiciens célèbres ont  inclus une séquence de pickpocket dans leur numéro.

Pour introduire l’art de détrousser les autres de façon honnête, Hector Mancha propose une routine-prétexte fondée sur un seul et grand principe: détourner l’attention. Muni d’une boîte de chips, il réalise une hilarante adaptation du numéro dit des boulettes de Slydini. Il fait asseoir une spectatrice sur une chaise et lui demande d’ouvrir la boîte. Et il se propose de faire disparaître une chips dans sa main en réalisant un «faux dépôt» et en écrasant au-dessus de sa main la chips empalmée pour produire des «miettes magiques» qui font disparaître la première des chips! Après ces gags, Hector Mancha réalise ensuite de vraies passes magiques pour éliminer une demi-douzaine de chips une à une. En utilisant le fameux «geste au lancé de boulettes » et différentes techniques empruntées à la manipulation de pièces, comme la révélation sur l’épaule ou l’apparition dans la main du spectateur.Des classiques que l’on retrouve dans le Traité de la prestidigitation des pièces de Jean-Baptiste  Bobo. A la fin, la spectatrice, aidée par le magicien, va faire disparaître le reste des chips restantes dans la boîte… en la  secouant frénétiquement. Résultat : une flopée en tombe par terre. Après cette séquence comique, il rendra à la spectatrice.. la montre qu’il lui avait subtilisée!

Puis Hector Mancha demande à un jeune homme de venir sur scène qui, méfiant, sait qu’il va aussi essayer de lui subtiliser sa montre. Mais c’est bien le but, montrer que, même si la victime est avertie, cela ne l’empêche pas de la voler! Hector Mancha va alors proposer au volontaire de faire disparaître une pièce et de focaliser toute son attention sur cette pièce. Il réalise une disparition classique en main et la pièce réapparaît dans le pli de son pantalon, puis dans son poing.  Et plus fort, il dit qu’il va la faire disparaître dans la main du jeune homme. Opération répétée plusieurs fois mais en vain.  Pas grave…  Entre temps, le magicien lui a bien volé sa montre!

Il démontre ici avec brio que, même sur le qui-vive, le cerveau peut être trompé car incapable de se concentrer sur plusieurs actions en même temps. L’illusionniste a bien conditionné sa victime, en lui touchant plusieurs fois le poignet pour l’habituer à la normalité de la chose… Et ensuite il s’offre même le luxe de lui voler son portable plusieurs fois de suite. Ensuite Hector Mancha détaille quelques techniques employées par les pickpockets comme le jeu de foot, la tache sur l’épaule, la bousculade dans un escalator ou un wagon de métro, la carte géographique et le journal utilisés comme couverture et écran, la veste sur le dos de la chaise… Mais il n’expliquera ni la pince ni la fourche,  des gestes basiques mais essentiels pour voler des objets…

Il invite ensuite trois personnes, tire un billet de 50 € d’une petite bourse et le fait signer. Placé dans un foulard à clochettes à l’avant du pantalon d’une des trois personnes. Le porte-monnaie est montré vide et confié à quelqu’un d’autre. La personne avec le foulard dans le pantalon et donc gardien du billet signé, est ensuite victime du pickpocket qui lui vole portefeuille, téléphone portable, clés, lunettes, ceinture… avec la complicité des deux autres spectateurs… Pour terminer cette «routine», la victime est invitée à secouer son foulard et les grelots, puis le magicien extrait d’un seul coup le tissu pour montrer la disparition du billet… qui se trouve dans le porte-monnaie.

Mais un véritable pickpocket n’opère jamais seul dans la vie et, circonstance aggravante pour lui, il y a, dans ce cas, association de malfaiteurs! Avec des techniques très différentes de celles utilisées par les magiciens, ils font souvent appel à des accessoires sophistiqués. En investissant les endroits où il y a foule : métro, bus, champs de courses, grands magasins, etc. et où ont lieu bousculades et attouchements involontaires… Un terrain de jeu idéal pour passer inaperçu. Les victimes sont si préoccupées par tout ce qu’elles voient et entendent, que leur esprit «efface la sensation de la main qui les vole». Le cerveau ne peut avoir qu’un seul centre d’intérêt à la fois et enregistre donc la sensation la plus forte.

Le voleur, lui, travaille rarement seul mais entouré de deux « barons ».. Une bande très organisée de complices qui opère en trois étapes dont chacun est le garant. Le premier détourne l’attention de la future victime, le deuxième la dépouille de ses biens et le troisième emporte le butin hors d’atteinte, très loin… Le « chef de brigade » est celui qui vole la victime mais le terme peut aussi désigner le barreur (celui qui la repère), le bloqueur (celui qui la ralentit) ou le caleur (celui qui la conditionne aux attouchements). Les objets plus volés: portefeuilles et porte-monnaie, montres, portables, trousseaux de clés, etc. Certains attendent que leur proie soit saoule ou utilisent une bombe de narcotique, ou encore du savon liquide pour voler une bague. Le magicien, lui, prend des objets sans grande valeur: cravates, nœuds-papillon, ceintures, bretelles, briquets, paquets de cigarettes, agendas, stylos, voire même  une chemise ! Mais quasiment impossible de subtiliser des bijoux sans que la victime ne s’en aperçoive, sauf certains colliers et bracelets.

Pour finir sur une touche plus poétique, Hector Mancha fait de l’ombromanie avec un télescope astronomique miniature projetant un halo de lumière sur le mur. Il enchaîne ainsi une vingtaine de figures du répertoire comme le chien, le lapin, le cygne, l’oiseau, l’éléphant. Mais aussi des célébrités comme Louis Armstrong chantant La Vie en rose  d’Edith Piaf.

Cette conférence-spectacle est une belle idée de l’équipe de ce festival de magie orchestré par Gérard Souchet à l’intention du public profane mais aussi d’un autre plus averti… Un  bon moment d’amusement et d’enseignement sur  une discipline peu traitée et réservée à un cercle encore plus fermé que celui des illusionnistes… Et considérée comme un art annexe se transmettant surtout oralement ou  que l’on apprend sur le tas… souvent à la limite de la légalité ou à l’aide des rares manuels sur le sujet.

Sébastien Bazou

Spectacle vu le 24 novembre à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or).

 

 

 

On n’est pas là pour sucer des glaces mise en piste du Galapiat Cirque

On n’est pas là pour sucer des glaces, mise en piste du Galapiat Cirque

© Sébastien Armengol-5190 - copieC’est le « spectacle de fin d’études » de la trente et unième promotion de cette institution reconnue dans le monde entier avec onze garçons et cinq filles, neuf disciplines de cirque, neuf nationalités. Mis en piste par d’anciens élèves  qui ont fondé le collectif du Galapiat Théâtre, il y a treize ans.«  Ce qui est intéressant, c’est le désir des élèves de se mettre en danger, de sortir de leur zone de confort. C’est beau, c’est ça pour nous le cirque.» (…) «Après quinze jours de résidence, on leur a dit: Jusque là, tout va bien, mais c’est le dernier spectacle que vous allez faire ensemble… Soudain, ils en ont pris conscience et n’ont pas envie de rater cela. Notre désir est qu’ils donnent envie d’être rencontrés. Nous ne sommes pas inquiets, ils sont bons, c’est leur métier, ce sont des chats. »

Sébastien Armengol-5666 (2) - copieAu menu, différentes disciplines circassiennes. Surtout du côté acrobatie,avec la bascule coréenne (le Suisse Damien Bucci, le Danois Sébastien Krefeld, les Suédois Oskar Norin (qui est aussi violoniste) et Anton Persson): un imposant collectif tout à fait étonnant avec de brillants numéros. Mais aussi l’Espagnol Fernando Arevalo Casado et le Chilien Pbalo Pennalilo Soto à la corde lisse, l’Allemande Darianne Koszinki à la corde volante, l’Italienne Aurora Dini et la Française Noémi Devaux au cerceau aérien. Le Mexicain Ivan Morales au trapèze volant. Et à la roue Cyr (une roue en tube métallique d’environ deux mètres où s’insère l’acrobate pour réaliser des figures) l’Italienne Marica Marinoni qui avait commencé par la trampoline. Et les Français Céline Vaillier et Maël Thierry au mât chinois.. Nombre de ces numéros étant réalisés plutôt en solo… Et le brillant Carlo Cerato qui pratique un jonglage d’anneaux avec un grand sens du comique et une certaine couleur surréaliste.
Donc surtout plusieurs disciplines de haut niveau d’acrobatie en l’air sur corde ou trapèze ou au sol et plus de garçons que de filles… Mystère des sélections à l’entrée ! Cela commence par les glissades drôlatique d’un acrobate les pieds pris dans des blocs de glace. Jusqu’au moment où ses camarades l’aideront à s’en délivrer. Mais  cela commence mal avec ce numéro trop long et mal mis en scène comme la plupart des autres qui suivront sans vraiment de lien.

Mais tout est impeccablement réglé et il y a une solidarité exemplaire entre les élèves comme dans toutes les promotions du C.N.A.C. Cela fait du bien de voir ces jeunes gens issus de pays si différents (mais aucun Africain !) travailler tous ensemble avec autant de passion que de maîtrise de soi et d’humilité. Ici, personne ne sert de faire valoir à quiconque et on sent un respect absolu de chacun au sein de cette école. Les apprentis-comédiens de certaines grandes écoles pourraient en prendre de la graine…

191202_RdL_0256_xlarge - copieOui, mais voilà, l’édition 2019 ressemble à celle de 2018 et nettement moins bonne que les précédentes:  la mise en piste ou en scène comme on voudra n’est pas de grande qualité : manque de rythme, redites (comme la bascule coréenne) longueurs, fausse fin… On nous dira sans doute que c’est une première mais non, il n’y aucune raison,  la première représentation doit aussi être impeccable et tous les spectateurs ont droit au meilleur…

C’est dommage pour ces futurs artistes, tous exceptionnels, qui vont entrer dans la vie professionnelle mais ici on assiste plus à une démonstration tout à fait réussie de travaux d’élèves mais non à un véritable spectacle. Et on a le droit d’être déçu. Poésie et prises de risque acrobatiques sont loin d’être incompatibles mais ici l’ensemble est trop brut de décoffrage et il y a encore du travail en perspective…  Il faudrait absolument au moins resserrer les choses avant la longue tournée annoncée: cela irait déjà mieux.  Donc à suivre.

Philippe du Vignal

Du 4 au 15 décembre, Centre National des Arts du Cirque, 1 rue du Cirque, Châlons-en-Champagne (Marne).

Parc de la Villette, Paris ( XIXème), du 22 janvier au 16 février; Les Halles, Schaerbeek (Belgique)  les 28, 29 février et le 1er mars.
Théâtre municipal de Charleville-Mézières (Ardennes), les 24, 25 et 26 mars. Cirque Théâtre d’Elbeuf (Seine-Maritime).
Pôle national Cirque -Normandie au festival SPRING les 3, 4 et 5 avril.

Le Manège-Scène nationale de Reims ( Marne) les 17, 18 et 19 avril.
Montigny-lès-Metz (Moselle), Cirk’Eole dans le cadre des festivals Les nuits d’Eole et Passages, les 8, 9 et 10 mai.
Centre culturel Le Grand Pré de Langueux (Côte d’Armor),  les 5, 6 et 7 juin

 

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