Céleste ma planète de Timothée de Fombelle, adaptation et mise en scène de Didier Ruiz

Céleste ma planète de Timothée de Fombelle, adaptation et mise en scène de Didier Ruiz (à partir de dix ans)

Céleste, ma planète2

©Emilia Stéfani-Law

Le jeune narrateur nous entraîne alors à la recherche de Céleste, dans les fumées toxiques de la tour-garage aux trois cent-trente étages où elle se cache, victime d’une maladie mortelle.
Sur la peau de la fillette s’inscrivent les stigmates d’une planète souffrante, polluée. La carte des forêts éradiquées s’y imprime en taches sombres…
Comment la retrouver, quand les dirigeants ont fait disparaître cette malade compromettante, témoin des maux qu’ils infligent à la Terre?
L’amoureux ne se laisse pas arrêter et mettra tout en œuvre pour la sauver. Mais les hommes entendront-ils l’alerte lancée par les symptômes de Céleste ?

Porté par l’écriture simple et poétique de Timothée de Fombelle, Didier Ruiz a mis ce conte en dialogues pour trois comédiens : Hugues De la Salle joue un adolescent romantique mais néanmoins dégourdi, Delphine Lachetau incarne Céleste et les autres personnages féminins (la mère, la secrétaire) et Mathieu Dion se départage entre Briss, le docteur, le père de Briss.  Narration et action à suspense se déroulent dans un désert de tours vertigineuses, dans le style des B.D. de François Schuiten. La scénographie aérienne et élégante d’Emmanuelle Debeusscher met en valeur le graphisme futuriste et les images animées de Lucien Aschehoug: ses dessins sont projetés sur des toiles verticales mobiles, qui se déploient et se replient comme des voiles de navire. Et Adrien Cordier nous transporte dans un monde sonore, pas si éloigné du nôtre : sifflements des ascenseurs, claquements de portes, voix d’annonces, vrombissements des moteurs et rumeurs de la ville…

Cette histoire d’amour, contée avec légèreté en une heure et sans temps morts, n’a rien d’une bluette à l’eau de rose… Elle pointe l’urgence à agir pour sauver notre planète, symbolisée ici par Céleste. Une belle réussite qui incite à lire les romans de Timothée de Fombelle souvent couronnés de Pépites au salon du livre et de la presse jeunesse, mais aussi son tout dernier: Alma, le vent se lève! .

Mireille Davidovici

Spectacle vu le 9 novembre à l’Espace Alain Poher, 7 avenue Auguste Duru, Ablon-sur-Seine (Val-de-Marne). T. : 01 45 97 53 11. Dans le cadre des Théâtrales Charles Dullin (jusqu’au 15 décembre).

Du 8 au 22 décembre, Théâtre Dunois, Paris (XIII ème).

Le 13 janvier, Théâtre de Chevilly-Larue (Val-de-Marne).

Les 21 et 24 avril, Maif Social Club, Paris (III ème).

Le 24 mai, Théâtre Traversière, Paris (XII ème).

 Céleste ma planète est publié aux éditions Folio junior/Gallimard jeunesse.

 

 


Archive pour 13 novembre, 2022

Céleste ma planète de Timothée de Fombelle, adaptation et mise en scène de Didier Ruiz

Céleste ma planète de Timothée de Fombelle, adaptation et mise en scène de Didier Ruiz (à partir de dix ans)

Céleste, ma planète2

©Emilia Stéfani-Law

Le jeune narrateur nous entraîne alors à la recherche de Céleste, dans les fumées toxiques de la tour-garage aux trois cent-trente étages où elle se cache, victime d’une maladie mortelle.
Sur la peau de la fillette s’inscrivent les stigmates d’une planète souffrante, polluée. La carte des forêts éradiquées s’y imprime en taches sombres…
Comment la retrouver, quand les dirigeants ont fait disparaître cette malade compromettante, témoin des maux qu’ils infligent à la Terre?
L’amoureux ne se laisse pas arrêter et mettra tout en œuvre pour la sauver. Mais les hommes entendront-ils l’alerte lancée par les symptômes de Céleste ?

Porté par l’écriture simple et poétique de Timothée de Fombelle, Didier Ruiz a mis ce conte en dialogues pour trois comédiens : Hugues De la Salle joue un adolescent romantique mais néanmoins dégourdi, Delphine Lachetau incarne Céleste et les autres personnages féminins (la mère, la secrétaire) et Mathieu Dion se départage entre Briss, le docteur, le père de Briss.  Narration et action à suspense se déroulent dans un désert de tours vertigineuses, dans le style des B.D. de François Schuiten. La scénographie aérienne et élégante d’Emmanuelle Debeusscher met en valeur le graphisme futuriste et les images animées de Lucien Aschehoug: ses dessins sont projetés sur des toiles verticales mobiles, qui se déploient et se replient comme des voiles de navire. Et Adrien Cordier nous transporte dans un monde sonore, pas si éloigné du nôtre : sifflements des ascenseurs, claquements de portes, voix d’annonces, vrombissements des moteurs et rumeurs de la ville…

Cette histoire d’amour, contée avec légèreté en une heure et sans temps morts, n’a rien d’une bluette à l’eau de rose… Elle pointe l’urgence à agir pour sauver notre planète, symbolisée ici par Céleste. Une belle réussite qui incite à lire les romans de Timothée de Fombelle souvent couronnés de Pépites au salon du livre et de la presse jeunesse, mais aussi son tout dernier: Alma, le vent se lève! .

Mireille Davidovici

Spectacle vu le 9 novembre à l’Espace Alain Poher, 7 avenue Auguste Duru, Ablon-sur-Seine (Val-de-Marne). T. : 01 45 97 53 11. Dans le cadre des Théâtrales Charles Dullin (jusqu’au 15 décembre).

Du 8 au 22 décembre, Théâtre Dunois, Paris (XIII ème).

Le 13 janvier, Théâtre de Chevilly-Larue (Val-de-Marne).

Les 21 et 24 avril, Maif Social Club, Paris (III ème).

Le 24 mai, Théâtre Traversière, Paris (XII ème).

 Céleste ma planète est publié aux éditions Folio junior/Gallimard jeunesse.

 

 

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