Perdre son sac et Ranger, textes et mise en scène Pascal Rambert

Perdre son sac et Ranger, textes et mise en scène Pascal Rambert

 

© Louise Quignon

© Louise Quignon

Perchée sur son échelle, et, au moins provisoirement, au bas de l’échelle sociale, la Fille, Bac +5, est laveuse de vitrines. En concurrence avec des sans-papiers, elle propose ses services aux commerçants, avec seau, éponge et raclette à manche télescopique. Elle tombe sur une onglerie (occasion pour Pascal Rambert d’une réflexion caustique et bien envoyée sur ces nouveaux mots et ces nouvelles choses dérisoires et désolantes), et sur une fille, Sandrine. Quand on tombe, on tombe, amoureuse. Et avec ce prénom, sur une subtile barrière de classes ; au début on n’y pense pas, et puis ça s’impose. La Fille perd pied et finit par perdre son sac, son argent, ses affaires, son petit monde provisoire et son identité bousculée.

Cet accident n’est pas au centre de la pièce, ni l’angoisse enfantine qu’il pourrait générer, mais la perte amoureuse et la perte de soi qu’il révèle. La Fille a perdu l’autre, quand la confusion du désir a laissé place à ce qui ne peut être entendu entre classes sociales. La jeunesse n’est pas homogène : une bourgeoise pauvre reste une bourgeoise, une beurette qui a fait de solides études reste une beurette.
Pascal Rambert saisit au vol les frottements et frictions entre la langue d’une privilégiée et celle d’une prolétaire, qui ne se voit pas comme telle, et peut-être assise sur le privilège d’être «de souche». Et l’auteur chope aussi quelques ridicules contemporains, comme la déglingue commerciale de la langue.
Lyna Khoudri est sincère et charmante, désarmée. Scénographie simple et vite faite mais efficace : une bâche de chantier et quelques accessoires. On croit peu à cette pièce: les pistes tracées ne sont pas longtemps suivies mais nous avons eu le plaisir d’entendre cette écriture rapide, pointue, et bien ajustée.

© L. Quignon

© Louise. Quignon

Ranger a plus de corps, et pour cause : le texte, écrit pour Jacques Weber, semble avoir a davantage inspiré l’auteur. Un homme se retrouve dans une chambre d’hôtel confortable et anonyme, après un congrès où il a reçu un prix: un objet pseudo-design aussi laid et inutile qu’une coupe de sport.
Le décor (Pascal Rambert et Aliénor Dyrand) est parfaitement blanc, fonctionnel, anonyme, confortable, aseptisé: comment décrire ce vide sans une cascade d’adjectifs? L’Homme a emporté une photo encadrée de sa femme, morte un an plus tôt et il lui parle. En oubliant les échos de sa vie professionnelle qu’il étrille au passage avec esprit, il écoute ceux de sa vie d‘amour. Sans tristesse : ils ont bu ensemble, se sont défiés à la cocaïne et se sont aimés puis disputés avec passion et légèreté. Il a dans sa valise ce qu’il faut de munitions: bouteille et poudre, et un vieil ours en peluche, tel qu’ils étaient pour cette génération, durs, bourrés de paille de bois, usés, que sa femme ne quittait pas… C’est aussi un voyage sentimental mais aussi un regard sur toute une vie. Après quoi, on peut s’en aller. Le cheminement dramatique de ce solo tient la route.

Cela pourrait être l’équivalent contemporain de l’antichambre ou du «cabinet superbe et solitaire» celui du Bérénice de Racine et de la tragédie classique. Jacques Weber et ce texte écrit pour lui s’entendent à merveille : un grand acteur, et un auteur affûté par quarante pièces en quarante ans, sans compter les films et autres performances. Ce n’est pas du côté de ses « grandes pièces » qu’il faut chercher Pascal Rambert. Il se souvient avec douleur de l’échec des Parisiens à Avignon en 1989, avec pourtant une distribution éblouissante, Jean-Paul Roussillon en tête, et Olivier Py en remplaçant. Architecture, récemment, avec une distribution tout aussi brillante, ne nous avait pas non plus convaincus. Au moins, cela avait été l’occasion d’une belle rencontre avec Jacques Weber.
Mais l’auteur et metteur en scène se trouve à la bonne place quand il écrit pour les actrices et acteurs, en face-à-face : Audrey Bonnet et Stanislas Nordey dans Clôture de l’amour. cette pièces qui a été très jouée dans le monde. Et avec toujours Stanislas Nordey et Charles Berling:  Deux amis. Audrey Bonnet et Marina Hands dans Sœurs, etc. Plaisir du texte, plaisir d’acteur : le public n’est pas volé et entre dans l’intimité de ces deux personnages, sauvée de l’impudeur par une élégance certaine.

Christine Friedel

Jusqu’au 18 février,Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis boulevard de la Chapelle, Paris (XIX ème). T. : 01 46 07 34 50.
Perdre son sac
à 19 h, spectacle créé à Rabat (Maroc), le 28 octobre dernier).
Ranger à 21 h, spectacle créé le 20 janvier au Théâtre National de Bretagne, Rennes (Ille-et-Villaine).

Le 24 février, L’Octogone, Pully (Suisse).

Le 18 mars, L’Astrada, Marciac (Gers); les 21 et 22 mars, Théâtre Saint-Louis, Pau (Hautes-Pyrénées; du 28 au 31 mars, Comédie de Béthune-Centre Dramatique National (Pas-de-Calais).
 
Les 5 et 6 avril, Théâtre Municipal de Villefranche (Rhône) et le 13 avril, Le Canal, Redon (Ille-et-Villaine).

Les textes de Pascal Rambert sont édités aux éditions Actes-Sud Papiers et aux Solitaires intempestifs.

 


Archive pour 15 février, 2023

Mailles, chorégraphie de Dorothée Munyaneza

Mailles, chorégraphie de Dorothée Munyaneza

 

©x

©x

 Cette artiste, associée à Chaillot-Théâtre national de la Danse depuis 2021, nous offre un spectacle au croisement des styles hip-hop, flamenco, house, jazz, et des danses traditionnelle et contemporaine… Pour elle, la beauté existe dans la révolte et le militantisme.  De Bristol à Séville, de Haïti à Marseille, la chorégraphe a tissé les parcours intimes de six artistes africaines ou de descendance africaine. Le son des cloches, un bel effet musical créé par Dorothée Munyaneza et le compositeur Alain Mahé, s’unit aux chants et chœurs poétiques.  Comme les griots africains qui transmettent oralement des légendes ancestrales.

Elle a quitté Kigali (Rwanda) quand elle avait quatorze ans et ne lui reste que des fragments d’une vie fraternelle. A quand un retour sur sa terre natale? Aujourd’hui, elle crée Mailles pour défendre ses valeurs. Des clarines sonnent ici, comme au Rwanda, celles des églises des « Pères blancs ». Et elles font partie des souvenirs de Dorothée Munyanesa, dont les interprètes miment de pauvres gens avec leurs sonnettes. D’après l’anthropologue Jacques Coget, ceux qui fabriquaient les cloches faisaient d’abord fondre le métal et y jetaient ensuite de l’eau. « Avec son moule en terre pénétré par le métal en feu, dont les «saintiers» gardent jalousement le secret, la cloche est d’abord un être chtonien et infernal dont il faut laver (stricto sensu) l’âme par l’eau du baptême. » Les sonneurs étaient des infirmes comme Quasimodo) ou des indigents. Des souvenirs qui nourrissent profondément l’imaginaire de cette artiste qui pour Mailles, a tissé des liens avec Ife Day, Yinka Esi, Graves, Asmaa Jama, Elsa Mulder et Nido Uwera.

Mailles est un manifeste brillant et haut en couleurs contre le rejet des femmes dans certains  territoires. La fluidité des costumes, les voix et les mouvements intenses forment un corps subversif : «Musique et incantations se traduisent ici en une danse commune qui crochète les âmes et sublime la résistance quotidienne de ces porteuses de monde . (…) Et à plusieurs, on devient plus visible, plus politique, dit la chorégraphe. Comme des mailles dans un tricot, nous sommes nombreuses à porter le combat.»

Les tissus tricotés aux couleurs fluo symbolisant des ancêtres et les costumes bleu Klein, jaune citron et orange vif, sont d’une modernisme élégant. Mais que se passe-t-il quand le son d’une cloche ne vous mène nulle part? La chorégraphe, danseuse et autrice a fui le génocide rwandais où les femmes ont été violées, les hommes torturés, etc.. Les pays ont abandonné ou défendu ces femmes qui ont résisté jusqu’à l’exclusion de leur terre. «Les porteuses de monde n’échappent pas à leurs racines» et le canon des tortionnaires va laisser la place à Yinka Esi, une impertinente, sauvage et magnifique danseuse de flamenco. Mailles s’adresse avec beaucoup de sensibilité à toutes les femmes qui souffrent. 

Ces chanteuses-danseuses et poétesses nous éblouissent avec le récit de leur voyage en insoumission et  leur gestuelle silencieuse. Avec une pantomime et des quadrilles très maîtrisés, elles se révoltent en imitant les intrigantes de la haute société à laquelle elle devaient s’adapter. L’une nous dit qu’il faut «se tenir droite, quand on parle à grand-père », et que, si la mémoire nous brise, viendra le moment où nous retournerons sur nos terres. » Une farandole style modern-jazz précède un hommage à la poésie africaine : «On peut remercier les nuages, ta peau n’est pas ton linceul.» Et, à la fin, dans une catharsis-explosion de bonheur, elles signifient à toutes les femmes vivant cruellement le racisme, qu’avec la danse, est la toute puissance de la vie.
Certains mouvements peuvent sembler improvisés mais ont été construits au rythme du cœur : «Ces danseuses le font avec leur corps, cet outil intérieur qui glisse sur un sol incertain,dit la chorégraphe. »  D’une beauté organique, cette grâce naît des pieds, remonte bien au-delà de leurs bras tournés vers le ciel. Dorothée Munyaneza veut transmettre à ses sœurs du monde entier l’image d’une femme libre, puissante et résistante et les danseuses ont transfiguré son récit tragique.
A la sortie, le public souriait de plaisir,  vivifié par la  poésie de cette chorégraphie. Sur le parvis du Trocadéro, un enfant rwandais tenait la main de ses parents et sur son sweat-shirt était inscrit : Never give up (Ne te laisse pas faire). Mailles n’est pas tout public et il faut savoir lire la poésie en plusieurs langues surtitrées en français. Mais ce spectacle offre un beau supplément de vie… 

S. P.

Spectacle présené du 25 au 28 janvier,  à Chaillot-Théâtre national de la danse, place du Trocadéro, Paris (XVI ème).

 

Montrer ses dents, texte et mise en scène d’Esther Moreira

Montrer ses dents, texte et mise en scène d’Esther Moreira

Cela commence mal avec, sur ce petit plateau, une grande table encombrante où des chasseurs de têtes font passer des entretiens d’embauche et l’un semble avoir un parfum de rencontre amoureuse. Les rapports de force et de pouvoir seraient alors bouleversés. «C’est difficile de trouver quelqu’un qui parle la même langue que soi difficile d’entrer en contact et puis de rentrer dans le contact c’est ça l’amour non deux êtres qui veulent se rentrer dedans – je ne parle pas de sexe on pourrait croire que je parle de violence c’est pas ça non plus. Et puis il faut quelque chose qui nous accroche il y a les petits accrocs les petits points d’appui les aspérités nécessaires pour pouvoir cristalliser, il faut retrouver cela les gens sont quand même remarquablement lisses vous ne trouvez pas ? »
Et Esther Moreira se lance aussi des fleurs  avec une certaine prétention : «
Montrer ses dents interroge avec brutalité et humour la rencontre avec l’Autre. À travers la question de l’entretien d’embauche, et de la brutalité de cet exercice, la pièce interroge le regard que l’on porte sur l’autre.  » Le monde du travail a souvent été mis en scène au théâtre comme au cinéma, mais ici les dialogues sont le plus souvent d’une rare indigence : «B : Au cas où Quand même Peut-être qu’à un moment on aura besoin d’elle Oui à un autre moment Peut-être qu’on repensera à elle. On se dira Oui cette fois Cette fille elle serait super Ah oui cette fille elle était super On voudra la rappeler On sera contents de la voir De la revoir De l’avoir sous la main. » 

©x

©x

Et la mise en scène n’échappe pas aux poncifs actuels: visages agrandis et reproduits en vidéo à plusieurs exemplaires, jeu face public ou dans la salle, petits airs à la guitare électrique pour essayer de soutenir le texte: « La musique appartient à la sphère intime des personnages : c’est un rythme intérieur qui point au plateau quand leur intériorité affleure. » Tous aux abris et la metteuse en scène aurait pu nous épargner un fréquent vapotage en scène. Pour faire actuel? Mais cela ne sert à rien qu’à, dans cette petite salle, faire tousser le public. Bref, le temps est interminable et ce qui aurait pu mais mieux écrit, faire à la grande rigueur, un sketch de vingt minutes, ne tient pas la route sur une heure quinze.
Que sauver de cette pauvre chose? Au moins, les jeunes acteurs: Charlotte Issaly, Martin Jobert, Léo Perlot-Lhuillier et Mathilde Wind qui ont une bonne diction. Ils font le boulot et essayent humblement de sauver ce qui ne peut l’être. Mais nous pouvons nous demander comment ce
Montrer les dents a été programmé aux Déchargeurs. Un peu d’exigence ne nuirait pas! Il y a parfois des mystères insondables dans le théâtre contemporain…
On va encore nous dire que c’était une première, et que nous sommes injustes - »Les critiques, disait Louis Jouvet, ne sont pas assez sévères »- que nous ne sommes pas tombés sur une bonne représentation. Mais que, depuis bien entendu,  le spectacle s’est beaucoup amélioré. Désolé, on ne voit pas du tout comment… Et quand cette compagnie ira de nouveau « écraser ses mouches » (sic, elle se nomme ainsi), ce sera sans nous…

Philippe du Vignal


Théâtre des Déchargeurs, 3 rue des Déchargeurs, Paris ( Ier) jusqu’au 28 février.

Depuis que je suis né, texte, mise en scène et musique de David Lescot

Depuis que je suis né, texte, mise en scène et musique de David Lescot

Cet auteur, metteur en scène et musicien confirmé, cherche à créer un autre théâtre où la musique, le chant ont un place essentielle et avec comme toujours très soignée, une scénographie qui, chez lui, tient d’une formidable boîte à jouer. Artiste associé au Théâtre de la Ville depuis 2008, il sait comme autrefois la grande Catherine Dasté, parler aux enfants avec, entre autres J’ai trop peur, j’ai trop d’amis ou cette dernière pièce. Avec la même rigueur pour le jeu, la scénographie, les lumières, le son, les musiques et petites mélodies…

©x

©x

Une petite fille qui peut être aussi un petit garçon de six ans, sait donc déjà lire et veut essayer de raconter sa vie ou, si on préfère, écrire ses mémoires. A partir de sa naissance, quand il a dû quitter le ventre de sa maman. Puis c’est un Je me souviens d’un Perec enfant, évoquant même sa naissance dont il lui reste pourtant quelques images confuses et le lait: «C’était la seule chose qui m’intéressait. Je pensais tout le temps au lait. Même quand on me racontait une histoire, même quand on me chantait une chanson, même quand on me promenait dans la poussette, je pensais au lait. »  Puis le langage mais aussi le monde dont il fait déjà partie avec la famille et celui des objets qui tiennent une grande place dans son existence : un petit manège, des modèles réduits de voitures,camions de pompiers, motos fascinantes mais aussi des fourmis et des épées pour se battre. Des poupées et un ours qui parlent et chantent puis le premier ordinateur qui enregistre sa voix… Et cerise sur le gâteau, un petit air de rap.
Le tout installé sur des sortes de palettes en bois,avec, en en bas, une trappe dont le couvercle sert aussi de tableau pour écrire, et en haut, une tente-igloo avec couette où tout enfant rêverait de se lover. Une très remarquable et efficace scénographie d’
Alwyne de Dardel.

David Lescot sait habilement offrir la parole à un enfant qui a une vision déjà précise sur le monde des adultes qui l’entourent. Un petit garçon de cinq ans que j’ai connu autrefois, disait à propos d’une maquette de gare avec trains et voyageurs : « Les vrais grands sont moins jolis que des petits bonhommes comme cela.» Etonnante poésie. Et ici, cet enfant reconstitue tout un univers avec ses objets à lui et bien à lui.
Grâce à Mirabelle Kalfon (en alternance avec Louise Guillaume). Cette jeune actrice que nous avions déjà remarquée au Conservatoire national fait un travail impeccable côté diction et gestuelle, et sait naviguer sur ce sol de palettes reconstituées;  elle passe ainsi de la trappe à la chambre-cabane-igloo, tout en continuant à parler. Une technique casse-gueule qu’il faut arriver à maîtriser et que tous les acteurs ne possèdent pas. Cela nous fait penser à Thibaut Lacroix, passé très jeune par une école de gymnastique, qui, dans le rôle-titre de
Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac, montait sur une chaise puis sur une table puis redescendait sur une autre chaise, tout en ne cessant de vitupérer contre sa famille bourgeoise….

Un spectacle où il y a parfois quelques longueurs mais absolument drôle et léger. Le jeune public était sous le charme et d’une extrême attention pendant quelque cinquante minutes. Chapeau à l’auteur-metteur en scène comme à son actrice. Et après la représentation, il y eut un court bord de plateau et les questions fusaient intelligentes et précises : comme celle d’une petite fille : «Madame, combien vous gagnez ? Un temps surprise, Mirabelle Kalfon n’osait rien dire mais a fini par lâcher : 250 € par représentation et un peu moins s’il y en a deux à la suite. » Et un petit garçon lui a fait remarquer qu’elle avait fait une petite faute de diction! Ce qu’elle a reconnu tout aussi gentiment, en expliquant que le théâtre, c’est comme dans la vie.
 Sur les Champs-Elysées tout proches, le soleil enfin revenu commençait à se montrer, les oiseaux chantaient, l’air était doux et les enfants sortaient visiblement heureux  de ce spectacle, ce n’était déjà pas si mal en cette mi-février… Avant de fréquenter à nouveau le soir ceux qui, ont aussi ont été des enfants dans Femmes en colère de Mathieu Menevaux, (voir Le Théâtre du Blog). Passent dans cette pièce quelques journées ensemble: une médecin accusée et qui avoue pour se faire justice, avoir commis des actes -irréversibles- de torture et barbarie, un juge, ses assesseurs et les jurés d’une Cour d’assises. La Bible a menti: la vie n’est pas un longue fleuve tranquille… En attendant, si vous pouvez aller voir ce spectacle avec des enfants,  n’hésitez pas.

Philippe du Vignal

Jusqu’au 25 février, Espace Pierre Cardin-Théâtre de la Ville, 1 avenue Gabriel, Paris (VIII ème).

Du 14 au 24 mars C.D.N. de Béthune (tournée décentralisée). Du 29 mars au 1er avril,  Théâtre de Sénart  (Essonne).

Du 11 au 14 avril, Comédie de Caen (Calvados) ; Les 15 et 16 avril, Culture Commune, Bully-les-Mines, (Pas-de-Calais).

Depuis que je suis né de David Lescot, illustré par Gala Vanson, est édité chez Actes Sud-Papiers, collection. Heyoka jeunesse. 10 €.

 

DAROU L ISLAM |
ENSEMBLE ET DROIT |
Faut-il considérer internet... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Le blogue a Voliere
| Cévennes : Chantiers 2013
| Centenaire de l'Ecole Privé...