L’Homme qui pensait en savoir trop d’Olivia Zerphy, Paul Lofferon, Sam Rayner et Emily Wheatman

L’Homme qui pensait en savoir trop d’Olivia Zerphy, Paul Lofferon, Sam Rayner et Emily Wheatman

 Novembre 63, New York City. Pour Roger, un Français ordinaire, employé modèle dans une agence de publicité, métro, bistro, boulot, dodo constituent la routine quotidienne.  Jusqu’au jour où un chat noir croisé sur sa route fait déraper son existence: un léger retard au bureau le sauve d’une explosion qui coûtera la vie à sa secrétaire…

A la poursuite des assassins avec, pour seul indice, une mallette et l’adresse d’une rue parisienne, il va être précipité dans une série d’événements rocambolesques. Joués à toute allure par le Voloz Collective: Olivia Zerphy, Paul Lofferon, Sam Rayner et Emily Wheatman, dans un festival de styles cinématographiques: burlesque, film muet, western, film noir, dessin animé… Héros malgré lui, Roger (Paul Lofferon) traverse les continents, de Paris à Moscou, de Londres à Dallas… Malgré son air de ne pas y toucher, il  sort toujours indemne de bagarres, chutes, courses-poursuites, fusillades, embuscades, explosions …

©Jack Wadley

© Jake Wadley

A pied, en train, en bateau, en avion, à cheval, en parachute et même dans une navette spatiale ou au fond de l’eau, il affronte des espions russes et des femmes fatales comme dans les James Bond, des malfrats à la Hitchcock, des sanguinaires comme chez Quentin Tarantino et des ivrognes de saloon à la Sergio Leone. Ses camarades jouent tous les autres rôles ou construisent de leur corps bastingage , cheval au galop, cockpit de fusée, train cahotant, bar, etc.

Un chapeau rouge, des coupures de journaux ou une écharpe verte leur suffisent à produire un théâtre visuel bourré de citations du septième art: en mouvement perpétuel,  les acteurs enchaînent les situations les plus loufoques, accompagnés par Frédérick Waxman au piano, guitare, percussions et harmonica.

Ils se sont rencontrés à l’École internationale Jacques Lecoq, puis ont fondé Voloz Collective, basé en Angleterre et en France et, dans la continuité de cette école, ont mis en avant le travail corporel: «Notre compagnie s’est rapidement dirigée vers un style de création physique et visuel, et nous avons cherché à ré-interpréter des clichés cinématographiques, au service d’un spectacle.»
Joué aussi bien en français qu’en anglais The Man who thought he knew too much (un titre en hommage à Alfred Hitchcock), s’est joué en Angleterre, en Ecosse et aux États-Unis et a remporté de nombreux prix. Cette joyeuse parodie a été accueillie avec enthousiasme. Un pur plaisir de théâtre.

 Mireille Davidovici

Jusqu’au 23 mai (en français), Théâtre des Déchargeurs, 3 rue des Déchargeurs, Paris (Ier). T. : 01 42 36 00 50.
Du 4 au 28 août, (en anglais): Edinburgh Fringe Festival au Pleasance Courtyard, Edimbourg (Ecosse).
Du 5 novembre, Bedford (Berdordshire) ; le 13 novembre, EnableUs Theatre, Sheffield (Yorkshire); les 14 et 15 novembre, The Dukes, Lancaster (Lancashire) ; les 24 et 25 novembre,
Tolman Centre (West Cornwall).

 

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