Daphnis et Chloé de Maurice Ravel, version piano, chorégraphie de Florent Mélac

Daphnis et Chloé de Maurice Ravel, version piano, chorégraphie de Florent Mélac

Dans sa version orchestrale, ce ballet avait été chorégraphié par Michel Fokine avec la troupe des Ballets russes, au théâtre du Châtelet à Paris en 1912. Mais Serge Diaghilev retira les chœurs, ce qui entraîna une rupture entre Maurice Ravel et lui.

Ici, la musique au piano, remarquablement interprétée par Claire-Marie Le Guay, nous fait voyager avec Hanna O’Neill et Florent Mélac, parmi les œuvres exposées au musée d’Orsay et les vidéos des rochers de la forêt de Fontainebleau. Ce qui magnifie les corps de ces athlètes de la danse.

© J. Benhamou

© J. Benhamou

L’anatomie sculpturale de Florent Mélac se confond avec les personnages des grands tableaux. Celle d’Hanna O’Neill, qui vient d’être nommée danseuse-étoile à l’Opéra de Paris, rappelle la finesse de certaines sculptures en marbre du musée d’Orsay. Le côté pastoral de l’œuvre est renforcée par un film tourné au milieu de ces rochers qui finissent par ressembler à une création d’Anselm Kiefer.

Portés exacts, pas de deux fluides et l’entente entre les interprètes est totale. On ressent leur réel bonheur à évoluer ensemble, en fusion avec la musique. L’éveil amoureux de ces adolescents mythiques devient ici une évidence et la proximité avec les spectateurs ajoute un supplément d’âme à cette soirée très réussie.

Jean Couturier

Spectacle vu le 11 mai à l’auditorium du Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, Paris (VII ème). T. : 01 53 63 04 63.

Le 14 mai à 15 h.


Archive pour 14 mai, 2023

Daphnis et Chloé de Maurice Ravel, version piano, chorégraphie de Florent Mélac

Daphnis et Chloé de Maurice Ravel, version piano, chorégraphie de Florent Mélac

Dans sa version orchestrale, ce ballet avait été chorégraphié par Michel Fokine avec la troupe des Ballets russes, au théâtre du Châtelet à Paris en 1912. Mais Serge Diaghilev retira les chœurs, ce qui entraîna une rupture entre Maurice Ravel et lui.

Ici, la musique au piano, remarquablement interprétée par Claire-Marie Le Guay, nous fait voyager avec Hanna O’Neill et Florent Mélac, parmi les œuvres exposées au musée d’Orsay et les vidéos des rochers de la forêt de Fontainebleau. Ce qui magnifie les corps de ces athlètes de la danse.

© J. Benhamou

© J. Benhamou

L’anatomie sculpturale de Florent Mélac se confond avec les personnages des grands tableaux. Celle d’Hanna O’Neill, qui vient d’être nommée danseuse-étoile à l’Opéra de Paris, rappelle la finesse de certaines sculptures en marbre du musée d’Orsay. Le côté pastoral de l’œuvre est renforcée par un film tourné au milieu de ces rochers qui finissent par ressembler à une création d’Anselm Kiefer.

Portés exacts, pas de deux fluides et l’entente entre les interprètes est totale. On ressent leur réel bonheur à évoluer ensemble, en fusion avec la musique. L’éveil amoureux de ces adolescents mythiques devient ici une évidence et la proximité avec les spectateurs ajoute un supplément d’âme à cette soirée très réussie.

Jean Couturier

Spectacle vu le 11 mai à l’auditorium du Musée d’Orsay, 1 rue de la Légion d’Honneur, Paris (VII ème). T. : 01 53 63 04 63.

Le 14 mai à 15 h.

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