Festival Le Temps d’aimer la danse à Biarritz Portrait, chorégraphie de Mehdi Kerkouche
Festival Le Temps d’aimer la danse à Biarritz
Portrait, chorégraphie de Mehdi Kerkouche
Il bondit sur le plateau et on ne voit que lui ! Le jeune directeur du Centre Chorégraphique National de Créteil a remplacé un de ses danseurs pour la suite de cette tournée de Portrait. Nous avions découvert cette œuvre à sa deuxième représentation (voir Le Théâtre du blog) et le temps l’a bonifié.
Ce spectacle, très joué cet été à la Scala Provence pendant le festival d’Avignon, a trouvé son rythme. Reste à voir la suite pour ce jeune artiste : être danseur, chorégraphe et directeur de structure n’est pas simple, même si l’expression « en même temps » est à la mode. Le grand plateau de l’ancienne gare de Biarritz convient bien à cette histoire de famille. Les lumières, presque exclusivement latérales, de Judith Leray magnifient les mouvements de ce groupe d’interprètes unis qui se dissocie tout au long de la représentation pour se retrouver à la fin autour du portrait d’un chat de gouttière!
Avec sa compagnie Emka, Mehdi Kerkouche, originaire de cette ville, a fait l’ouverture du 31 ème festival Suresnes-Cités Danse en janvier dernier, en présence des siens. Et dans ce Portrait, nous pouvons voir des histoires de famille, mais “chacun, selon le chorégraphe, lit sa propre histoire, en fonction de sa sensibilité et de son vécu.” Les danseurs ont des gestes précis et la bande-son très « dansante » de Lucie Antunes leur insuffle une énergie communicative. Ce spectacle d’une heure a conquis le public de Biarritz et séduira celui de la Scala à Paris. il faudra, bien sûr, suivre le parcours de Mehdi Kerkouche…
Jean Couturier
Spectacle vu le 10 septembre à la Gare du Midi, 23 avenue du Maréchal Foch, Biarritz ( Pyrénées-Atlantiques).
Le Temps d’Aimer la Danse se poursuit jusqu’au 18 septembre avec cinquante spectacles gratuits, la reprise de Cendrillon de Thierry Malandain avec le Ballet Nice-Méditérannée.
Et il y aura aussi des chorégraphes à suivre comme Martin Harriague, Edouard Hue, Christine Hassid…