Les Personnages de la pensée, texte, peinture et mise en scène de Valère Novarina

Les Personnages de la pensée, texte, peinture et mise en scène de Valère Novarina

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Au Théâtre de la Colline, le dramaturge est chez lui depuis quelque vingt ans:  L’Origine rouge en 2000, La Scène en 2003, puis  L’Acte inconnu en 2007, L’Homme hors de lui en 2017 et L’Animal imaginaire deux ans plus tard. Valère Novarina, auteur, metteur en scène et aussi peintre, nous parle une fois de plus du langage mais aussi en filigrane et souvent du corps sous tous ses aspects. Il évoque l’anus sans difficulté et avoue son obsession de la mort dans une sorte de litanie: le mot cercueil est répété plusieurs fois: « J’habite à Vilibry-le-cercueil vers la route 158 bref-ou huitante-toute». «Faites dire son périssement à la terre : son cercueil est le monde, où nous nous rassemblons sans fin par nos trous communicateurs… » (…) « Je n’trouve plus rien qui m’aille. Auriez-vous un cercueil à ma taille? Ai-je quémandé Au garçon vert du funérailles-center » (…)

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© Tuong Vi Nguyen

 

Sur le grand plateau nu, juste deux grands châssis blancs en déséquilibre où seront projetées des peintures  non figuratives, puis neuf (comme les acteurs) grands tableaux carrés, eux aussi non figuratifs qui font penser à des Hartung mais avec des couleurs violentes.
Histoire de s’amuser encore un peu plus, les acteurs jouent avec des châssis de peintre ou passent la tête dans de grands carrés de papier kraft tendu.. Mais il y a aussi nombre d’accessoires comme cette fontaine de sang (baudelairienne?) qui jaillira du sol… Et côté jardin dans le fond, une mobylette grise de soixante ans d’âge et côté cour, un chien en carton, assis. Mais aussi des tabourets en bois, de doubles petits escaliers à trois marches, un lit roulant d’hôpital avec un corps sous un drap blanc qui viendra de temps à autre, faire un petit tour sur le plateau.

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© Tuong Vi Nguyen

Ici, pas vraiment de personnages mais des porte-parole de l’auteur et nommés ici dès le titre comme Les Personnages de la pensée: Le Déséquilibriste, L’Illogicien, Le Vivant Malgré Lui, L’Acteur Fuyant Autrui, Colombine, Trufaldin, La Parole Portant une Planche. Ils jouent avec les mots de façon jubilatoire et comme dit l’un d’eux: «Que l’univers poursuive hors de nous sa propre logique!» Impossible de résumer cette pièce, comme celles de Valère Novarina. Mais nous en avons cité quelques répliques, histoire de faire plus clair et vous mettre l’eau à la bouche…

L’auteur (soixante-seize ans?) convoque en une danse macabre et joyeuse à la fois-c’est tout le piment de ses textes- six de ses acteurs et compagnons de route, tous disparus… Bernard Ballet l’an dernier, son interprète dans Le Drame de la vie en 86 et qui avait mis en scène La Fuite de Bouche : «J’ai mangé et rongé Adam avec ses dents dans le cercueil en noisetier de mon grand-père à huit poignées d’argent. (…)

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©x Christine Fersen

Et le dramaturge fait revivre le temps d’une réplique, Christine Fersen qui avait joué en 2016, deux ans avant sa mort accidentelle, L’Espace furieux avec l’immense Daniel Znyk (Sosie) à la Comédie-Française.
Et Anne Wiazemsky, écrivaine et actrice disparue il y a six ans  dans Vous qui habitez le temps en 89 et Le Drame de la vie... Et Tsilla Chelton, morte il y a treize ans et qui avait enregistré à Radio France L’Atelier volant en 72…

Et le grand Alain Cuny, mort il y a presque vingt ans déjà et qui avait si bien lu pour France Culture Le Monologue d’Adramelech en 83. Formidable évocation-incantation! La mort est ici obsessionnelle, celle des autres et de l’auteur, déjà en filigrane dans ses autres pièces, entre autres: Vous qui habitez le temps avec ce genre de répliques radicales «Chaque soir était atteint sans autre effort que d’accoucher en soi d’un mort qui vivrait au matin ; nous étions des animaux mis dans la vie qu’après la mort. »

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©x Alain Cuny

Ici, la litanie se poursuivra jusqu’à la fin: «Seul sur la terre, j’ai laissé mon corps me conduire tout seul à la médecine. Je lui ai jeté du jaculatum et il l’a reçu. Ma femme a accouché d’un roquet nommé mon fils par hasard et il s’est inscrit à la chaîne humaine lui aussi et il n’a rien fait d’autre. Puis il a laissé son corps avec le mien, ensemble, en un sac, à la terre et à la médecine.» (…)  « Nous avons retrouvé-mon fox-terrier et moi -un modus moriendi. (…) « Mais quel est l’avis du défunt? Quel est l’avis du défunt ? « Ô cerveau tu es finalement le cercueil de toute pensée véritable ! Passons à table… (…) « Contre la mort des choses, nous échangeons notre faim. « Tout ce qui se mesure périt. Tout ce qui forme corps dure une borne. » (…)
Et il y a comme une sorte de prière, genre:  Notre Père catholique:  » Notre crâne qui êtes en nous comme une pierre au milieu de la pensée, notre bouche qui êtes en nous comme un trou au milieu de la figure ; notre chair qui êtes en nous, comme une pensée par quelqu’un d’autre; notre œil qui êtes en nous comme la lampe du corps; notre corps qui êtes en nous comme la tête des membres.» Et des cimetières nous enterraient à temps. »

Valère Novarina, grand amoureux des listes, s’en remet à propos de Dieu dans une magnifique tirade qui sera dite par L’Homme d’outre ça, à des écrivains y compris lui-même, à des politiques (mais une seule femme) et à des artistes…
Echantillon: «Rabelais glisse : «A Dieu, rien n’est impossible, et s’il voulait, les femmes auraient dorénavant leurs enfants par l’oreille » ; Constantin Monomaque ose dire que Mahomet se forge de Dieu une idole invisible; Stendhal remarque qu’on ne peut parler de Dieu à une femme sans qu’aussitôt son œil pétille ; André Breton claironne que « Dieu est un porc »; Gainsbourg précise que « Dieu est un fumeur de havanes »; Jean Rostand observe que si l’on tue un homme, on est un assassin; si l’on tue des millions d’hommes, on est un conquérant -et que si on les tue tous, on est un dieu. A Arcole, Bonaparte décide que «Dieu c’est le destin. »
Dostoïevski affirme que « si Dieu n’existe pas, tout est permis » ; Lacan soutient le contraire : «Si Dieu n’existe pas, alors rien n’est plus permis du tout. Les névrosés nous le démontrent tous les jours » ; Louise Michel trouve que « le bon Dieu est trop versaillais. » ; Spinoza soutient que « si les triangles avaient un Dieu, ils lui donneraient trois côtés.» ; Sade rumine que son « plus grand chagrin est qu’il n’existe pas de Dieu et de se voir privé, par là, du plaisir de l’insulter »; Valère Novarina avance que «Dieu est la quatrième personne du singulier »; Donatien-Alfonse-François fulmine : « Ah! s’il existe ton Dieu, que je le hais! » ; Sartre serine : « Dieu se tait, je n’en saurais démordre » ; Isidore Isou réplique douze fois : « Dieu mord, je ne saurai le taire. » (…)

Le texte est fondé sur un grand classique de la philosophie stoïcienne, le « memento mori , ici permanent. «Connaissez-vous le cimetière bénédictin de Palerme? On y peut voir les restes de son beau-frère admirablement conservés. » (…)«Je souffre de la mort et de son écœurant trépas. Lorsque j’étais petit (et même petiot) je haïssais la mort, le repas et le trépas : je disais : au repas comme au trépas : pourvu que je n’y arrive pas ! de fines tranchelettes d’oies mortes enrubannées en lamelles fortuites sauvées par quelques vieux blés, autour de quelques dés de bœufs morts souvent çà et là : le tout servi dans une aumônière trio-stérile ornée d’un motif éponge, et de couleur sublunaire.
« Nous mangeons la mort, nous mangeons la vie-puis nous n’avons plus rien dans notre assiette, et nous nous les jetons ! Je n’ai jamais vu dans mon assiette- en long et en large-autre chose que les restes de la carcasse de toutes les choses : la vie soudain devenue simple carcasse de la mort. »
En sortant de ma pensée par la pensée, je me suis dit : Ne te suicide pas avant d’arriver à la fin de la pièce! / Vous perdrez avec la mort une belle occasion de vous taire. «
Toujours, au milieu du chemin du souffle, s’ouvre par la parole le vide du pas- sage, du trépas par la mort. La mort n’est pas vraie. »Et il y a vers la fin, un étonnant dialogue métaphysique : La Mangeuse Ouital : « Tuer la mort. L’Ecrituriste : Le suicide est-il une solution? Jean qui corde : « Il n’y en a pas de meilleure. »

Ici, plus que jamais, Valère Novarina s’amuse aussi avec des jeux sur les mots et reste le grand amoureux de la langue française qu’il a toujours été. Il va même régler ses comptes avec l’accord inclusif et un personnage remplace les terminaisons avec un u : « Et tu veru que nu purviendru purfutement u nu » cuprendre ».
Et il y a ce
moment magnifique à la fin où l’écrivain rend hommage à son outil de travail: «Le langage est d’origine. Il n’est pas quelque chose qu’on aurait gagné sur les bêtes à force d’évoluer mais quelque chose qui va plus loin que toutes les choses parce qu’il rejoint leur apparition. La parole ne nomme pas, elle appelle. C’est un coup d’éclair, une foudre : les mots n’évoquent pas, ils tranchent, fendent le rocher. Le langage n’a rien à décrire puisqu’il commence : il n’y a rien qui soit plus au secret de la matière, plus proche de la vie profonde de la nature, que le mystère verbal. Le monde est un langage, notre parole s’en souvient. Tu nous as donné la parole pour t’entendre. » 

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©Tuong  Vi Nguyen

Le spectacle est aussi imprégné de références à la peinture, d’abord des toiles de l’auteur, non-figuratives posées sur le plateau avec une déclinaison de quatre tableaux identiques, échelonnées de la plus grande à la plus petite. Et il y a un diptyque chromo bien peint mais soigneusement laid! qui  s’ouvrira au début et à la fin pour laisser apparaître un personnage. Et il y a La Parole portant une planche, une très courte scène inspirée par une des peintures évoquant la vie du Christ que Valère Novarina avait vues au Sacro Monte de Varallo où il a séjourné. Le Déséquilibriste :Tu portes une planche ? L’Ouvrier du Drame : Non, la moitié d’une croix. Le Silentiaire. Ton nom ? L’Ouvrier du Drame. I.N.R.I… J. N. R. J. : gît « énergie ».


La parodie est aussi à l’ordre du jour et Valère Novarina fait dire à ses acteurs une excellente imitation des annonces parfois redondantes ou sans aucun intérêt d’un journal radiophonique: « Cinq nouveaux prénoms viennent d’être autorisés par les institutions nominales en vigueur : Bienvenue, Du-coup, Mais pas que, Pas-de-souci, Des-trous-dans-la-raquette, A bas bruit. » « “La France osera-t-elle menacer ses voisins de se retirer soudain de l’Hexagone? ” se demande ce matin dans Pensée magazine, le philosophe Régis Gallibert. » «Baume-la-Vieille vient d’être déclarée par une commission d’approche l’un des coins les plus lugubres du Labouristan. » (…)
« La France est-elle une république langagière?… La question est posée ce matin en couverture du magazine Blabla. » « Une requête en raisons palliatives vient à l’instant d’être promulguée de façon stipulaire par la commission libre du décomblement à long terme des zones de vide juridique. » (…) «L’interdit de l’inceste a été levé cette nuit par la Chambre haute réunie en séance plénière», titre ce matin le Morgenrijksdagblatt.
«L’âge légal de la mort vient d’être reculé de trois ans.» « Collision à l’échangeur de Sartrouville : 120 morts et 11 mortes. » «Un attentat sous X vient d’être commis dans la ville sainte de Provins afin de donner à Dieu un signal fort… » (…) « Quarante-cinq minutes plus tard, après la météo qui nous donnera des nouvelles du temps, nos confrères et nos consœurs de l’émission canadienne Faut pas pousser  » ( …) 

Et il y a aussi peu avant l’entracte, dans un monologue aussi parodique et très drôle;  Manuel Lelièvre dit merveilleusement, une centaine d’incises mises bout à bout, surtout à la troisième personne et au passé simple, teintées d’absurde, comme dans les mauvais romans.
L’Infini
Romancier : «Voyez» dit Jean ; « Soyez attentifs !» ajouta Jacques ; « S’arrêtera-t-il ? » demanda Pierre ; « Oui » répondit Marie ; «L’arrêterons- nous? » reprit Josette ; « Certainement pas » répliqua Anne ; «Continuons» poursuivit Jean-Louis ; « Encore » répéta Mathieu ; « Jamais » rétorqua Véronique; « Vive le Un ! » enchaîna André ; « Pas assez près du centre » rectifia Claire; «Rien à faire» constata Oscar; (…) « Que si ! » confirma Arlette ; «Vitam impendere motui » casa Jean-Jacques; «Vous êtes latiniste? » se pâma Christiane. (…) «Kenavo» baragouina Ronan soudainement mieux. » (…) « L’amateur de nô habite à Mézières-sur-Couesnon» renchérit son interlocuteur; « L’inceste à l’alpage laisse Colombine perplexe» opina Pierrot; « Anhäufungseffekt ! » éternua Bernard. (…)

Et le grand amoureux des listes de noms peu connus et bizarres fait dire aussi plus de cinquante-cinq noms d’insectes, papillons, animaux… choisis pour leur étrangeté et leur euphonie poétique: «Quand bien même l’homme ne serait plus sur la terre, il y aura toujours : l’aragne, le volopiandre, le foraminifère, l’anolis, l’héliozoaire, la paramécie, la cochenille, l’amibe, la vorticelle, l’hydre, la douve, le buccin, la sangsue, le lombric, la salamandre, le triton, la méduse, le dytique, le lépisme, la glossine, le nécrophore, le paon de jour, la libellule, la nèpe, le forficule, le phasme, le scarabée, le taupin…(…)

A ce travail scénique avec nombre d’accessoires et toiles peintes, il faut de grands interprètes -plusieurs d’entre eux ont déjà travaillé avec Valère Novarina- capables de donner vie à ce texte difficile à mémoriser, comme souvent à prononcer.Valentine Catzéflis, Aurélien Fayet, Manuel Le Lièvre, Sylvain Levitte, Liza Alegria Ndikita, Claire Sermonne, Agnès Sourdillon, Nicolas Struve, René Turquois et Valérie Vinci, avec Mathias Lévy, violoniste et Christian Paccoud à l’accordéon qui a aussi écrit la musique, donnent tous le meilleur d’eux-même à ce texte d’une force poétique exceptionnelle. Sous les belles lumières de Joël Hourbeigt qui avait commencé à travailler en 86 avec Valère Novarina à la création du Drame de la Vie au festival d’Avignon. La remarquable scénographie d’Emmanuel Clolus fait écho au texte avec ces châssis qui s’emboîtent ou circulent. Comme les costumes drôlatiques et très colorés. Tout cela donne une forte unité au spectacle.
Valère Novarina le dirige bien avec une exigence de tous les instants. Aucun temps mort et les techniciens de la Colline sont aussi pour beaucoup dans la réussite de cet ovni théâtral, sans doute celui où le dramaturge maîtrise le mieux ls variations d’un langage comique depuis
La Fuite de bouche, une pièce mise en scène par Marcel Maréchal que nous avions vue à Marseille… il y a déjà quelques dizaines d’années.

Attention, ce spectacle -long mais jamais ennuyeux- se mérite. Et nous ne vous conseillons pas d’emmener votre grand-mère, si elle est habituée aux pirouettes faciles du boulevard. Cela dit, Valère Novarina aurait pu sans doute pu abréger la fin de la première partie où il y a quelques longueurs comme un solo de violon ou le ballet -un peu facile- des accessoiristes qui nettoient longtemps le plateau avec de grands balais…
Après l’entracte, la salle était assez mitée… La seconde partie d’une heure, malgré d’excellents moments, n’était peut-être pas indispensable et les acteurs de ce maraton verbal semblaient avoir un peu moins d’énergie… On les comprend!
Bref, nus avons vu la troisième représentation mais l’œuvre mériterait d’être un peu resserrée: c’est toujours après coup, une opération difficile… Nous persistons et signons: ce spectacle, malgré un air testamentaire, a une drôlerie exceptionnelle et bénéficie d’une interprétation magistrale.

Allez voir ce spectacle, ou si vous ne le pouvez pas, lisez le texte: dans les deux cas, vous passerez un bon moment Nous n’avons qu’un dramaturge comme Valère Novarina en France… Cette pièce, sans doute la plus aboutie de cet auteur-metteur en scène et peintre contemporain, fait penser à La Duchesse d’Amalfi de John Webster (1613). Elle participe d’une méditation sur la mort avec une incomparable poésie. Et nous recommandons aux élèves-comédiens d’aller se nourrir de Valère Novarina à la Colline, c’est pour le moment le meilleur spectacles de cette saison.
« Je demande au théâtre un épuisement. Je demande au théâtre une vue, un dévoilement. Je lui demande qu’il déchire. Je lui demande d’être un théâtre d’action et d’effraction pure, écrivait déjà Valère Novarina dans Devant la parole en 99.

Philippe du Vignal

Remerciements à Louise Dubreil.

Du 7 au 26 novembre, Théâtre de la Colline, 46 rue Malte-Brun, Paris (XX ème).

Du 23 au 27 janvier, Théâtre National Populaire, Villeurbanne;  le 30 janvier,  Maison des Arts du Léman, Thonon-Évian.

Et lundi 20 novembre à 20 h, au mk2 Gambetta 6 rue Belgrand, Paris (XX ème), rencontre avec Valère Novarina et Étienne Klein, physicien et philosophe des sciences. Ils feront dialoguer théâtre et sciences: qu’ont en commun le langage de la physique et celui du théâtre? Sera aussi là le philosophe et romancier Olivier Dubouclez, auteur de Valère Novarina, La Physique du drame (Presses du réel, 2005).

Le texte de la pièce est édité chez P.O.L. 288 pages. 18 €.

 

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