Giorda, l’hypnotiseuse

Giorda l’hypnotiseuse

Pour Hypn’Ose, sa nouvelle productrice Claire Denay a poussé Giordia à aller encore plus loin dans une expérience immersive et sensorielle. « J’ose, dit-elle, être qui je suis. Elle m’a incitée à laisser s’exprimer ma folie. Je suis vraiment moi : mon affiche colle plus à ma personnalité et s’éloigne des codes de l’hypnose. Avec des émotions que le public pourra vivre au cours du spectacle.
Je sais exactement ce que je souhaite communiquer. J’avais à la fois très envie qu’ Hypn’Ose insuffle au public l’énergie et le courage d’oser. Et qu’il soit heureux en pensant: «Moi aussi, je peux être extraordinaire si j’ose l’être ! » Et je voulais aussi évoquer la réalité, une notion tellement subjective. Dans ma tête, tout est clair mais sur scène, bien souvent, il en est autrement.
Le spectacle s’appuie chaque soir ceux qui partagent la scène avec moi, «les hypnotisés »…Et comme nous sommes des êtres uniques, cela donne un moment unique avec les réactions uniques des «réceptifs» pour qui l’hypnose est très excitante.

Stéphane Kerrard

©Stéphane Kerrard

Je veux faire prendre conscience que nous voyons le monde à travers nos propres filtres et perceptions. Ma réalité n’est pas la vôtre mais il est difficile de préparer vraiment un spectacle d’hypnose : il y a ce que j’imagine et ce qui se passe vraiment. Ici, je ne peux pas répéter mon spectacle: il se crée chaque soir avec des partenaires différents qui le façonnent et lui donnent vie. J’accepte donc d’échouer, puisque j’expérimente, sans complice.
Si mes suggestions ne fonctionnent pas une fois, aucune importance… Même si j’aimerais que cela marche à tous les coups. Mais si elles échouent encore, je le retire: elles fonctionneraient rarement.
Ce passage de la théorie à la pratique, me permet de savoir si je suis ou non sur la bonne voie. Et une tournée me permet d’affiner mon spectacle. »

Giorda veut montrer qu’en chacun de nous, sommeille un potentiel extraordinaire et essaye de faire découvrir au public un monde sans limite où tout est possible. « Souvent, dit-elle, ce qui nous empêche d’avancer, ce sont nos doutes et nos peurs du jugement, du ridicule, de l’échec. Si on avait conscience que rien n’est échec mais expérience, on serait tellement plus heureux. On dit que l’hypnose est aussi de l’auto-hypnose, alors bien sûr, j’essaie de me l’appliquer du mieux que je peux… »
Elle
a été comédienne : selon elle, le théâtre ne l’aide pas dans le processus créatif mais de par sa formation, elle a appris à savoir occuper physiquement la scène, à avoir le sens de la répartie et de l’improvisation: indispensables pour pratiquer l’hypnose en spectacle. «Durant une heure trente, avec des gens que je ne connais pas, je vais partager une expérience unique et personnelle: à la fin, j’ai le sentiment de les connaître. Nous sommes alors une véritable troupe. »

Je suis toujours actrice mais je vis mes plus belles émotions comme hypnotiseuse: j’adore la scène et ses lumières, le public, les applaudissements. Mais ici je ne joue pas un personnage. Je suis juste là avec mes failles, ma joie et je pense que le public le ressent. En symbiose complète avec tous les spectateurs et non plus avec certains comme dans mon précédent spectacle. Chacun peut oser être soi-même : pas toujours évident en société… »
J’ai découvert l’auto-hypnose, quand, petite fille, je faisais du sport de haut niveau. On s’en servait pour se préparer mentalement, se visualiser en train de travailler notre confiance et améliorer notre récupération.

Giordia aime aussi faire du bien:  » Montrer que, si un instant, des gens ont pu ressentir un mieux-être ou voir des choses extraordinaires, ils pourraient aussi faire de hypnose thérapeutique si nous avions le temps.  Mais dans un spectacle,je n’en ai pas. Alors si je peux susciter chez un bon nombre de spectateurs, l’envie de se tourner vers cette pratique (bien-sûr avec un professionnel de l’hypnose), j’aurais réussi à divertir, tout en enseignant : « Osons être extraordinaires » !
J’ai une base écrite mais, en perpétuelle adaptation, je dois reconstruire en permanence ce que j’avais imaginé. Je ne demande jamais combien il y a de spectateurs il y a mais veux juste entrer en scène avec l’envie que tous ensemble, nous mettions le feu!
Avant,  je m’enferme dans ma loge, avec mes musiques, toujours les mêmes… Parfumée aux Fleurs de Bach et à mon huile essentielle de menthe poivrée, j’ai une pierre en pendentif et j’ai un toc: je me maquille. Même si je l’ai terminé, quand il y a du retard, je rajoute des couches…. Alors je vous laisse imaginer s’il y avait une heure de retard… »

Cette hypnotiseuse a-t-elle une expression qui fonctionne particulièrement bien ? « Oui, dit-elle, j’adore cette suggestion « Je suis génial.» ! A la fois, drôle pour le public et tellement euphorisante et bénéfique pour celui qui le vit.
Je choisis à la fois des «hypnotisés» extravertis et d’autres, plus introvertis chez qui la suggestion aura l’air de ne pas fonctionner. Pourtant ils la ressentiront bien plus profondément. J’aimerais que ce spectacle réconcilie les réfractaires avec l’hypnose. Que tous ceux qui en ont peur ou n’y croient pas, viennent la découvrir et se disent : « J’avais peur, je n’ai pas eu envie d’essayer, mais la prochaine fois,  ce sera oui .»
Je veux montrer que nous avons tous une hypnose potentielle  qui ne demande qu’à être réveillée. Elle s’appuie sur notre imagination: c’est génial, il n’y a aucune limite sauf celle que nous nous fixons. Elle existe grâce à tous ceux qui acceptent de partager la scène avec moi et qui m’offrent leur confiance. Un cadeau merveilleux : je veux en être digne et leur offrir un moment unique et inoubliable…

 Sébastien Bazou

Interview réalisée le 2 janvier avec l’accord de Bénigne Tainturier.

Les 23 janvier, 14 février et 13 mars au Théâtre de L’Européen., Paris (VIII ème).
Et en tournée en France.


Archive pour 3 janvier, 2024

Giorda, l’hypnotiseuse

Giorda l’hypnotiseuse

Pour Hypn’Ose, sa nouvelle productrice Claire Denay a poussé Giordia à aller encore plus loin dans une expérience immersive et sensorielle. « J’ose, dit-elle, être qui je suis. Elle m’a incitée à laisser s’exprimer ma folie. Je suis vraiment moi : mon affiche colle plus à ma personnalité et s’éloigne des codes de l’hypnose. Avec des émotions que le public pourra vivre au cours du spectacle.
Je sais exactement ce que je souhaite communiquer. J’avais à la fois très envie qu’ Hypn’Ose insuffle au public l’énergie et le courage d’oser. Et qu’il soit heureux en pensant: «Moi aussi, je peux être extraordinaire si j’ose l’être ! » Et je voulais aussi évoquer la réalité, une notion tellement subjective. Dans ma tête, tout est clair mais sur scène, bien souvent, il en est autrement.
Le spectacle s’appuie chaque soir ceux qui partagent la scène avec moi, «les hypnotisés »…Et comme nous sommes des êtres uniques, cela donne un moment unique avec les réactions uniques des «réceptifs» pour qui l’hypnose est très excitante.

Stéphane Kerrard

©Stéphane Kerrard

Je veux faire prendre conscience que nous voyons le monde à travers nos propres filtres et perceptions. Ma réalité n’est pas la vôtre mais il est difficile de préparer vraiment un spectacle d’hypnose : il y a ce que j’imagine et ce qui se passe vraiment. Ici, je ne peux pas répéter mon spectacle: il se crée chaque soir avec des partenaires différents qui le façonnent et lui donnent vie. J’accepte donc d’échouer, puisque j’expérimente, sans complice.
Si mes suggestions ne fonctionnent pas une fois, aucune importance… Même si j’aimerais que cela marche à tous les coups. Mais si elles échouent encore, je le retire: elles fonctionneraient rarement.
Ce passage de la théorie à la pratique, me permet de savoir si je suis ou non sur la bonne voie. Et une tournée me permet d’affiner mon spectacle. »

Giorda veut montrer qu’en chacun de nous, sommeille un potentiel extraordinaire et essaye de faire découvrir au public un monde sans limite où tout est possible. « Souvent, dit-elle, ce qui nous empêche d’avancer, ce sont nos doutes et nos peurs du jugement, du ridicule, de l’échec. Si on avait conscience que rien n’est échec mais expérience, on serait tellement plus heureux. On dit que l’hypnose est aussi de l’auto-hypnose, alors bien sûr, j’essaie de me l’appliquer du mieux que je peux… »
Elle
a été comédienne : selon elle, le théâtre ne l’aide pas dans le processus créatif mais de par sa formation, elle a appris à savoir occuper physiquement la scène, à avoir le sens de la répartie et de l’improvisation: indispensables pour pratiquer l’hypnose en spectacle. «Durant une heure trente, avec des gens que je ne connais pas, je vais partager une expérience unique et personnelle: à la fin, j’ai le sentiment de les connaître. Nous sommes alors une véritable troupe. »

Je suis toujours actrice mais je vis mes plus belles émotions comme hypnotiseuse: j’adore la scène et ses lumières, le public, les applaudissements. Mais ici je ne joue pas un personnage. Je suis juste là avec mes failles, ma joie et je pense que le public le ressent. En symbiose complète avec tous les spectateurs et non plus avec certains comme dans mon précédent spectacle. Chacun peut oser être soi-même : pas toujours évident en société… »
J’ai découvert l’auto-hypnose, quand, petite fille, je faisais du sport de haut niveau. On s’en servait pour se préparer mentalement, se visualiser en train de travailler notre confiance et améliorer notre récupération.

Giordia aime aussi faire du bien:  » Montrer que, si un instant, des gens ont pu ressentir un mieux-être ou voir des choses extraordinaires, ils pourraient aussi faire de hypnose thérapeutique si nous avions le temps.  Mais dans un spectacle,je n’en ai pas. Alors si je peux susciter chez un bon nombre de spectateurs, l’envie de se tourner vers cette pratique (bien-sûr avec un professionnel de l’hypnose), j’aurais réussi à divertir, tout en enseignant : « Osons être extraordinaires » !
J’ai une base écrite mais, en perpétuelle adaptation, je dois reconstruire en permanence ce que j’avais imaginé. Je ne demande jamais combien il y a de spectateurs il y a mais veux juste entrer en scène avec l’envie que tous ensemble, nous mettions le feu!
Avant,  je m’enferme dans ma loge, avec mes musiques, toujours les mêmes… Parfumée aux Fleurs de Bach et à mon huile essentielle de menthe poivrée, j’ai une pierre en pendentif et j’ai un toc: je me maquille. Même si je l’ai terminé, quand il y a du retard, je rajoute des couches…. Alors je vous laisse imaginer s’il y avait une heure de retard… »

Cette hypnotiseuse a-t-elle une expression qui fonctionne particulièrement bien ? « Oui, dit-elle, j’adore cette suggestion « Je suis génial.» ! A la fois, drôle pour le public et tellement euphorisante et bénéfique pour celui qui le vit.
Je choisis à la fois des «hypnotisés» extravertis et d’autres, plus introvertis chez qui la suggestion aura l’air de ne pas fonctionner. Pourtant ils la ressentiront bien plus profondément. J’aimerais que ce spectacle réconcilie les réfractaires avec l’hypnose. Que tous ceux qui en ont peur ou n’y croient pas, viennent la découvrir et se disent : « J’avais peur, je n’ai pas eu envie d’essayer, mais la prochaine fois,  ce sera oui .»
Je veux montrer que nous avons tous une hypnose potentielle  qui ne demande qu’à être réveillée. Elle s’appuie sur notre imagination: c’est génial, il n’y a aucune limite sauf celle que nous nous fixons. Elle existe grâce à tous ceux qui acceptent de partager la scène avec moi et qui m’offrent leur confiance. Un cadeau merveilleux : je veux en être digne et leur offrir un moment unique et inoubliable…

 Sébastien Bazou

Interview réalisée le 2 janvier avec l’accord de Bénigne Tainturier.

Les 23 janvier, 14 février et 13 mars au Théâtre de L’Européen., Paris (VIII ème).
Et en tournée en France.

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