La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

La Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, direction artistique et mise en scène de Thomas Jolly, réalisation de Simon Staffurth (premier épisode)

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En quatre heures, douze tableaux vivants sur le parcours d’une centaine de bateaux avec 206 délégations olympiques réparties sur une centaine de bateaux naviguant sur la Seine. La première fois que la cérémonie se passe dans une ville  et sur six kms! Echappant ainsi à la forme circulaire d’un stade. 206 volontaires portent les drapeaux des nations sur la place du Trocadéro dans le XVI ème, à la fin de la cérémonie. Et plus de quatre cent danseurs de Ballets venus de toute la France évoluent près des échafaudages de Notre-Dame et aussi sur les six kms du parcours 1.860 danseurs, tous habillés par Daphné Burki, aidée par de jeunes créateurs.

©x Thomas Jolly

©x Thomas Jolly

Maître de cérémonie: le metteur en scène de théâtre Thomas Jolly (voir Le Théâtre du Blog) avec ses collaborateurs: Leila Slimani, écrivaine, Fanny Herrero, scénariste et créatrice de la série Dix pour cent…. Et fille de l’ancien joueur  et entraîneur de rugby Daniel Herrero. Patrick Boucheron, historien et professeur au Collège de France, Damien Gabriac, auteur de théâtre. Directeur de la musique: Victor Le Masne; directrice de la danse, Maud le Pladec  et celle des costumes, Daphné Burki.

Cette cérémonie a été conçue et préparée en un an et demi. Et pour offrir les images aux deux milliards de téléspectateurs, L’Olympic Broadcasting Service a mis en place quelque cent systèmes de caméras, huit drones, trois hélicoptères et quatre bateaux stabilisés. Laurent Delahousse, Daphné Burki et Alex Boyon, journaliste sportif, commentent la cérémonie. Où convergent toutes ces bateaux, trottinettes, skateboards, chevaux et un personnage masqué? Qui allumera la vasque? Une formidable équipe mêle informations précieuses et émotions. Alex Boyon, éclaire d’un trait, les faits athlétiques historiques entre autres, de Pavoo Nurmi, Jesse Owens, Nadia Comaneci, Karl Lewis, Zatopek… Il fait passer l’événement dans toute sa puissance mais avec concision quelques simples photos et les images sur ce qui se passe sur la Seine.

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Un homme vu de dos passe avec la flamme  olympique dans un tunnel qui conduit à la pelouse du stade de France et en sort. La caméra nous révèle le visage de Jamel Debbouze qui  voit le stade vide et s’en inquiète. Un autre homme, masqué par la flamme arrive derrière lui. Puis le visage de Zinedine Zidane apparait. Il est en veston et baskets.
Jamel Debbouze entre en convulsion. Zinedine Zidane lui  prend la flamme avec ces seuls mots: « Je m’en occupe » et part en courant vers Paris. Jamel Debbouze, soulagé, a compris son erreur ! Pour la première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques modernes, la cérémonie d’ouverture se tiendra hors du stade, dans la ville et  sur  six kms de la Seine avec ses beaux rivages qui donnent une majesté aux bateaux des athlètes des Nations.

La cérémonie, en sortant du stade, donc du temps cyclique, du temps des saisons, de l’astronomie grecque avec ses planètes qui, passée une certaine durée, retrouvent leur position initiale. Cette cérémonie rattrape les temps modernes: quand le fantôme de son père apparaît, « The time is out of joint » dit Hamlet qui voudrait qu’il ne soit pas encore temps de venger son père. « Le temps est hors de ses gonds. Ô sort maudit /Qui veut que ce soit moi qui aie à le rétablir! ».

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Ici, du cercle, jaillissent des lignes, vitesse et lenteur. Zinedine Zidane dans ce Paris peuplé, arrive à un carrefour embouteillé avec des voitures aux couleurs orange, rouge, bleu. Avec les temps modernes, la motricité passe par les couleurs et on pense au Play time de Jacques Tati (1967).
Zinedine Zidane court, renverse des tables de café en terrasse, et imperturbablebouscule une jeune femme, . Dans quel but ? Il passe devant trois enfants qui le suivent en vélo et à trottinette et s’engouffre dans le métro poursuivi par ces enfants obstinés…A suivre…

Bernard Rémy

Cet article est dédié à Robert Antelme (1917-1990), résistant et écrivain, auteur de L’Espèce humaine (Gallimard, 1947). Toute sa vie durant, et notamment en camp de concentration,il affirma l’unité de l’espèce humaine.

Nuit du 26 au 27 juillet. A revoir sur France Télévisions.

 

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Archive pour 7 août, 2024

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

La Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, direction artistique et mise en scène de Thomas Jolly, réalisation de Simon Staffurth (premier épisode)

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En quatre heures, douze tableaux vivants sur le parcours d’une centaine de bateaux avec 206 délégations olympiques réparties sur une centaine de bateaux naviguant sur la Seine. La première fois que la cérémonie se passe dans une ville  et sur six kms! Echappant ainsi à la forme circulaire d’un stade. 206 volontaires portent les drapeaux des nations sur la place du Trocadéro dans le XVI ème, à la fin de la cérémonie. Et plus de quatre cent danseurs de Ballets venus de toute la France évoluent près des échafaudages de Notre-Dame et aussi sur les six kms du parcours 1.860 danseurs, tous habillés par Daphné Burki, aidée par de jeunes créateurs.

©x Thomas Jolly

©x Thomas Jolly

Maître de cérémonie: le metteur en scène de théâtre Thomas Jolly (voir Le Théâtre du Blog) avec ses collaborateurs: Leila Slimani, écrivaine, Fanny Herrero, scénariste et créatrice de la série Dix pour cent…. Et fille de l’ancien joueur  et entraîneur de rugby Daniel Herrero. Patrick Boucheron, historien et professeur au Collège de France, Damien Gabriac, auteur de théâtre. Directeur de la musique: Victor Le Masne; directrice de la danse, Maud le Pladec  et celle des costumes, Daphné Burki.

Cette cérémonie a été conçue et préparée en un an et demi. Et pour offrir les images aux deux milliards de téléspectateurs, L’Olympic Broadcasting Service a mis en place quelque cent systèmes de caméras, huit drones, trois hélicoptères et quatre bateaux stabilisés. Laurent Delahousse, Daphné Burki et Alex Boyon, journaliste sportif, commentent la cérémonie. Où convergent toutes ces bateaux, trottinettes, skateboards, chevaux et un personnage masqué? Qui allumera la vasque? Une formidable équipe mêle informations précieuses et émotions. Alex Boyon, éclaire d’un trait, les faits athlétiques historiques entre autres, de Pavoo Nurmi, Jesse Owens, Nadia Comaneci, Karl Lewis, Zatopek… Il fait passer l’événement dans toute sa puissance mais avec concision quelques simples photos et les images sur ce qui se passe sur la Seine.

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Un homme vu de dos passe avec la flamme  olympique dans un tunnel qui conduit à la pelouse du stade de France et en sort. La caméra nous révèle le visage de Jamel Debbouze qui  voit le stade vide et s’en inquiète. Un autre homme, masqué par la flamme arrive derrière lui. Puis le visage de Zinedine Zidane apparait. Il est en veston et baskets.
Jamel Debbouze entre en convulsion. Zinedine Zidane lui  prend la flamme avec ces seuls mots: « Je m’en occupe » et part en courant vers Paris. Jamel Debbouze, soulagé, a compris son erreur ! Pour la première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques modernes, la cérémonie d’ouverture se tiendra hors du stade, dans la ville et  sur  six kms de la Seine avec ses beaux rivages qui donnent une majesté aux bateaux des athlètes des Nations.

La cérémonie, en sortant du stade, donc du temps cyclique, du temps des saisons, de l’astronomie grecque avec ses planètes qui, passée une certaine durée, retrouvent leur position initiale. Cette cérémonie rattrape les temps modernes: quand le fantôme de son père apparaît, « The time is out of joint » dit Hamlet qui voudrait qu’il ne soit pas encore temps de venger son père. « Le temps est hors de ses gonds. Ô sort maudit /Qui veut que ce soit moi qui aie à le rétablir! ».

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Ici, du cercle, jaillissent des lignes, vitesse et lenteur. Zinedine Zidane dans ce Paris peuplé, arrive à un carrefour embouteillé avec des voitures aux couleurs orange, rouge, bleu. Avec les temps modernes, la motricité passe par les couleurs et on pense au Play time de Jacques Tati (1967).
Zinedine Zidane court, renverse des tables de café en terrasse, et imperturbablebouscule une jeune femme, . Dans quel but ? Il passe devant trois enfants qui le suivent en vélo et à trottinette et s’engouffre dans le métro poursuivi par ces enfants obstinés…A suivre…

Bernard Rémy

Cet article est dédié à Robert Antelme (1917-1990), résistant et écrivain, auteur de L’Espèce humaine (Gallimard, 1947). Toute sa vie durant, et notamment en camp de concentration,il affirma l’unité de l’espèce humaine.

Nuit du 26 au 27 juillet. A revoir sur France Télévisions.

 

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