La Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ( suite et fin)

La Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ( suite et fin)

 

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Morgan Suqart, la cavalière du cheval mécanique, tire deux cordages pour le faire passer correctement sous les ponts et diriger « cette féérie », encouragée par les spectateurs partageant un commun enthousiasme et ce rêve à plusieurs donne un surcroît de réalité.

Le cheval arrive et ralentit. En arrière, deux grandes ailes lumineuses accrochées sur le pont et dans l’axe de sa trajectoire, donnent l’impression, un instant, d’un cheval ailé.

Comme Pégase… Mais il vole à ras de l’eau, porté en l’air par le trimaran..Nous pensons bien sûr, aux études du galop faites par le Français Jules-Etienne Marey (1830-1904) et l’Américain Edward Muybridge (1830-1904). Ils montrèrent qu’un cheval au galop n’a jamais les quatre fers en l’air en extension et quitte seulement le sol quand il regroupe ses jambes sous lui.

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Pour son expérience avec le chrono-photographe, en 1882. Marey, déjà, avait muni l’animal de points réfléchissants sur les bras et les jambes, Et la philosophie prendra le relais de la science avec Henri Bergson (1859-1941), pour qui il s’agissait  de prélever sur un être en mouvement, ses lignes de corps, Et au fond de la mémoire ,il évoquait des « points brillants » : le temps pur. Lignes de corps et points brillants vont de pair. Et cette année, des ingénieurs en donnèrent une possible incarnation à cette jonction avec cet automate aux mille lucioles. Les essais techniques eurent lieu à Quiberon.
Il y a déjà plus d’un demi-siècle les établissements JAF (Automates de France) dirigé par Daniel Accursi, fabriquaient toute l’année et plus spécialement pour Noël, des automates pour les vitrines des grands magasins: Le Printemps, le Bon Marché… qui enchantaient les enfants et les adultes…

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Un vrai cheval  blanc et noir, suit au pas sans transition, la trajectoire du cheval mécanique, avec une autre cavalière: Floriane Issert, sous-officier de gendarmerie. Dans la clarté constante des lumières électriques, jusqu’au mât où sera hissé le drapeau olympique. Tout change, des masses noires de la Seine, au chemin lumineux du Trocadéro. Sérénité et solennité puis arrive un moment alliant simple beauté et émotion.

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Peu avant l’arrivée du cheval sur l’esplanade du Trocadéro, des bénévoles portent à un rythme soutenu et avec le sourire les 205 drapeaux des Nations. Et ils font une haie d’honneur au passage du drapeau Olympique, Seulement deux cavaliers de la Garde républicaine accompagnent le cheval blanc et noir avec derrière, les porteurs de drapeaux.C’est poignant. Seules les couleurs jaune, vert, bleu, blanche, rouge miroitent les unes sur les autres. Mais la cérémonie mis en scène par Thomas Jolly ne s’appesantit jamais.

La cavalière descend de cheval et marche sur le double de la Tour Eiffel tracé au sol, drapeau replié. Elle avance lentement sur ce vaste proscénium. En cet instant solennel, les athlètes en contrebas vibrent, se déplacent en suivant la cavalière dans un joyeux désordre… Ils viennent de la Seine et le fleuve est en eux. Ils flottent sur la terre. La cavalière s »arrête au pied du mât et remet à un militaire le drapeau qui est hissé.

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Pour la première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques, l’institution militaire participe à la levée du drapeau et à toutes les cérémonies de remise de médailles. Des militaires d’active et de réserve, des jeunes du service volontaire et des élèves bénévoles des lycées des trois armées constituent un bataillon, le BATCEREM. L’armée républicaine protège un territoire, ses citoyens et leur mode de vie. Ici elle protège la beauté et le simple fait d’exister. Et la cavalière porte une armure…Gloire aux forces de protection mais gloire aussi aux citoyens qui réfléchissent à l’avenir de la France..

Bernard Rémy

 

 

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Archive pour 8 septembre, 2024

La Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ( suite et fin)

La Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ( suite et fin)

 

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Morgan Suqart, la cavalière du cheval mécanique, tire deux cordages pour le faire passer correctement sous les ponts et diriger « cette féérie », encouragée par les spectateurs partageant un commun enthousiasme et ce rêve à plusieurs donne un surcroît de réalité.

Le cheval arrive et ralentit. En arrière, deux grandes ailes lumineuses accrochées sur le pont et dans l’axe de sa trajectoire, donnent l’impression, un instant, d’un cheval ailé.

Comme Pégase… Mais il vole à ras de l’eau, porté en l’air par le trimaran..Nous pensons bien sûr, aux études du galop faites par le Français Jules-Etienne Marey (1830-1904) et l’Américain Edward Muybridge (1830-1904). Ils montrèrent qu’un cheval au galop n’a jamais les quatre fers en l’air en extension et quitte seulement le sol quand il regroupe ses jambes sous lui.

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Pour son expérience avec le chrono-photographe, en 1882. Marey, déjà, avait muni l’animal de points réfléchissants sur les bras et les jambes, Et la philosophie prendra le relais de la science avec Henri Bergson (1859-1941), pour qui il s’agissait  de prélever sur un être en mouvement, ses lignes de corps, Et au fond de la mémoire ,il évoquait des « points brillants » : le temps pur. Lignes de corps et points brillants vont de pair. Et cette année, des ingénieurs en donnèrent une possible incarnation à cette jonction avec cet automate aux mille lucioles. Les essais techniques eurent lieu à Quiberon.
Il y a déjà plus d’un demi-siècle les établissements JAF (Automates de France) dirigé par Daniel Accursi, fabriquaient toute l’année et plus spécialement pour Noël, des automates pour les vitrines des grands magasins: Le Printemps, le Bon Marché… qui enchantaient les enfants et les adultes…

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Un vrai cheval  blanc et noir, suit au pas sans transition, la trajectoire du cheval mécanique, avec une autre cavalière: Floriane Issert, sous-officier de gendarmerie. Dans la clarté constante des lumières électriques, jusqu’au mât où sera hissé le drapeau olympique. Tout change, des masses noires de la Seine, au chemin lumineux du Trocadéro. Sérénité et solennité puis arrive un moment alliant simple beauté et émotion.

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Peu avant l’arrivée du cheval sur l’esplanade du Trocadéro, des bénévoles portent à un rythme soutenu et avec le sourire les 205 drapeaux des Nations. Et ils font une haie d’honneur au passage du drapeau Olympique, Seulement deux cavaliers de la Garde républicaine accompagnent le cheval blanc et noir avec derrière, les porteurs de drapeaux.C’est poignant. Seules les couleurs jaune, vert, bleu, blanche, rouge miroitent les unes sur les autres. Mais la cérémonie mis en scène par Thomas Jolly ne s’appesantit jamais.

La cavalière descend de cheval et marche sur le double de la Tour Eiffel tracé au sol, drapeau replié. Elle avance lentement sur ce vaste proscénium. En cet instant solennel, les athlètes en contrebas vibrent, se déplacent en suivant la cavalière dans un joyeux désordre… Ils viennent de la Seine et le fleuve est en eux. Ils flottent sur la terre. La cavalière s »arrête au pied du mât et remet à un militaire le drapeau qui est hissé.

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Pour la première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques, l’institution militaire participe à la levée du drapeau et à toutes les cérémonies de remise de médailles. Des militaires d’active et de réserve, des jeunes du service volontaire et des élèves bénévoles des lycées des trois armées constituent un bataillon, le BATCEREM. L’armée républicaine protège un territoire, ses citoyens et leur mode de vie. Ici elle protège la beauté et le simple fait d’exister. Et la cavalière porte une armure…Gloire aux forces de protection mais gloire aussi aux citoyens qui réfléchissent à l’avenir de la France..

Bernard Rémy

 

 

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