Vendredi, texte, jeu et mise en scène de Nicolas Verdier, avec la complicité de Serge Bagdassarian de la Comédie-Française et Carole Allemand

Vendredi, texte, jeu et mise en scène de Nicolas Verdier, avec la complicité de Serge Bagdassarian, de la Comédie-Française et Carole Allemand

Un monologue inspiré du célèbre Robinson Crusoé de Daniel de Foé, naufragé sur une île déserte qui, après bien des années, a rencontré Vendredi et qui l’a éduqué. Mais Robinson est parti depuis longtemps et maintenant seul, Vendredi attend la venue d’autres naufragés avec qui il va essayer de tisser un lien : ici, le public qu’il retrouve sur une plage. Il cherche le contact et l’obtient vite quand il parle de ses croyances.

 

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Habillé d’un pantalon et d’une chemise en toile qui ont plus que vécu, et de sandales usées, il a des cheveux très noirs hirsutes, un visage blanc et un nez pointu qui fait penser à celui de Pinocchio. Absolument insolite et en même temps crédible -pas si fréquent et qui appartient à l’art du clown…Il nous parle de sa vie et de ses croyances et de temps en temps, interprète (voix et musique off) une petite chanson en s’accompagnant… d’une calebasse-guitare avec quatre ficelles en guise de cordes. Il jouera aussi un air de clarinette.
Scénographie aussi intelligente que raffinée conçue par lui-même: voiles de bateau en loques et, au centre, une petite mais somptueuse cabane. Le texte est souvent léger mais Nicolas Verdier qui a travaillé avec Valérie Christian Hecq -présent ce soir-là- dans ces merveilleux que sont
Le Voyage de Gulliver et 20.000 Lieues sous les mers ( voir Le Théâtre du Blog) s’en sort bien grâce à une indéniable présence… Il réussit à faire rire le public avec une gestuelle étonnante et à imposer un personnage clownesque qui fait penser à celui qu’avait créé Slava, cet artiste russe qui, avec son théâtre Licedei, avait enchanté le public du monde entier dans les années quatre-vingt. Sans doute, Nicolas Verdier aurait-il intérêt à nuancer davantage le ton de sa voix -trop uniformément rauque, là, il y a encore un peu de travail- mais ce spectacle d’une heure qui passe très vite, est déjà prometteur et il faudra le suivre…

Philippe du Vignal

Uniquement les vendredis 31 octobre ; 7, 14 et 21 novembre.Et les 5 et 12 décembre à 19 h, Théâtre La Flèche, 77 rue de Charonne, Paris ( XI ème) . T. : 01 40 09 70 40.77 

 


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